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RGEDD – Opération Plage Propre : 600 kg de déchets collectés à l’arboretum Raponda Walker

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Face à la pollution croissante des écosystèmes côtiers et forestiers du Gabon, une initiative d’envergure a été menée pour redonner à l’arboretum Raponda Walker son éclat naturel. Le samedi 1er février, l’ONG Réseau Gabonais pour l’Environnement et le Développement Durable (RGEDD), en collaboration avec l’armée française au Gabon et plusieurs partenaires locaux, a orchestré une vaste opération de nettoyage. Objectif : débarrasser la plage et la forêt des déchets accumulés et sensibiliser les citoyens à l’urgence d’une gestion responsable des déchets.

Une mobilisation citoyenne et militaire

Le samedi 1er février, 157 volontaires, issus de diverses organisations – SOBRAGA, ANPN, Clean Africa, ainsi que des militaires français et des bénévoles engagés – ont répondu à l’appel pour débarrasser la zone de ses nombreux déchets. Grâce à cette mobilisation, près de 600 kg de détritus ont été collectés, allant des bouteilles en plastique et canettes aux déchets en verre et autres résidus laissés par les visiteurs et les marées.

Aperçu des volontaires lors du nettoyage de l’Arboretum Raponda Walker.

L’initiative a également bénéficié d’un soutien logistique de taille : l’armée française a mis à disposition un hélicoptère pour transporter les déchets jusqu’à une benne de Clean Africa, garantissant ainsi leur acheminement vers un centre de traitement.

Vue de l’hélicoptère de l’armée française lors du nettoyage de la plage Raponda Walker.

Une action qui s’inscrit dans la durée

RGEDD n’en est pas à sa première intervention sur ce site. L’ONG mène régulièrement des opérations de nettoyage à l’Arboretum Raponda Walker et s’attaque également à d’autres espaces naturels, tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays, depuis plusieurs années. Son engagement s’inscrit dans une démarche continue de protection de l’environnement et de sensibilisation des populations locales.

L’urgence environnementale mise en lumière

Si l’opération a permis d’améliorer l’état de la plage et de sensibiliser les participants, elle a aussi mis en évidence un problème de fond : la pollution chronique des espaces naturels. La forte présence de plastiques souligne l’urgence d’une meilleure gestion des déchets et d’une réduction des produits à usage unique.

Une partie des 600 kg de déchets collectés à l’Arboretum Raponda Walker par le RGEDD et ses partenaires.

Selon l’ONG RGEDD, cette initiative doit être suivie d’actions durables, notamment :
Renforcer les campagnes de sensibilisation sur la réduction des plastiques jetables.
Développer des programmes éducatifs pour encourager la gestion responsable des déchets.
Multiplier les opérations de nettoyage pour un impact sur le long terme.

Un engagement citoyen fort

Parmi les bénévoles, Roméo Nzigou témoigne :
“Voir autant de déchets dans un cadre aussi magnifique était choquant. Cette opération m’a fait prendre conscience de l’urgence d’agir et de la responsabilité de chacun dans la préservation de notre environnement.”

Roméo Nzigou, bénévole en casquette noire, participe activement au nettoyage de l’Arboretum Raponda Walker.

Un appel à l’engagement citoyen

Face à cette réalité, l’ONG RGEDD invite les citoyens à rejoindre ses actions et à s’engager pour la préservation de l’environnement.
➡ Pour devenir bénévole, un groupe WhatsApp a été mis en place : Lien d’inscription.
💚 Pour soutenir financièrement l’ONG, des dons peuvent être faits via PayPal : paypal.me/ONGRGEDD?locale.

Une photo de famille, capturée à l’issue du nettoyage de l’Arboretum Raponda Walker, immortalise cet acte de solidarité.

L’opération Plage Propre n’est qu’une étape parmi d’autres. RGEDD entend poursuivre ses actions pour la sauvegarde des écosystèmes du Gabon et appelle à une mobilisation collective pour préserver durablement notre patrimoine naturel.

