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YÊMÏ met la peau à nu : un organe vital au cœur des enjeux de santé publique

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À l’occasion de la Journée mondiale de la peau, 08 juillet, l’émission de santé publique YÊMÏ, diffusée sur Urban FM, a consacré un numéro spécial à cet organe souvent sous-estimé mais essentiel à notre bien-être et santé.

Presentée par LOPS, avec les éclairages du Dr Marcia Angue épouse Pemengoye, médecin conseil de l’émission, cette édition a permis de (re)découvrir la peau dans toute sa complexité.

La peau : plus qu’une enveloppe, un organe vivant

La peau représente jusqu’à 10 % de notre masse corporelle et couvre environ 2 m². Elle est notre première interface avec l’environnement.
« Elle remplit plusieurs fonctions : protectrice, sensorielle, excrétrice, thermorégulatrice, mais aussi métabolique, en synthétisant la vitamine D », a expliqué le Dr Marcia.

LOPS a partagé une anecdote personnelle :
« Lorsque j’ai eu mon fils à l’étranger, il souffrait d’une carence en vitamine D. On devait le placer chaque matin au soleil, près d’une fenêtre, pour que sa peau capte la lumière. »

Sous nos latitudes tropicales, les carences sont rares grâce à l’ensoleillement abondant. Mais sous d’autres cieux, une supplémentation en vitamine D devient parfois indispensable, notamment en hiver.

Les maux de la peau : un signal d’alerte

Les problèmes dermatologiques les plus répandus au Gabon incluent les dermatites, les mycoses et certaines infections bactériennes. Ces affections sont liées à l’humidité, à une hygiène insuffisante, ou encore à des allergies.

« Une peau qui tiraille ou qui démange n’est pas seulement un problème esthétique. C’est souvent le signe que quelque chose ne va pas à l’intérieur », a précisé le médecin conseil.

Chez les personnes vivant avec le VIH, la peau peut aussi réagir à l’affaiblissement de l’immunité. L’apparition de maladies opportunistes, comme le sarcome de Kaposi, en est une illustration inquiétante.

L’alimentation : miroir de la peau

Une alimentation déséquilibrée, riche en produits transformés, ketchup, fritures ou sucre, se reflète inévitablement sur la peau.
« L’inflammation, l’acné ou l’irritation chronique peuvent venir de l’assiette », a souligné le Dr Marcia.

Pour avoir une peau saine, il faut miser sur :
✔️ Une alimentation riche en légumes et en fibres ;
✔️ Une consommation réduite de sel, de sucre et de graisses saturées ;
✔️ Et surtout : une hydratation suffisante
.

Dépigmentation volontaire : un danger encore trop banalisé

YÊMÏ n’a pas éludé la question de la dépigmentation volontaire, qui reste préoccupante.
« On détruit sa mélanine, on affaiblit sa peau, et à long terme, on s’expose à de graves maladies », a alerté Dr Marcia.

Au-delà de l’esthétique, le danger est biologique : amincissement cutané, retards de cicatrisation, acné sévère, voire cancer de la peau. Le mercure et les corticoïdes contenus dans certains produits éclaircissants sont toxiques et souvent non déclarés.

LOPS a rappelé que des femmes fabriquent leurs propres mélanges, sans aucune régulation :
« On combine des crèmes, des savons, des sérums, sans savoir les conséquences à long terme. »

Une réponse institutionnelle et associative en construction

En janvier dernier, un atelier national sur la dépigmentation a été organisé par le ministère de la Santé, avec l’appui de l’OMS et sous le patronage de la Première dame, Mme Zita Oligui Nguema. Objectif : alerter, réguler, et éduquer.

Sur le terrain, des associations comme Vitium (spécialisée sur le vitiligo) et Alba (au service des personnes atteintes d’albinisme) poursuivent un travail discret mais essentiel. Elles organisent des distributions de crèmes solaires, des sessions de sensibilisation et des activités éducatives, y compris dans les écoles.

