Connect with us

News

Présidentielle 2025 : Oligui Nguema ou Bilie-By-Nze ? Le Gabon à la Croisée des Chemins

Publié il y a

le

par

À l’approche de la présidentielle de 2025 au Gabon, le paysage politique se profile autour de deux figures majeures : le Général Brice-Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, et Bilie-By-Nze, ancien ministre et ardent critique de la transition actuelle. Cette élection s’annonce comme l’une des plus disputées de l’histoire récente du pays, en raison de la popularité du Président de la Transition, qui connaît une légère érosion, et des critiques virulentes de Bilie-By-Nze, qui incitent certains Gabonais à reconsidérer leurs positions.

Depuis son coup d’État du 30 août 2023, Oligui Nguema a entrepris une vaste réforme des institutions gabonaises avec l’appui du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et de divers acteurs de la société civile. Son administration a mis en œuvre plusieurs initiatives saluées pour leur impact sur la stabilité politique et le développement du pays.

La récente prise de position d’Alexandre Barro Chambrier, vice-Premier ministre et président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), a constitué un tournant décisif. Dans le cadre de sa campagne en faveur du “OUI” au référendum, qui devrait aboutir à une nouvelle constitution et ouvrir la voie à des élections post-transition, Chambrier a affirmé son soutien à Oligui Nguema. Ce soutien stratégique pourrait renforcer la position du président de la Transition, bien que sa candidature officielle soit encore en suspens.

D’un autre côté, Bilie-By-Nze, membre du Parti Démocratique Gabonais (PDG) et ancien ministre sous Ali Bongo Ondimba, se distingue par son opposition ferme à la transition en cours. Contrairement à la majorité de son parti, qui semble se rallier au gouvernement en place, Bilie-By-Nze critique ouvertement la légitimité des autorités militaires. Ses attaques ont suscité une réaction intense de la part d’Oligui Nguema lors de sa récente tournée républicaine à Tchibanga, où le Président a interpellé le gouvernement pour son manque de réaction face aux critiques de Bilie-By-Nze.

Le face-à-face entre ces deux figures pourrait déterminer le futur politique du Gabon. D’un côté, Oligui Nguema bénéficie du soutien de Chambrier et d’une image de réformateur. De l’autre, Bilie-By-Nze représente une voix d’opposition pour ceux qui remettent en question les réformes entreprises par la Transition.

À l’approche de l’élection, les enjeux sont cruciaux pour l’avenir du Gabon. Le duel entre Oligui Nguema et Bilie-By-Nze pourrait bien redéfinir le paysage politique du pays pour les années à venir.

Advertisement
Commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

News

Démolition à Plaine-Orety : Bilie-By-Nze dénonce un État brutal et défaillant

Publié le

le

par

Invité de la matinale Dafreshmorning sur Urban FM ce lundi 16 juin 2025, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre et désormais figure de l’opposition, est revenu sans détour sur l’actualité nationale. Après avoir brièvement évoqué la récente perte de l’île Mbanié, soulignant que la décision de justice internationale n’a pas été suivie d’une réaction politique forte, c’est bien la situation explosive à Plaine-Orety, marquée par les démolitions de maisons, habitats, commerces, etc. — qui a dominé les échanges. L’opposant n’a pas mâché ses mots, accusant l’État de brutalité, de manque de vision et de faute morale.

« L’État n’assume pas. Le président se tait. Sur le terrain, ceux qu’on dit avoir mandatés rejettent la faute ailleurs », a-t-il déclaré, visiblement outré par l’absence de position claire des autorités sur les déguerpissements en cours derrière l’Assemblée nationale.

Alain-Claude Bilie-By-Nze, sur le plateau de Dafreshmorning (Urban FM), a dénoncé les déguerpissements.

Alors que les pelleteuses continuent de provoquer l’indignation, Bilie-By-Nze dénonce une « brutalité totale », rappelant que certaines destructions ont été effectuées avant même toute décision de justice, ce qui, selon lui, place le gouvernement « en tort » sur toute la ligne. Il fustige également une gestion urbaine sans boussole :

Alain-Claude Bilie-By-Nze, sur le site déguerpi de Plaine-Orety le 10 juin, en contact avec la population.

« Derrière une maison cassée, ce sont des vies que l’on brise. Ici, c’est la population qui précède le développement, et l’État intervient pour détruire, faute d’avoir planifié. »

Autre inquiétude soulevée : le flou sur le début des travaux censés suivre ces démolitions. Pour Bilie-By-Nze, aucune ligne budgétaire dédiée n’apparaît dans la loi de finances 2025, ce qui sème le doute sur la sincérité du projet :

« Si les travaux ne sont pas inscrits dans la loi de finances, de quels projets parle-t-on exactement ? »

Déjà le 10 juin, à son retour de l’étranger, il s’était rendu à Plaine-Orety pour rencontrer les familles sinistrées. Sur place, il avait tenu un discours empreint de solidarité et d’accusations :

« Ce n’est pas pour des écoles ni des hôpitaux. On déloge les populations pour spéculer sur le foncier. J’en ferai une affaire. »

Selon lui, le dossier est ancien, comme tout le monde le sait au Gabon, initié sous Omar Bongo, poursuivi sous Ali Bongo, et aujourd’hui exploité, dit-il, par le nouveau pouvoir au profit d’intérêts privés. Il évoque notamment la présence d’investisseurs libanais en embuscade pour récupérer les terrains.

Dans une démarche concrète, Bilie-By-Nze affirme avoir mis à disposition trois avocats pour accompagner les familles souhaitant porter l’affaire en justice :

« Chacun doit faire sa part. La mienne est de les aider à se défendre. »

Du côté du gouvernement, le ministre du Logement Ludovic Menie Ndong avait tenté de justifier l’opération sur Gabon 1ère, le 8 juin dernier. Il rappelait que la zone est classée d’utilité publique depuis les années 1990, et qu’un décret de février 2024 encadre les expropriations. Il soulignait également que certaines familles avaient été indemnisées et relogées, notamment vers le site d’Alenakiri.

Effectivement, plusieurs témoignages confirment que des habitants avaient bien été dédommagés il y a quelques années et ont quitté volontairement les lieux. Mais d’autres, bien qu’indemnisés, avaient choisi de rester à Plaine-Orety. Ceux-là se retrouvent aujourd’hui visés par les démolitions, sans nouvelle procédure.

Pour Bilie-By-Nze, ces arguments ne suffisent pas à justifier ce qu’il qualifie d’atteinte à la dignité :

« On ne développe pas un pays contre ses citoyens. On le construit avec eux. »

À Plaine-Orety, la fracture entre les discours officiels et la réalité du terrain est béante. Et déjà, dans d’autres quartiers comme Kinguélé ou les PK, la peur grandit. Car ici, les bulldozers ne détruisent pas seulement des structures : ils sapent la confiance dans l’État et brisent l’idée même de justice sociale.

Continue Reading

News

Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

Publié le

le

par

Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».

« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »

Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »

L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».

Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.

Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».

Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.

Continue Reading

News

Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

Publié le

le

par

Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.

Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :

▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025

▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025

À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :

« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »

Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.

Continue Reading