La rédaction / RGEDD

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Lekindou, territoire oublié : plus de 50 ans d’indifférence d’État

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Aux confins du Gabon, à la frontière avec la République du Congo, le village de Lekindou crie son indignation. Ce cri vient de loin. D’un demi-siècle d’oubli, d’un demi-siècle de promesses creuses, d’un demi-siècle sous le règne de deux présidents issus d’une même famille. Cinquante années à attendre l’eau potable, des soins de base, une école décente, une route carrossable. En vain.

« Sommes-nous des Gabonais comme les autres ? », interroge un habitant, la voix étranglée. À Lekindou, on ne cherche pas des privilèges, mais simplement le droit à la dignité.

Une frontière comme miroir du pays… terni

Situé sur l’axe Mourembou–Malinga, Lekindou est l’une des portes du pays. Et pourtant, il ne reflète ni puissance ni souveraineté. La gendarmerie, censée garantir l’autorité de l’État, n’a pas de caserne : ses agents logent chez l’habitant. Les deux écoles — publique et protestante — menacent de s’effondrer. Et le dispensaire ? Un bâtiment vide, qui n’a de sanitaire que le nom.

« Ici, si une femme fait une hémorragie ou si un enfant fait une crise, on l’installe sur une moto, on prie, et on roule vers Malinga ou Mouila », rapporte une habitante. Une réalité qui choque, indigne, révolte — à juste titre.

La République a-t-elle des enfants illégitimes ?

L’indignation est d’autant plus grande que les habitants ont l’impression d’être volontairement ignorés. « Nous avons toujours soutenu le pouvoir, mais nous restons invisibles. Il faut avoir un oncle ministre pour exister dans ce pays ? », s’emporte un ancien du village.

Un jeune enseignant confie, sous anonymat : « Je travaille dans une école sans tableau ni craie, je dors dans une pièce sans électricité, je soigne mes élèves à la foi. Et pourtant, je suis fonctionnaire de la République. »

Un regard désormais tourné vers le nouveau pouvoir

Un cadre de la diaspora originaire de Lekindou, aujourd’hui en poste à Libreville, y retourne chaque grande période estivale. Son constat est amer :
« Ce que je retrouve à chaque retour, c’est le même décor : poussière, boue, silence administratif. Depuis l’époque d’Omar Bongo jusqu’à Ali Bongo, rien n’a été fait ici. Nous n’avons récolté que de l’indifférence. »

Aujourd’hui, tous les regards se tournent vers les nouvelles autorités. Car il ne s’agit plus de rattraper le temps perdu, mais d’agir, et vite. Lekindou attend. Et cette attente est une colère contenue, prête à éclater.

« Qu’on ne vienne plus nous chanter la République si elle ne descend jamais jusqu’à nous », glisse une habitante. Les mots sont durs, mais justes. Lekindou ne demande pas l’aumône. Lekindou demande la justice, l’équité, le respect.

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Dr Marcia Angue, voix humaniste et inspiratrice de la santé au féminin — Candidate phare des Awards de la Femme Gabonaise 2025

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Libreville, juillet 2025 – Le compte à rebours est lancé. Ce 31 juillet la salle de conférence de l’immeuble Arambo, accueillera la toute première édition des Awards de la Femme Gabonaise, une cérémonie inédite dédiée à l’audace, au leadership et à l’inspiration que portent les femmes dans la construction du Gabon d’aujourd’hui et de demain. Porté par Gabon Leadership et Eden Vision, avec l’appui du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, cet événement met en lumière des parcours féminins remarquables dans des secteurs clés du développement.

Dans la catégorie Santé, deux figures de premier plan s’illustrent : Dr Stéphanie Ngoua, dermatologue et vénéréologue, connue pour son action auprès des personnes atteintes d’albinisme via l’association ALBA, et Dr Marcia Angue épouse Pemengoye, qui incarne une médecine humaine, rigoureuse et profondément engagée.

Une femme de terrain, de science et de transmission

Chirurgienne, experte judiciaire, ancienne Directrice Médicale de l’hôpital de campagne du Stade, ex-conseillère technique au ministère de la Santé, ancienne Directrice Générale Adjointe du CHU de Libreville, Dr Marcia Angue brille par sa rigueur et sa vision stratégique. Appréciée pour sa capacité à piloter des projets complexes, elle est saluée comme une professionnelle respectée, à l’écoute des équipes et porteuse de solutions durables.