Protéger sa peau, c’est protéger sa santé

« La peau est un organe à part entière. Elle mérite d’être prise en charge au même titre que les autres pathologies chroniques », a insisté Dr Marcia.
LOPS a conclu :
« Aimer sa peau, c’est se respecter. C’est refuser de céder à la pression sociale pour des standards de beauté qui nous fragilisent. »

Rendez-vous la semaine prochaine…

Le prochain épisode de YÊMÏ sera consacré au cancer de la peau. Une émission essentielle pour briser les idées reçues, mieux comprendre les facteurs de risque, et apprendre à protéger sa santé et celle de ses proches.
Un rendez-vous à ne pas manquer pour prolonger cette série consacrée à un organe aussi vital que vulnérable.

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«Je n’ai qu’un seul enfant : l’UDB » : Oligui Nguema tranche dans la chiffonerrie politique PDG vs UDB

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À l’aube de la campagne des élections législatives et locales du 27 septembre, la scène politique gabonaise semblait plongée dans une chiffonerrie sans fin entre le Parti Démocratique Gabonais (PDG) et l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). Mais une déclaration du président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, chef de fil et président fondateur de l’UDB, a mis fin à toute ambiguïté et fixé le cap de cette campagne.

L’UDB, le parti d’Oligui Nguema

Lors du lancement officiel de la campagne de l’UDB, le président de la République a été clair et sans détour :

« Je n’ai qu’un seul enfant : l’Union Démocratique des Bâtisseurs. »

Cette phrase, simple mais lourde de sens, a dissipé toutes les spéculations sur l’allégeance du chef de l’État. Alors que le PDG cherchait à se présenter comme le prolongement naturel de la présidence, Oligui Nguema a naturellement choisi son propre parti, l’UDB, comme son unique projet politique.

Quand les mots présidentiels font la loi

Durant la campagne préélectorale, Mays Mouissi, secrétaire général de l’UDB, avait déjà affirmé :

« Brice-Clotaire Oligui Nguema n’a qu’un seul parti, un seul président, un seul parti. »

Ses propos trouvent désormais un écho direct et définitif dans la bouche du président fondateur lui-même.

Du côté du PDG, les réactions avaient été vigoureuses. Angélique Ngoma et Carmélia Ntoutoume Leclercq avaient insisté sur l’héritage historique et l’esprit du parti, rappelant leur rôle important lors de l’élection présidentielle et tentant de légitimer leur position dans la campagne. Mais face à la déclaration d’Oligui Nguema, ces postures semblent désormais secondaires : le choix du président est clair et sans appel.

Une campagne clarifiée et unifiée

Avec ce message présidentiel, l’UDB, parti fondé et dirigé par Oligui Nguema, se présente désormais comme la seule formation politique directement soutenue par le chef de l’État. Les candidats peuvent aborder la bataille électorale avec un avantage moral et politique certain, tandis que le PDG doit repenser sa stratégie face à ce soutien explicite à un autre parti.

Un mot d’ordre : unité et détermination

Oligui Nguema a fixé le cap : l’UDB n’est pas seulement un parti parmi d’autres, c’est le projet politique qu’il incarne personnellement. Les “Bâtisseurs” se lancent dans la campagne avec discipline, clarté et détermination, portés par l’étendard présidentiel.

La chiffonerrie politique laisse place à un message limpide : dans cette campagne, le président a choisi son camp, et il n’y a qu’un seul enfant légitime pour porter son héritage politique.

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Gabon : 18 000 candidats prêts pour les élections législatives et locales

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À la veille du lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives et locales jumelées, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a fait le point à la presse sur les enjeux des scrutins des 27 septembre (1er tour) et 11 octobre (2e tour).

Au total, plus de 18 000 Gabonais briguent un mandat électoral, illustrant l’importance de ces élections qui marquent la fin de la transition ouverte après le coup d’État du 30 août 2023. Parmi eux, 1 600 candidats, titulaires et suppléants, convoitent les 145 sièges de députés, dont deux réservés pour la diaspora – une première historique pour le pays.

