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Yêmï et Ola Energy : unies par l’unique énergie d’Octobre Rose

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Dans le cadre d’Octobre Rose 2025, placé cette année sous le thème « Unis par l’unique », l’émission Yêmï, dédiée à la santé publique sur Urban FM, a poursuivi sa campagne de sensibilisation en partenariat avec Ola Energy Gabon. Cette initiative conjointe a permis à une vingtaine de femmes du personnel d’Ola Energy de bénéficier d’une séance d’information suivie d’un dépistage précoce des cancers féminins, réalisé par l’association Les Blouses Blanches Citoyennes.

La rencontre, animée par le Dr Marcia Angue épouse Pemengoye, médecin conseil de l’émission, et Lops, présentatrice de Yêmï, s’est tenue le vendredi 10 octobre au siège d’Ola Energy, au quartier Louis, dans le premier arrondissement de Libreville. Un rendez-vous empreint d’écoute, de bienveillance et de pédagogie.

Pourquoi parler des cancers féminins ?

En ouverture, le Dr Angue a planté le décor avec une conviction partagée :

« Les cancers féminins, notamment ceux du sein et du col de l’utérus, figurent parmi les plus fréquents. En parler, c’est sauver des vies. Chaque dépistage précoce est une victoire. »

L’édition 2025 d’Octobre Rose met en avant la force de chaque parcours individuel : derrière chaque dépistage, il y a une histoire, une famille, un espoir.

Rappelant l’importance d’une hygiène de vie équilibrée, la médecin a ajouté :

« Une bonne alimentation est notre meilleure arme contre le cancer, et le sport, notre allié contre les cancers féminins. »

Cette approche s’inscrit dans le concept S.A.S (Sommeil, Alimentation et Sport), cher à l’émission Yêmï, diffusée du lundi au vendredi à 11h sur Urban FM. Un triptyque de prévention que l’équipe s’efforce d’incarner à travers chaque épisode.

Comprendre et prévenir

Le Dr Angue a ensuite expliqué, avec des mots simples, la nature du cancer : une maladie liée à la transformation anormale de cellules, qui deviennent capables d’envahir d’autres organes.

Elle a distingué deux grandes catégories de facteurs de risque :

▪︎ Les non modifiables : le sexe, l’âge, ou la prédisposition génétique ;

▪︎ Les modifiables, responsables de près de 75 % des cas : surpoids, déséquilibre hormonal, consommation excessive d’alcool — un phénomène préoccupant au Gabon —, tabagisme, ou exposition à certaines radiations.

Concernant le cancer du col de l’utérus, la médecin a rappelé le rôle du papillomavirus humain (HPV) et les comportements à risque : rapports sexuels non protégés, partenaires multiples, tabagisme ou immunité affaiblie par le VIH.

Signes d’alerte et dépistage

Les participantes ont été sensibilisées aux signes qui doivent alerter :

▪︎ Saignements vaginaux anormaux ;

▪︎ Pertes inhabituelles ou malodorantes ;

▪︎ Douleurs pendant les rapports ;

▪︎ Menstruations longues ou abondantes.

Le Dr Angue a également rappelé les recommandations nationales de dépistage :

▪︎ À partir de 20 ans : examen clinique annuel ;

▪︎ Dès 40 ans avec facteurs de risque : mammographie tous les deux ans ;

▪︎ À partir de 50 ans : mammographie et échographie mammaire tous les deux ans.

Pour le col de l’utérus : toute femme sexuellement active ou dès 25 ans : inspection visuelle et test HPV tous les deux ans.

Ces gestes simples, parfois négligés, constituent pourtant la première ligne de défense contre les cancers féminins.

Apprendre à se connaître : l’autopalpation

Moment fort de la séance : l’atelier pratique sur l’autopalpation mammaire, guidé par le Dr Angue.
Les participantes ont découvert les méthodes verticale, radiale et circulaire pour apprendre à identifier les anomalies. Un exercice concret, libérateur, qui redonne aux femmes le pouvoir de se connaître et d’agir à temps.

Une entreprise engagée

Cette masterclass santé, organisée dans le cadre de la politique RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise) d’Ola Energy, illustre l’engagement concret de l’entreprise envers le bien-être des femmes et la prévention. Sous l’impulsion de son Directeur Général, Mourad Baccari, Ola Energy affirme que la responsabilité sociale ne se limite pas à des mots, mais se traduit par des actions tangibles et durables.

Pour marquer le lancement de la campagne Octobre Rose, l’entreprise avait également communiqué sur ses réseaux sociaux dès le 1er octobre :

« À l’occasion d’Octobre Rose, OLA Energy réaffirme son engagement aux côtés des femmes, des familles et des professionnels de santé dans la lutte contre le cancer du sein. Sensibiliser, informer, soutenir : chaque geste compte. »

À travers cette initiative, Ola Energy Gabon démontre que l’énergie n’est pas seulement une affaire de moteurs : elle est aussi celle du cœur, de la solidarité et de la responsabilité humaine.

