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PDG – Réorganisation nationale : Dr Andrew Gwodog confirmé au Bureau Politique et nommé au Comité Permanent dans le Woleu-Ntem

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Le Parti Démocratique Gabonais (PDG) poursuit sa réorganisation à marche soutenue. En pleine tournée nationale de remobilisation, le parti, désormais pilier du pouvoir incarné par le président Brice-Clotaire Oligui Nguema, multiplie les nominations stratégiques sur l’ensemble du territoire. Objectif : consolider l’ancrage local en vue des prochaines échéances électorales. Ce que certains appellent déjà un « réveil stratégique », conforme à L’R du temps, nouvelle orientation politique du PDG.

Dans le Woleu-Ntem, une désignation retient particulièrement l’attention : celle du Dr Andrew Gwodog, confirmé Membre du Bureau Politique de la Fédération B (Okala-Lalara) du Département de l’Okano et récemment nommé Membre du Comité Permanent du Bureau Politique du PDG pour le compte de la Province du Woleu-Ntem. Cette double reconnaissance consacre un militant respecté pour son engagement de longue date, salué par la base pour sa fidélité et sa proximité constante avec le terrain.

Cette nomination au sein du Comité Permanent — une première pour un militant PDG du département de l’Okano — vient récompenser la loyauté, la fidélité, l’engagement sans réserve et le dynamisme d’un militant de base, désormais figure de proue d’un parti en plein renouvellement. Elle est également dédiée à tous les militants du PDG de l’Okano, dont il se veut le digne représentant.

Son attachement au PDG remonte à ses années de jeunesse :

« J’ai adhéré au PDG par l’UJPDG, alors que j’étais encore sur le banc de l’école, au CES de Ndjolé. J’y ai fait toutes mes classes : membre du comité central, membre du conseil national, puis en 2013, membre du Bureau Politique. J’ai été tête de liste adjoint lors des locales de 2013, tête de liste en 2018 et en 2023. Je suis également conseiller départemental depuis 2013. »

Pour la troisième fois consécutive, ses camarades des deux fédérations Okala-Lalara et Doum-Doumandzou viennent de le désigner tête de liste PDG pour les prochaines élections locales, à l’issue des concertations politiques supervisées par le Secrétaire général adjoint 1, mandaté par l’exécutif du parti.

Militant infatigable depuis plus de 35 ans, Dr Gwodog appartient à cette catégorie que l’on surnomme dans le parti les « militants sac à dos » : ceux qui, à force d’abnégation, de patience et d’ancrage sur le terrain, ont su gravir un à un tous les échelons, du militantisme de base jusqu’aux plus hautes instances politiques. Une trajectoire militante qui n’est pas sans rappeler celle de Blaise Louembé, président du PDG, et qui fait de lui une figure respectée dans l’Okano.

Mais son engagement ne se limite pas à la sphère politique. Dr Gwodog est également Président d’honneur de l’Association G25, à l’origine de nombreuses réalisations concrètes dans le département de l’Okano :

construction de la tribune du district de SAM,

– réhabilitation et équipement de la préfecture de Mitzic,

– construction du complexe culturel Odzamboga de Mitzic,

– bourses scolaires pour les jeunes,

– soutien aux personnes âgées,

– fonds de développement d’AGR pour les femmes, entre autres actions sociales visibles et saluées.

Dans une déclaration empreinte de sobriété, il a tenu à remercier les instances du parti :

« Au Président, au Secrétaire général, au Secrétariat exécutif, aux militants et sympathisants du PDG dans l’Okano et le Woleu-Ntem, Akiba (merci). Cette promotion est aussi la vôtre, et ensemble, nous relèverons ce challenge. »

Cette nomination intervient dans un contexte politique effervescent, alors que le ministère de l’Intérieur a fixé la période de dépôt des candidatures pour les législatives et locales du 27 juillet au 7 août 2025. Des voix s’élèvent déjà pour évoquer une éventuelle candidature de Dr Gwodog, soit pour la présidence du conseil départemental de l’Okano, soit pour un siège au Sénat. Conformément aux statuts du PDG, toute ambition devra être soumise à une investiture officielle.

Quelles que soient ses perspectives personnelles, cette promotion illustre la stratégie actuelle du PDG : remettre au cœur des instances décisionnelles les jeunes, les femmes et surtout les militants de base les plus méritants.

« Cela fait 35 ans que je suis militant du PDG ! J’y suis et j’y reste ! », a-t-il martelé, réaffirmant son attachement indéfectible à la formation.

À travers cette nomination, le PDG envoie un signal fort : la reconstruction s’opérera avec ceux qui ont fait leurs preuves. Pour Dr Andrew Gwodog, cette reconnaissance marque à la fois l’aboutissement d’un long parcours militant… et le début d’un nouveau chapitre.