Au-delà des institutions, elle est présidente de l’ONG Les Blouses Blanches Citoyennes (BBC), organisation non gouvernementale, apolitique, à caractère associatif et à but non lucratif, régie par la loi n° 35/62 du 10 décembre 1962 et les textes subséquents. Fondée par un collectif de femmes médecins, d’autres professionnelles de santé et de citoyennes engagées, l’ONG BBC a pour mission d’apporter des soins de santé de qualité par la mise en œuvre de programmes de médecine de proximité dans les zones à faible couverture médicale – qu’elles soient urbaines, périurbaines ou rurales – à travers des caravanes médicales gratuites.

Par ses actions sur le terrain, l’ONG BBC constitue une véritable plateforme dédiée à la promotion du leadership féminin dans le secteur de la santé.

Chaque semaine, dans l’émission Yêmï sur Urban FM, Dr Marcia Angue intervient également comme médecin-conseil, vulgarisant la médecine avec clarté et bienveillance, pour informer et sensibiliser un large public.

Une vision ancrée dans la foi, la transmission et le courage

Présente sur le terrain, influente dans les politiques publiques, investie dans la formation des jeunes générations, Dr Marcia Angue épouse Pemengoye incarne une vision renouvelée de la médecine au Gabon : plus humaine, plus proche, plus engagée.

« Cette nomination représente bien plus qu’une reconnaissance personnelle. Elle honore toutes les femmes qui œuvrent dans l’ombre pour bâtir une santé plus équitable. C’est aussi un appel à ouvrir la voie à une nouvelle génération de femmes qui soignent, dirigent et innovent. »

Elle adresse également un message fort à la jeunesse :

« Croyez en votre potentiel, formez-vous, osez. Le Gabon a besoin de vous. Avec foi en Dieu et travail, tout est possible. »

Comment voter ?

Pour soutenir Dr Marcia Angue dans la catégorie Santé, rendez-vous sur la page Facebook Les Awards de la Femme Gabonaise et écrivez “Dr Marcia Angue” en commentaire sous la publication dédiée.

Ce jeudi 31 juillet, à Arambo, Dr Marcia Angue épouse Pemengoye s’apprête peut-être à écrire une nouvelle page de son parcours d’exception… et à faire rayonner encore un peu plus la voix des femmes dans le système de santé gabonais.

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Présidentielle en Côte d’Ivoire : Ouattara, la candidature de trop ?

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À 83 ans, Alassane Ouattara a annoncé mardi sa candidature à un quatrième mandat présidentiel, relançant une polémique politique et juridique dans un pays où les tensions restent vives.

« Ce nouveau mandat sera celui de la transmission générationnelle », a-t-il affirmé, promettant la consolidation des acquis. Mais alors que la Constitution de 2016 avait remis le compteur à zéro pour justifier sa troisième candidature en 2020, celle de 2025 soulève une autre question : jusqu’où ira-t-il ?

Le paysage politique est déjà marqué par l’exclusion de plusieurs figures majeures de l’opposition – Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam ou encore Guillaume Soro – empêchés de se présenter. Le pouvoir nie toute instrumentalisation de la justice, mais l’opposition dénonce un verrouillage du jeu électoral.

« Une nouvelle attaque contre la démocratie », dénonce Tidjane Thiam (PDCI). « Un mandat inconstitutionnel », martèle Damana Pickass (PPA-CI). Même Pascal Affi N’Guessan (FPI), pourtant éligible, parle d’une candidature « aussi illégale que la troisième ».

Les tensions montent : arrestations de militants, marches interdites, climat répressif. L’ONU s’est même invitée dans le débat, appelant à garantir les droits politiques des opposants.

Ouattara reste favori, mais à quel prix ? Alors que la jeunesse aspire à un renouveau, cette candidature relance un vieux débat : celui de l’alternance réelle et de la vitalité démocratique.

Et si ce quatrième mandat était celui de trop ?

La rédaction / Bara

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