Après l’événement Pepo for Boobs, cette nouvelle étape confirme la volonté de Yêmï d’aller au contact du public, au-delà des studios, pour diffuser des messages de santé essentiels. Une démarche qui illustre parfaitement l’esprit d’Octobre Rose 2025 : une mobilisation collective unie par l’énergie de la prévention et de l’amour de la vie.

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TAKAD 2025 : les distinctions africaines font escale à Abidjan le 27 décembre prochain

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Libreville, 18 octobre 2025 – Les TAKAD 2025 (The African Kotas Awards Distinctions) se tiendront le 27 décembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire. L’annonce a été faite par le président du comité d’organisation, Hercule Nzé Souala, lors d’un point de presse tenu le vendredi 17 octobre à Akanda, dans le nord de Libreville.

Né au Gabon sous le nom de Kotas Awards, l’événement est désormais panafricain, visant à valoriser toutes les sphères de la société africaine, de la culture au sport, en passant par l’économie, les affaires et le leadership politique.

« Nous ne pouvons pas espérer une Afrique grande si nous ne valorisons pas ceux qui font la fierté du continent africain. C’est pour cela que nous allons à Abidjan pour récompenser les élites africaines », a déclaré M. Nze Souala.

Une portée continentale et sociétale

Pour cette sixième édition, 17 pays africains seront représentés, touchant un public estimé à 700 millions de personnes. Artistes, humoristes, entrepreneurs, sportifs et acteurs sociaux sont déjà inscrits sur www.takad.online, avec plus de 700 candidatures.

Le vote du public, ouvert le 1er novembre, désignera le grand gagnant, baptisé « TAKAD d’Or », qui recevra 25 millions de FCFA.

« Les nominés doivent appeler leurs fans à voter et à multiplier les votes pour eux », a précisé Hercule Nze Souala, ajoutant que « toute grande initiative demande du courage ».

Des distinctions qui reflètent la diversité africaine

Parmi les personnalités honorées : Chefs d’État comme Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Alassane Dramane Ouattara (Côte d’Ivoire), hommes d’affaires influents tels qu’Aliko Dangote et Tony Elumelu, ainsi que icônes culturelles et sportives comme Didier Drogba, Magic System, Samuel Eto’o et Pierre Claver Akendengué.

Une équipe gabonaise aux commandes

L’équipe fondatrice reste à la coordination, avec Francky Obiang, Prince Boussombo, et Black-Choco, animatrice principale des Kotas Awards, maintenue à la présentation. Elle a lancé un appel à la solidarité entre acteurs culturels gabonais, invitant à adopter l’esprit de compétition continentale.

Pour Hercule Nze Souala, les TAKAD représentent une “Coupe d’Afrique des Nations” de la réussite africaine, célébrant artistes, entrepreneurs et leaders. Depuis 2018, plus de 300 acteurs culturels gabonais ont été récompensés.

Les TAKAD 2025 s’annoncent ainsi comme l’un des plus grands rendez-vous culturels et sociétaux africains de l’année, mêlant prestige, innovation et fierté panafricaine.

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Black History Arts : Afrik’an Legend attendu au Musée National pour un concert exclusif

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Libreville, 16 octobre 2025 – Le 31 octobre prochain, le Musée National du Gabon se prépare à accueillir un événement musical d’exception avec le retour sur scène du groupe Afrik’an Legend. Porteur du style Ikoku Vibe, le groupe incarne une fusion harmonieuse de chant, de danse et d’expression culturelle gabonaise, inspirée des rythmes et symboles identitaires du pays. Cette approche singulière met en lumière le rythme Ikoku, véritable signature artistique qui distingue Afrik’an Legend sur la scène musicale africaine.

Inscrit dans le cadre du concept Black History Arts, initié par No, ce rendez-vous culturel met à l’honneur des artistes dont le talent et la prestance contribuent à célébrer la créativité et la mémoire des cultures africaines. Après le passage remarqué de Tris, c’est donc au tour d’Afrik’an Legend de faire vibrer la scène du Musée National à la fin du mois d’octobre.

Avec une capacité limitée à 100 places, le concert s’annonce intimiste, promettant une connexion directe entre le groupe et son public. La billetterie ouvre le 20 octobre, avec des tarifs fixés à 10 000 FCFA pour les places simples et 25 000 FCFA pour les places VIP. Les réservations peuvent être effectuées aux numéros 074 36 07 83 et 065 66 14 97.

Loin d’un spectacle ordinaire, cette soirée offrira l’occasion au public de (re)découvrir les titres phares du groupe, à l’instar de C’est comment ? Mughangu ou Terminus, tout en savourant des créations inédites et plusieurs surprises scéniques soigneusement préparées. L’événement promet de conjuguer performance artistique et immersion culturelle, dans une atmosphère à la fois festive et profondément enracinée dans les sonorités gabonaises.

Fort d’un rayonnement international et d’un ancrage affirmé dans la scène nationale, Afrik’an Legend poursuit son ascension. Après une prestation remarquée à Dubaï aux côtés de Fally Ipupa, le groupe réaffirme sa volonté de porter haut la musique gabonaise, en explorant de nouvelles sonorités tout en restant fidèle à l’esprit Ikoku.