Les élections locales mobilisent 17 000 candidats pour les conseils municipaux et départementaux. Ces élus joueront un rôle clé, puisqu’ils éliront au suffrage indirect les maires, les présidents des assemblées départementales et les sénateurs.

La campagne se distingue par la prédominance des candidatures indépendantes. Sur plus de 105 partis, seule une vingtaine présentent des candidats. Les principaux duels se joueront entre le Parti démocratique gabonais (PDG), ex-parti unique, et l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), parti de l’actuel chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema.

Pour assurer la transparence, 1 500 observateurs nationaux et internationaux seront présents lors du dépouillement, aux côtés de la presse.

« Le 27 septembre ne sera pas seulement un jour de vote ; il sera l’illustration éclatante de la maturité démocratique de notre Nation », a déclaré Hermann Immongault, soulignant la responsabilité collective des Gabonaises et des Gabonais.

Ces élections représentent une étape majeure dans la recomposition du paysage politique gabonais et dans le retour complet à l’ordre constitutionnel.

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PDG vs UDB : Bilie-By-Nzé dénonce « on est en train de voler aux Gabonais le débat de fond »

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Libreville, 16 septembre 2025 – À la veille du lancement officiel de la campagne pour les élections législatives et locales, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, président du parti Ensemble pour le Gabon (EPG), était l’invité de Télé Africa. Il a dénoncé le quiproquo politique entre le PDG et l’UDB et alerté sur l’absence d’un véritable débat sur les enjeux nationaux.

Depuis plusieurs jours, les responsables de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) et du Parti Démocratique Gabonais (PDG) se concentrent sur la représentation du président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, également président fondateur de l’UDB. Pour Bilie-By-Nzé, ce débat ressemble à une bataille d’ego qui détourne l’attention des véritables préoccupations des Gabonais.

« Le débat national n’est pas un débat entre PDG et UDB. Ils n’ont qu’à régler leurs problèmes autour de leurs chefs. Ils ont un seul chef, qui s’appelle Oligi Nguema. Et quand j’entends des ministres de l’UDB dire qu’ils ne veulent pas du PDG, alors qu’en réalité des candidats sont investis conjointement par le PDG et l’UDB, on trompe les Gabonais », a-t-il dénoncé.

Selon lui, l’UDB est l’« enfant putatif » du président Oligui Nguema, du C.T.R.I et du PDG :

« Vous avez un enfant putatif qui refuse sa maman parce que la maman est rejetée de tous, mais qui accepte un père, alors que le père ne l’a pas fait tout seul. C’est ça la réalité de ce qui se joue aujourd’hui. »

Bilie-By-Nzé regrette que les véritables enjeux soient occultés :

« On est en train de voler aux Gabonais le débat de fond sur quel pays voulons-nous, sur le social, l’économie, le chômage, la vie chère. Tous ces thèmes qui intéressent les Gabonais ne font pas l’actualité. »

Pour l’EPG, la participation électorale vise à maintenir une opposition visible, même dans un Parlement vidé de sa substance par le régime présidentialiste :

« Nous n’avons pas aujourd’hui l’histoire ni la géographie pour imaginer présenter 145 candidats. Le nombre que nous investissons est suffisant pour constituer un groupe parlementaire et faire entendre notre voix à l’Assemblée nationale – et éventuellement au Sénat après les locales. »

L’EPG mise ainsi sur des victoires ciblées, renforçant sa présence politique et préparant l’avenir.

En conclusion, Bilie-By-Nzé lance un message clair : si le débat de chiffonnerie entre le PDG et l’UDB devait se prolonger, ce sont les véritables questions qui intéressent les Gabonais qui resteraient en suspens. Pour l’EPG, il s’agit d’ouvrir la voie à un dialogue politique plus constructif, centré sur les projets de développement et les solutions aux problèmes quotidiens, afin que les électeurs puissent enfin choisir des représentants porteurs d’un véritable programme pour le pays. Le premier tour des élections législatives et locales est prévu le 27 septembre 2025, une date à laquelle cette voix d’opposition espère se faire entendre et peser sur l’avenir politique du Gabon.

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