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Sergeo Polo chante l’amour !
Sergeo Polo est un romantique. Une réputation qui lui colle à la peau depuis l’entame de sa carrière ( 1996 ). En effet, l’artiste Camerounais, se plaît à chanter à l’amour au point d’en faire le sujet phare de ses écrits.
On pourrait l’appeler Mister Love. Un pseudonyme qu’il porterait merveilleusement bien. Au Cameroun, il se fait par contre appeler de temps à autre ” le chanteur de charme “.
Né musicalement dans les années 90, Sergeo Polo a beaucoup été influencé par les musiques fiévreuses de l’époque : le zouk et le slow. Des musiques dont l’amour est le sujet dominant. C’est en écoutant les plus grands crooners de ces musiques que Sergeo en est devenu fan. Passé du statut de mélomane à celui d’artiste, le chanteur ne pouvait que surfer sur cette vague. L’amour que Sergeo Polo nous chante depuis près de 25 ans, est représenté par des titres comme : Amour et Folie, Pardonne moi et Solantine. Le dernier titre cité est le plus connu.
Fidèle à son style, l’artiste poursuit sa carrière et continue de faire vibrer les coeurs. Son dernier album en date ” Pour Toi “, sorti en 2019, le confirme.
Mihi…

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Moabi / Élections législatives et locales : commissions électorales sous contrôle de l’UDB – Rinanzala au cœur de la suspicion

À quelques jours des élections législatives et locales prévues le 27 septembre, la campagne électorale s’ouvre dans un climat tendu dans le département de la Douigny. Si les candidats se préparent à la bataille des urnes, c’est la composition des commissions électorales qui concentre déjà les critiques.
Selon plusieurs sources locales, du président de commission jusqu’au dernier membre, les postes clés sont occupés par les cadres et militants de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). Ce qui inquiète davantage, c’est que la majorité de ces membres proviennent d’un seul et même village : Rinanzala, fief du vice-président de la République et figure centrale de l’UDB, Séraphin Moundounga.
Cette concentration du pouvoir électoral entre les mains d’une seule formation politique et d’une seule communauté villageoise soulève de sérieuses questions sur l’équité du processus.
« Pourquoi un seul village se retrouve-t-il en charge de l’ensemble du processus électoral ? Dans quel intérêt ce choix exclusif a-t-il été fait ? », s’interroge un habitant de Moabi.
Des irrégularités signalées
Selon nos sources, les listes des membres des bureaux de vote révèlent de graves anomalies. Plusieurs personnes inscrites n’auraient jamais suivi la formation obligatoire, alors que d’autres qui y ont participé ne figurent pas sur ces listes. Ces incohérences soulèvent des questions sur la fiabilité et la légitimité du processus de nomination des agents électoraux. Pour certains, il s’agit d’un signal inquiétant qui pourrait mettre en péril la transparence du scrutin et alimenter les suspicions sur une possible partialité dans la conduite des élections.
Un discours officiel en décalage avec la réalité
Ces constats contrastent avec les déclarations du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, également président de la CNOCER. Dans une interview accordée au quotidien national L’Union, il présentait ces élections comme « un modèle de rigueur et de démocratie », affirmant que les critiques n’étaient pas fondées :
« Ce n’est pas seulement un objectif, c’est une exigence républicaine. Les très hautes instructions du Président de la République, réitérées lors du conseil des ministres du 8 septembre 2025, sont claires : garantir des élections crédibles, transparentes et apaisées. Nous avons l’obligation morale, institutionnelle et politique de faire de ce processus un modèle de rigueur et de démocratie. »
Pour de nombreux acteurs locaux, la réalité sur le terrain semble pourtant s’éloigner de cette promesse de transparence.
Un enjeu national majeur
Ces élections sont cruciales pour le pays : 145 sièges de députés sont à pourvoir pour les législatives, ainsi que 972 sièges de conseillers départementaux, 1 423 sièges de conseillers municipaux et 683 sièges de conseillers d’arrondissement. L’organisation du scrutin et la neutralité des organes de supervision seront déterminantes pour garantir des résultats acceptés par tous.
Dans la Douigny, la pression monte et les appels se multiplient pour que les autorités revoient la composition des commissions électorales afin de restaurer la confiance et éviter toute contestation post-électorale.
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Législatives et locales 2025 : un face-à-face décisif entre Bilie-By-Nze et Oligui Nguema sur la crédibilité du processus électoral

