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Présidentielle 2025 : Un projet, un candidat- Bilie-By-Nze marque les esprits, Oligui Nguema attendu au tournant
Alors que la campagne présidentielle gabonaise approche de son épilogue, les grands moments médiatiques jouent désormais un rôle central dans la cristallisation des choix électoraux. Le 5 avril, Alain Claude Bilie-By-Nzé a marqué un point décisif lors de son passage dans l’émission 1 candidat – 1 projet, diffusée sur Gabon 1ère et Gabon 24. Une prestation unanimement saluée par l’opinion, tant pour sa clarté que pour sa profondeur stratégique. Sur les réseaux sociaux comme dans les cercles d’analyse politique, beaucoup parlent déjà de « mention Très Bien ».
Un discours solide, une posture d’homme d’État
Pendant près d’une heure, le candidat a déroulé son Contrat national de rupture avec assurance. Fort de son expérience politique, mais désireux de tourner la page d’un système qu’il connaît de l’intérieur, Bilie-By-Nzé a su manier l’art du discours avec efficacité. Le verbe haut, le ton mesuré, il a alterné paroles mielleuses et formules percutantes pour affirmer son ambition : rompre avec les méthodes du passé et redonner au pays des institutions efficaces et un avenir tangible.
« Je suis le vrai candidat de la rupture », a-t-il déclaré avec fermeté. L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo, tout en assumant ses responsabilités dans l’histoire récente du pays, se présente aujourd’hui comme celui qui saura réinventer les règles du jeu politique, économique et social.
Un projet structuré autour de 12 chantiers prioritaires
Au cœur de son programme, Bilie-By-Nzé met en avant douze priorités à réaliser durant ses cent premiers jours à la tête de l’État. Parmi elles : la réforme des finances publiques, la lutte contre le chômage des jeunes, le soutien aux personnes âgées et en situation de précarité, ou encore un ambitieux programme d’autonomisation de la femme. Des engagements concrets censés illustrer la volonté de rupture, tout en répondant aux urgences sociales du pays.
Et maintenant, Oligui Nguéma ?
Après une telle prestation, la pression monte autour de l’intervention de Brice Clotaire Oligui Nguéma, prévue pour le mardi 8 avril dans la même émission. Le président de la Transition, candidat pour le compte du mouvement des bâtisseurs, est désormais attendu au tournant. Aura-t-il la même maîtrise oratoire ? Saura-t-il convaincre au-delà du bilan mitigé de la transition, souvent critiqué pour son manque d’ancrage social et ses hésitations stratégiques ?
La question qui brûle les lèvres est simple : pourra-t-il égaler, voire surpasser, la performance de son principal challenger ? Le défi est d’autant plus grand que Bilie-By-Nzé, à travers son passage remarqué, a redonné du souffle au débat électoral et élevé le niveau d’exigence.
Le duel dans l’opinion, plus qu’à l’écran
Le face-à-face entre les deux hommes ne se fera pas sur un plateau, mais dans les cœurs et les esprits des électeurs. À la veille de cette nouvelle prise de parole, le suspense est à son comble. Chacun guette les mots, les gestes, la posture du président sortant. Sera-t-il à la hauteur de l’attente ? Réussira-t-il à incarner une continuité crédible face à un Bilie-By-Nzé qui a su imposer l’image d’un Gabon à refonder ?
Dans une campagne encore marquée par les incertitudes post-transition, la bataille des idées se joue désormais à huis clos, dans les foyers, les quartiers, les villages. Et à une semaine du scrutin, chaque mot peut compter.

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Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».
« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »
Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »
L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».
Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.
Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».
Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.
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Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.
Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :
▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025
▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025
À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :
« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »
Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.
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Centre hospitalier régional de Mouila : alerte sur un hôpital à la dérive

Le Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM), censé être une référence sanitaire dans la province de la Ngounié, est aujourd’hui au centre de graves dysfonctionnements. Selon plusieurs témoignages concordants relayés par Gabon Actu, l’établissement souffre d’une gouvernance défaillante, marquée par la magouille, le laxisme et l’impunité, au détriment des usagers et du personnel.
L’enquête signale notamment des dépenses somptuaires et des doublons de factures liés à l’achat d’équipements médico-techniques. Une pratique orchestrée par quelques initiés qui profiteraient du système, pendant que les agents hospitaliers ne perçoivent plus leurs primes de garde, de responsabilité ou leur quote-part.
Cette gestion opaque alimente une crise de trésorerie persistante. Résultat : les bus de transport du personnel sont inexistants, rendant leurs déplacements difficiles. Les rares ambulances encore présentes sont hors service depuis plusieurs mois, limitant fortement la capacité d’intervention du centre.
Autre dérive inquiétante : la complaisance supposée de certains syndicalistes, accusés de rester silencieux face aux abus en échange de privilèges, dont l’appropriation de véhicules de service. Une situation qui pèse lourdement sur le moral du personnel et nuit à la qualité des soins.
Tant que ces pratiques perdureront, les chances de redressement du CHREM restent minces. Le risque est grand de voir cet hôpital sombrer davantage, au détriment du droit fondamental des populations à un accès équitable à la santé.