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Hermann Immongault : « La liberté d’expression ne doit pas fragiliser notre vivre-ensemble »
Alors que le Gabon se rapproche de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, la tension politique monte. L’incident survenu lors du déplacement d’Alain-Claude Bilie-By-Nze dans le Woleu-Ntem a ravivé le débat sur la liberté d’expression et de circulation des acteurs politiques sous la Transition. Face à cette situation, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a tenu à rappeler les limites à ne pas franchir pour garantir un climat apaisé.
Un rappel aux principes républicains
Dans un communiqué publié le 14 février, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a mis en garde contre les tensions qui pourraient compromettre le retour à l’ordre constitutionnel. « La liberté d’expression et de manifestation est un droit fondamental, mais elle ne doit pas être utilisée pour fragiliser notre vivre-ensemble », a déclaré Hermann Immongault.
Cette mise au point intervient après que l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze ait rencontré des résistances lors de son déplacement dans le nord du pays. Si les détails exacts de l’incident restent flous, cet épisode a suffi à pousser les autorités à rappeler que la Transition ne saurait tolérer des actes pouvant troubler l’ordre public.
Une Transition sous tension

Depuis la chute du régime d’Ali Bongo en août 2023, le Gabon est dirigé par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). L’objectif affiché est de mener le pays vers des élections libres et transparentes, mais le climat politique reste marqué par des tensions et une méfiance entre les anciens dignitaires du régime et les autorités actuelles.
En réaffirmant le cadre légal encadrant les libertés fondamentales, le ministère de l’Intérieur cherche à éviter que la campagne électorale ne se transforme en terrain d’affrontements politiques. Mais pour certains observateurs, ces rappels à l’ordre traduisent aussi une volonté de contrôle de l’espace public, notamment vis-à-vis des figures de l’ancien régime.
À deux mois du scrutin, la gestion des tensions par les autorités sera déterminante pour la crédibilité du processus électoral. Reste à savoir si ces mises en garde suffiront à garantir un climat apaisé ou si elles annoncent des restrictions plus strictes à l’approche du vote.
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Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».
« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »
Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »
L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».
Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.
Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».
Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.
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Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.
Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :
▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025
▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025
À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :
« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »
Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.
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Centre hospitalier régional de Mouila : alerte sur un hôpital à la dérive

Le Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM), censé être une référence sanitaire dans la province de la Ngounié, est aujourd’hui au centre de graves dysfonctionnements. Selon plusieurs témoignages concordants relayés par Gabon Actu, l’établissement souffre d’une gouvernance défaillante, marquée par la magouille, le laxisme et l’impunité, au détriment des usagers et du personnel.
L’enquête signale notamment des dépenses somptuaires et des doublons de factures liés à l’achat d’équipements médico-techniques. Une pratique orchestrée par quelques initiés qui profiteraient du système, pendant que les agents hospitaliers ne perçoivent plus leurs primes de garde, de responsabilité ou leur quote-part.
Cette gestion opaque alimente une crise de trésorerie persistante. Résultat : les bus de transport du personnel sont inexistants, rendant leurs déplacements difficiles. Les rares ambulances encore présentes sont hors service depuis plusieurs mois, limitant fortement la capacité d’intervention du centre.
Autre dérive inquiétante : la complaisance supposée de certains syndicalistes, accusés de rester silencieux face aux abus en échange de privilèges, dont l’appropriation de véhicules de service. Une situation qui pèse lourdement sur le moral du personnel et nuit à la qualité des soins.
Tant que ces pratiques perdureront, les chances de redressement du CHREM restent minces. Le risque est grand de voir cet hôpital sombrer davantage, au détriment du droit fondamental des populations à un accès équitable à la santé.