Libreville, 19 septembre 2025 – À plus d’une semaine du premier tour du double scrutin législatif et local prévu le 27 septembre 2025, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience au Palais du Bord de mer Alain-Claude Bilie-By-Nze, président du parti Ensemble pour le Gabon (EPG). Cette rencontre s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État de favoriser un processus électoral apaisé, inclusif et respectueux des principes démocratiques.
Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’audience était l’occasion de porter directement au président de la République les préoccupations exprimées la veille, lors d’une conférence de presse au ton particulièrement ferme. L’ancien Premier ministre a rappelé que l’EPG présente une vingtaine de candidats répartis dans six provinces et que ceux-ci doivent pouvoir concourir dans un climat d’équité et de transparence.
« Les élections présidentielles étant désormais derrière nous, le pays est pleinement engagé dans le processus des élections législatives. (…) En tant que leader de l’opposition gabonaise, j’assume pleinement ma place et mon rôle. Dans une République, chacun doit pouvoir jouer sa partition et contribuer au fonctionnement de la démocratie », a-t-il déclaré à l’issue de son entretien avec le Chef de l’État.
Des critiques précises sur l’organisation du scrutin
Lors de sa conférence de presse du 17 septembre, Bilie-By-Nze avait tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’il considère comme de « graves irrégularités » dans l’organisation des élections. Il a notamment pointé :
▪︎ la publication tardive des listes définitives de candidats, en violation du délai légal de 30 jours avant le scrutin ;
▪︎ l’absence de chiffres précis sur le nombre d’électeurs inscrits, globalement et par circonscription, qui compromet la transparence ;
▪︎ le flou persistant sur le financement public des campagnes, qui défavorise les indépendants et les petites formations ;
le choix de la date du scrutin, jugé « inapproprié » car en pleine rentrée scolaire, au risque de désorganiser le système éducatif en mobilisant de nombreux enseignants-candidats.
« Si les autorités veulent une démocratie de façade, nous ne jouerons pas ce jeu. Nous voulons que la loi soit respectée, que les conditions soient clarifiées et que tous les compétiteurs partent à égalité », avait-il averti.
Dialogue et appel au vivre-ensemble
En réponse, le président Oligui Nguema a réaffirmé son engagement en faveur de la consolidation de la démocratie et de l’organisation d’élections libres et inclusives. Il a salué la franchise des échanges avec l’opposition et souligné l’importance du dialogue politique comme outil de cohésion nationale.
Cette rencontre, qui intervient à quelques jours du premier tour et à moins d’un mois du second tour prévu le 11 octobre 2025, pose les jalons d’un processus électoral que le pouvoir veut crédible et apaisé. Elle met également en lumière une opposition décidée à maintenir la pression pour garantir le respect des règles du jeu démocratique.
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«Je n’ai qu’un seul enfant : l’UDB » : Oligui Nguema tranche dans la chiffonerrie politique PDG vs UDB

À l’aube de la campagne des élections législatives et locales du 27 septembre, la scène politique gabonaise semblait plongée dans une chiffonerrie sans fin entre le Parti Démocratique Gabonais (PDG) et l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). Mais une déclaration du président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, chef de fil et président fondateur de l’UDB, a mis fin à toute ambiguïté et fixé le cap de cette campagne.
L’UDB, le parti d’Oligui Nguema
Lors du lancement officiel de la campagne de l’UDB, le président de la République a été clair et sans détour :

« Je n’ai qu’un seul enfant : l’Union Démocratique des Bâtisseurs. »
Cette phrase, simple mais lourde de sens, a dissipé toutes les spéculations sur l’allégeance du chef de l’État. Alors que le PDG cherchait à se présenter comme le prolongement naturel de la présidence, Oligui Nguema a naturellement choisi son propre parti, l’UDB, comme son unique projet politique.
Quand les mots présidentiels font la loi
Durant la campagne préélectorale, Mays Mouissi, secrétaire général de l’UDB, avait déjà affirmé :
« Brice-Clotaire Oligui Nguema n’a qu’un seul parti, un seul président, un seul parti. »
Ses propos trouvent désormais un écho direct et définitif dans la bouche du président fondateur lui-même.
Du côté du PDG, les réactions avaient été vigoureuses. Angélique Ngoma et Carmélia Ntoutoume Leclercq avaient insisté sur l’héritage historique et l’esprit du parti, rappelant leur rôle important lors de l’élection présidentielle et tentant de légitimer leur position dans la campagne. Mais face à la déclaration d’Oligui Nguema, ces postures semblent désormais secondaires : le choix du président est clair et sans appel.
Une campagne clarifiée et unifiée
Avec ce message présidentiel, l’UDB, parti fondé et dirigé par Oligui Nguema, se présente désormais comme la seule formation politique directement soutenue par le chef de l’État. Les candidats peuvent aborder la bataille électorale avec un avantage moral et politique certain, tandis que le PDG doit repenser sa stratégie face à ce soutien explicite à un autre parti.
Un mot d’ordre : unité et détermination
Oligui Nguema a fixé le cap : l’UDB n’est pas seulement un parti parmi d’autres, c’est le projet politique qu’il incarne personnellement. Les “Bâtisseurs” se lancent dans la campagne avec discipline, clarté et détermination, portés par l’étendard présidentiel.

La chiffonerrie politique laisse place à un message limpide : dans cette campagne, le président a choisi son camp, et il n’y a qu’un seul enfant légitime pour porter son héritage politique.