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Nzeng-Ayong : Le trou sur la route bientôt comblé, mais les vrais problèmes restent béants

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Sur la route de Nzeng-Ayong, le trou signalé il y a quelques jours n’a toujours pas été réparé. À la place, les usagers découvrent désormais un tas de gravier, entouré de bornes rouges. Une signalisation sommaire, mise en place sans communiqué officiel, censée alerter chauffeurs et piétons du danger qui persiste sous l’échangeur.

Mais au-delà de ce balisage de fortune, les interrogations restent entières : que va-t-il vraiment être fait ? Et surtout, est-ce suffisant ?

Une intervention à minima

Ce dispositif, quoique visible, ressemble davantage à un geste d’attente qu’à une véritable réparation. En apparence, il marque une prise en compte du problème. Mais dans les faits, il renforce surtout l’idée que l’approche des autorités reste réactive, parcellaire… et peu ambitieuse.

Dans cette zone marécageuse, où l’on sait que circule un canal d’eau souterrain, la fragilité de l’infrastructure n’est pas une surprise. Elle devrait au contraire appeler à une révision plus profonde des travaux, et non à de simples “rustines” posées au gré des urgences.

Réparer ou repenser ?

“Est-ce qu’il ne faudrait pas tout casser pour tout revoir ?” Cette question, qui circule sur les lèvres des riverains et sur les réseaux sociaux, n’a rien d’exagéré. Elle traduit un malaise : celui d’un manque de confiance dans la durabilité des futurs travaux. À quoi bon refermer un trou si le sol sous-jacent continue de s’effriter sous l’effet de l’eau, des vibrations et du temps ?

La question est d’autant plus pressante que cette route n’est pas une voie secondaire, mais un axe stratégique entre Akanda, Owendo et le centre-ville.

L’urgence d’un audit indépendant ?

Face à cette situation, certains experts du secteur plaident pour la mise en place d’un audit indépendant des infrastructures routières les plus sensibles du pays, notamment celles construites sur des zones humides ou instables. L’objectif serait de sortir de la logique du “pansement” pour aller vers une réflexion structurelle, avec des solutions adaptées aux réalités du terrain.

Car à Nzeng-Ayong, ce n’est pas le trou qui inquiète le plus. C’est ce qu’il dit du reste de la route.

La Rédaction/Lucien

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Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

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Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».

« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »

Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »

L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».

Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.

Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».

Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.

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Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

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Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.

Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :

▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025

▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025

À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :

« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »

Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.

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Centre hospitalier régional de Mouila : alerte sur un hôpital à la dérive

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Le Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM), censé être une référence sanitaire dans la province de la Ngounié, est aujourd’hui au centre de graves dysfonctionnements. Selon plusieurs témoignages concordants relayés par Gabon Actu, l’établissement souffre d’une gouvernance défaillante, marquée par la magouille, le laxisme et l’impunité, au détriment des usagers et du personnel.

L’enquête signale notamment des dépenses somptuaires et des doublons de factures liés à l’achat d’équipements médico-techniques. Une pratique orchestrée par quelques initiés qui profiteraient du système, pendant que les agents hospitaliers ne perçoivent plus leurs primes de garde, de responsabilité ou leur quote-part.

Cette gestion opaque alimente une crise de trésorerie persistante. Résultat : les bus de transport du personnel sont inexistants, rendant leurs déplacements difficiles. Les rares ambulances encore présentes sont hors service depuis plusieurs mois, limitant fortement la capacité d’intervention du centre.

Autre dérive inquiétante : la complaisance supposée de certains syndicalistes, accusés de rester silencieux face aux abus en échange de privilèges, dont l’appropriation de véhicules de service. Une situation qui pèse lourdement sur le moral du personnel et nuit à la qualité des soins.

Tant que ces pratiques perdureront, les chances de redressement du CHREM restent minces. Le risque est grand de voir cet hôpital sombrer davantage, au détriment du droit fondamental des populations à un accès équitable à la santé.

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