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YÊMÏ / Investir dans la recherche scientifique : l’AREF, catalyseur de l’excellence scientifique en Afrique

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Cette semaine, YÊMÏ, présentée par L’OPS avec le concours du Dr Angué Marcia épouse Pemengoye, médecin conseil de l’émission et traductrice en anglais pour l’un des invités, s’est penché sur les défis du financement et du développement de la recherche scientifique en Afrique centrale. L’émission a mis en lumière le rôle de l’Africa Research Excellence Fund (AREF) dans le soutien aux chercheurs locaux et la promotion de la recherche francophone de qualité.

L’émission a accueilli Dr. Judicaël Obame Nkoghe, enseignant-chercheur au département de Biologie de l’USTM, ancien bénéficiaire des programmes AREF et membre du collège des experts de l’organisation, ainsi que Dr. Duke Dawn, responsable du développement des chercheurs au sein de l’AREF. Leur entretien s’inscrivait dans le cadre du lancement du Programme francophone de rédaction de demandes de subvention de l’AREF, destiné à renforcer les capacités locales et soutenir l’émergence de talents scientifiques africains.

Une formation internationale et collaborative

La formation, qui s’est déroulée du 13 au 17 octobre, combinait sessions présentielles et ateliers en ligne, répartis en huit modules interactifs de trois heures chacun. Elle a rassemblé des chercheurs gabonais issus de l’USTM, du CIRMF, de l’IMIPDG, de l’USS, du CHUMFEJE et du CERMEL de Lambaréné, ainsi que des participants francophones venus de République Démocratique du Congo, de Centrafrique et du Sénégal.

Cette approche mixte a favorisé l’échange de compétences et d’expériences entre chercheurs, tout en s’adaptant aux contraintes géographiques et logistiques propres au continent africain.

L’AREF : soutenir et structurer la recherche africaine

Pour Dr. Duke Dawn, l’AREF place les talents africains au centre de son action :

« L’AREF agit comme une plateforme ouverte, attentive aux initiatives des chercheurs africains. Nous ne dictons pas les thèmes de recherche, nous accompagnons là où ils excellent déjà. »

Le Dr Angué Marcia souligne :

« L’organisation met à disposition des programmes de financement et des formations pour renforcer les capacités des chercheurs, afin de promouvoir la recherche en Afrique, par les Africains et pour l’Afrique. »

Ainsi, l’AREF ne se limite pas au financement : il offre un cadre structurant permettant aux chercheurs de valoriser leurs projets et de développer leurs compétences dans un environnement compétitif.

Défis et perspectives pour la recherche au Gabon

Pour Dr. Judicaël Obame Nkoghe, le principal obstacle reste le manque de financement et l’absence d’un écosystème structuré :

« Sans un environnement favorable à l’éclosion des talents, il est difficile pour les chercheurs de connaître les opportunités, notamment celles liées aux appels à projets internationaux. »

Il insiste également sur le rôle essentiel du secteur privé :

« Le potentiel du secteur privé au Gabon est largement sous-exploité dans la recherche. Des partenariats public-privé structurés pourraient réduire notre dépendance aux financements externes. »

Selon lui, la mobilisation conjointe des acteurs publics et privés est indispensable pour bâtir une recherche locale durable, capable de répondre aux besoins locaux tout en restant compétitive à l’international.

Priorité aux problématiques locales et aux maladies négligées

Dr. Judicaël Obame Nkoghe rappelle que le financement local permet de répondre directement aux priorités nationales :

« Si le financement venait du Gabon, il serait possible d’insérer des objectifs ciblant les problématiques locales, notamment les maladies tropicales négligées. »

Ces maladies, souvent ignorées par les bailleurs internationaux, constituent un enjeu majeur de santé publique. L’Ops souligne que le soutien local est essentiel pour transformer la recherche en impacts concrets sur la population.

Un appel aux autorités et à la société

Pour Dr. Duke Dawn, les chercheurs africains ont besoin d’un accompagnement structuré, financier et technique :

« Les chercheurs africains sont brillants, ils ont simplement besoin d’un accompagnement structuré pour s’épanouir dans un environnement compétitif. »

Dr. Judicaël Obame Nkoghe complète :

« L’avenir de la recherche en Afrique repose sur une chaîne de volontés : autorités publiques, jeunes chercheurs et entreprises doivent agir ensemble pour que la science devienne un levier de développement. »

Lors de la cérémonie de lancement, il avait également souligné la nécessité de créer des structures nationales solides :

« Avec une vision nationale, nous pourrions fédérer les talents locaux et internationaux et réaliser des merveilles. »

Conclusion

YÊMÏ rappelle que l’Afrique possède un capital scientifique immense, qu’il est urgent de mobiliser pleinement. Comme le résume L’OPS :

« L’Afrique innove, oui, mais elle a surtout besoin que nous croyions en son intelligence collective. »

La formation organisée par l’AREF démontre que l’investissement dans les chercheurs africains peut renforcer les capacités locales, stimuler la collaboration internationale et transformer la recherche scientifique en outil stratégique pour le développement durable du continent.

