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Richard Bona explique pourquoi le Bikutsi est en perte de vitesse
Pourquoi le Bikutsi ne rencontre plus un grand succès ? Telle est la question que le célèbre instrumentiste Camerounais, Richard Bona, se pose. En se posant la question, l’artiste tente d’y répondre en interrogeant l’histoire, lors d’un live sur la toile.

Classé au rang des musiques les plus populaires au Cameroun, depuis sa mise en lumière par Messi Martin dans les années 70, le Bikoutsi connaît depuis quelques temps un succès international peu reluisant. Aujourd’hui, nous sommes bien loin de sa période la plus faste : année 70-90. En effet, durant cette période, le Bikoutsi faisait parler de lui à travers le succès rencontré par ses artistes.
Selon certaines indiscrétions, ce succès était principalement basé sur le message des chansons et la qualité des textes. Comparativement aux anciens, la nouvelle génération aborde des sujets qui renvoient le plus souvent au bas de la ceinture. Et cela serait la raison de la perte de vitesse du Bikoutsi.
La raison de la perte de vitesse du Bikoutsi
Une nouvelle génération représentée par Lady Ponce, Mani Bella ou encore Olivia Beyene sont les nouveaux visages du rythme Bikoutsi. Ces demoiselles et la quasi-totalité des autres artistes ont bien du mal à garder allumé la torche laissée par les pionniers. Si certaines figures de proues de la scène musicale Camerounaise n’arrivent pas à s’exprimer clairement sur le sujet, au non d’un amour incontrôlé pour cette musique, Richard Bona, à quant à lui décidé de s’exprimer avec des mots qui raisonnent comme un son de cloche, depuis le 24 octobre dernier. Il s’est principalement attaqué aux textes des artistes, tout en signalant qu’ils ” ne sont pas inspirants “.
<< Il chante des obscénités. Ne me demandez pas à moi de chanter n’importe quoi ! Messi Martin ne chantait pas des bêtises comme ça. >> dit-il. Il enfonce le clou en lâchant quelques mots qui sortent des textes de certains artistes : << La cha… a fait. Le caleçon a fait quoi chez moi… >>. Richard Bona pense que le Bikutsi retrouvera ses lettres de noblesse quand les jeunes artistes auront décidé de marcher sur les pas des anciens. En réponse à sa réaction, certains internautes n’hésitent pas à sortir un argument qui s’oppose au sien : ” le sexe est vendeur “. Une vérité implacable qui n’a “malheureusement” pas encore touché le Bikutsi, vu que ses artistes les plus représentatifs peinent à rencontrer le succès, en dehors du Cameroun.
Mihi…

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Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».
« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »
Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »
L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».
Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.
Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».
Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.
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Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.
Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :
▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025
▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025
À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :
« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »
Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.
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Centre hospitalier régional de Mouila : alerte sur un hôpital à la dérive

Le Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM), censé être une référence sanitaire dans la province de la Ngounié, est aujourd’hui au centre de graves dysfonctionnements. Selon plusieurs témoignages concordants relayés par Gabon Actu, l’établissement souffre d’une gouvernance défaillante, marquée par la magouille, le laxisme et l’impunité, au détriment des usagers et du personnel.
L’enquête signale notamment des dépenses somptuaires et des doublons de factures liés à l’achat d’équipements médico-techniques. Une pratique orchestrée par quelques initiés qui profiteraient du système, pendant que les agents hospitaliers ne perçoivent plus leurs primes de garde, de responsabilité ou leur quote-part.
Cette gestion opaque alimente une crise de trésorerie persistante. Résultat : les bus de transport du personnel sont inexistants, rendant leurs déplacements difficiles. Les rares ambulances encore présentes sont hors service depuis plusieurs mois, limitant fortement la capacité d’intervention du centre.
Autre dérive inquiétante : la complaisance supposée de certains syndicalistes, accusés de rester silencieux face aux abus en échange de privilèges, dont l’appropriation de véhicules de service. Une situation qui pèse lourdement sur le moral du personnel et nuit à la qualité des soins.
Tant que ces pratiques perdureront, les chances de redressement du CHREM restent minces. Le risque est grand de voir cet hôpital sombrer davantage, au détriment du droit fondamental des populations à un accès équitable à la santé.