Présenté sous la forme d’un concert privé, le show du 31 octobre s’annonce comme une expérience musicale rare, mêlant émotion, énergie et authenticité. Il marquera une nouvelle étape dans la vision artistique d’Afrik’an Legend, celle d’un collectif déterminé à faire du rythme Ikoku un ambassadeur culturel du Gabon et un vecteur de fierté sur les scènes du monde entier.

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Gabon : AREF et l’USTM lancent un programme de formation pour jeunes chercheurs en santé

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Libreville, 15 octobre 2025 – Le Centre Gabonais de l’Innovation (CGI), situé au quartier Batterie 4 dans le premier arrondissement de Libreville, a accueilli le lundi 13 octobre, le lancement du Programme francophone de rédaction de demandes de subvention de l’Africa Research Excellence Fund (AREF). Organisée en partenariat avec l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), cette initiative s’inscrit dans la politique nationale qui place la recherche et l’innovation au cœur du développement du Gabon.

La cérémonie a réuni le recteur de l’USTM, Pr Raphaël Bikanga, les représentants de l’AREF, ainsi que Georgette Ngabolo épouse Mapaga, Secrétaire générale du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a lu l’allocution du ministre empêché.

La recherche, un enjeu stratégique pour le Gabon

Dans son allocution lue par la secrétaire générale, le ministre a rappelé l’importance de la recherche dans le développement national :

« Le financement de la recherche demeure l’un des défis majeurs pour nos universités et institutions scientifiques. Dans un contexte mondial compétitif, la capacité à rédiger des projets de qualité et à mobiliser des ressources constitue une compétence incontournable. »

Il a également insisté sur la dimension transformative du programme :

« Ce programme a pour objectif de doter nos chercheurs et institutions d’outils pour transformer leurs idées en projets compétitifs, en parfaite cohérence avec la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, qui place la recherche et l’innovation au cœur du Plan National de Croissance et de Développement. »

Le ministre a enfin rappelé que l’atelier dépasse la simple dimension technique :

« Au-delà de la formation, cet espace favorisera le réseautage, les échanges et la collaboration, pour créer de nouvelles dynamiques de recherche transnationales et renforcer les synergies entre universités, centres de recherche, bailleurs et partenaires techniques. »

Former des chercheurs compétitifs à l’international

Le programme AREF cible principalement les jeunes chercheurs en santé et sciences biomédicales, doctorants récents ou titulaires d’un master, employés dans des universités ou centres de recherche reconnus en Afrique subsaharienne.

La formation, qui se déroule du 13 au 17 octobre, se fait à la fois en présentiel et en ligne, avec huit sessions interactives de trois heures chacune. Les participants, issus de diverses institutions gabonaises telles que l’USTM, le CIRMF, l’IMIPDG, l’USS, le CHUMFEJE et le CERMEL de Lambaréné, incluaient également des docteurs et doctorants venus de pays comme la République Démocratique du Congo, la Centrafrique, ainsi que des experts sénégalais, illustrant la dimension internationale et collaborative du programme.

Au cours des sessions, les participants rédigent une mini-proposition de subvention et s’exercent à l’évaluation par les pairs. Les thématiques abordées incluent l’identification de niches de recherche, la formulation de questions scientifiques pertinentes, et la compréhension des mécanismes de financement internationaux.

Le Pr Raphaël Bikanga a souligné l’importance stratégique de ce programme :

« Nos chercheurs pourront désormais compétir à armes égales avec d’autres continents et faire entendre la voix d’une recherche africaine enracinée dans nos réalités mais ouverte sur le monde. »

Un soutien concret aux jeunes chercheurs

Au terme d’un processus de sélection rigoureux, 23 chercheurs issus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne bénéficieront d’un appui financier pour mener à bien leurs projets. Le Dr Judicaël Obama Nkoghe, maître de cérémonie, a qualifié cette initiative de véritable opportunité stratégique pour le développement des compétences scientifiques africaines :

« La recherche post-électorale et scientifique est un enjeu majeur pour le développement du continent et de la sphère francophone. »

Il a également plaidé pour la création d’une agence nationale de la recherche au Gabon, afin de structurer davantage le soutien aux scientifiques et à leurs projets.

Vers un partenariat AREF–USTM

Des discussions sont en cours pour formaliser un partenariat entre l’AREF et l’USTM, visant à promouvoir l’émergence de jeunes chercheurs compétitifs en Afrique francophone. Bien qu’aucun accord officiel ne soit encore signé, cette initiative constitue un signal fort pour la recherche gabonaise, en phase avec la dynamique continentale de professionnalisation de la recherche et d’accès aux financements internationaux.

Comme l’a rappelé Dr Dawn Duke, Responsable du développement des chercheurs AREF :

« Du financement d’études révolutionnaires à la création de réseaux reliant les scientifiques africains à l’échelle mondiale, AREF continue de respecter sa mission : catalyser l’excellence et l’innovation en recherche à travers l’Afrique. »

Avec ce programme, le Gabon se positionne comme acteur clé de la science africaine, promouvant l’excellence scientifique et plaçant la recherche au service du développement durable du pays et du continent.

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