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Présidentielle au Cameroun : Brice-Clotaire Oligui Nguema félicite Paul Biya pour sa réélection et appelle à la paix

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Libreville, 28 octobre 2025 — Le président de la République gabonaise, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a adressé lundi un message de félicitations à son homologue camerounais Paul Biya, réélu pour un huitième mandat à la tête du Cameroun à l’âge de 92 ans. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, le chef de l’État gabonais a salué « l’expression souveraine du peuple camerounais » et a appelé à la préservation de la stabilité dans la sous-région.

« Je tiens à adresser, au nom du peuple gabonais et en mon nom propre, mes félicitations à Son Excellence Paul Biya pour sa réélection à la magistrature suprême du Cameroun. Ce résultat, proclamé par le Conseil constitutionnel, traduit l’expression souveraine du peuple camerounais et marque une nouvelle étape dans la continuité institutionnelle de ce pays frère », a écrit Brice-Clotaire Oligui Nguema.

Dans un ton empreint de diplomatie et de prudence, le président gabonais a également appelé à la retenue et au dialogue dans un contexte de tensions post-électorales. « En ces moments décisifs, j’en appelle à la sérénité et à la préservation de la paix. Le Cameroun est une nation essentielle à la stabilité de notre sous-région ; il est donc de notre devoir collectif d’encourager l’unité et la cohésion afin que ce nouveau mandat s’inscrive sous le signe de la paix et du progrès partagé », a-t-il ajouté.

Au Cameroun, le Conseil constitutionnel a officiellement proclamé la victoire de Paul Biya avec 53,66 % des voix, contre 35,19 % pour son principal adversaire, Issa Tchiroma Bakary. Élu pour la première fois en 1984, le président Biya entame ainsi son huitième mandat à la tête du pays.

Mais ces résultats sont vivement contestés par Issa Tchiroma Bakary, qui affirme avoir remporté l’élection avec 54,8 % des suffrages selon son propre décompte. L’opposant a dénoncé « une mascarade » et a appelé ses partisans à « défendre la vérité des urnes ». Selon l’AFP, des manifestations ont éclaté à Douala et à Garoua, faisant plusieurs morts et blessés. Des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ont également été signalés à la veille de la proclamation des résultats.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réagi lundi en appelant « à la retenue, à l’ouverture d’enquêtes et à la fin des violences », après avoir reçu des informations faisant état de morts, de blessés et d’arrestations dans plusieurs villes.

Alors que la communauté internationale observe la situation avec inquiétude, le message du président gabonais s’inscrit dans une volonté d’apaisement et de coopération régionale. En saluant la « continuité institutionnelle » au Cameroun tout en soulignant l’importance de la paix, Brice-Clotaire Oligui Nguema adopte une position équilibrée, conforme à la ligne diplomatique de Libreville, axée sur la stabilité et la concertation entre États frères d’Afrique centrale.

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Afrik’an Legend : “Nous avons eu peur, mais Dieu a veillé sur nous”, confient les membres du groupe après leur accident de la route

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Le groupe Afrik’an Legend a frôlé le drame dans la nuit du 19 au 20 octobre, alors qu’une forte pluie s’abattait sur Libreville. Selon les premières informations, le véhicule des artistes a dérapé au niveau de la voie de contournement, alors qu’ils quittaient une séance de répétition en préparation de leur concert prévu pour le 31 octobre prochain.

« Nous rentrions des répétitions quand la voiture a glissé à cause de la pluie. Pendant quelques secondes, tout est allé très vite. Nous avons eu peur, mais Dieu a veillé sur nous », raconte Donald MIHINDOU, membre du staff du groupe.

Après cet incident, les artistes ont été conduits dans une clinique de Libreville pour des examens. Les nouvelles se veulent rassurantes. Kassme, membre du groupe, a été le seul légèrement touché, souffrant d’un genou déboîté. « J’ai senti une vive douleur sur le moment, j’ai cru que c’était grave. Mais après les examens, le médecin m’a rassuré. Je devrais bientôt remarcher normalement », confie l’artiste avec soulagement.

De son côté, Tsakydy (La Vybe), également membre du groupe, n’a subi aucune blessure. « C’était un choc émotionnel plus qu’autre chose. Quand on voit la voiture après l’accident, on se dit vraiment que c’est un miracle », témoigne-t-il.

Pour Donald MIHINDOU, l’essentiel est que tout le monde soit en vie. « Plus de peur que de mal. Nous rendons grâce à Dieu pour cette protection. L’équipe reste soudée et concentrée sur le concert du 31 octobre. »

Conscient de l’inquiétude que la nouvelle a pu susciter, le groupe prévoit de s’adresser très bientôt à son public. « Nous avons reçu beaucoup de messages, d’appels, de prières… Nous remercions nos fans, nos amis et nos familles pour tout le soutien. Cela nous a profondément touchés », conclut Donald MIHINDOU, avant d’assurer que Afrik’an Legend sera bien présent sur scène à la fin du mois.

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