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Nouveau Gouvernement : Hermann Immogault, le maître d’oeuvre de l’organisation électorale, conforté à l’intérieur
La mise en place du premier gouvernement de la Cinquième République gabonaise s’est achevée dans un climat de stabilité institutionnelle. À la suite de son investiture officielle, le Président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a procédé à la formation de son équipe gouvernementale, débutant par la nomination du vice-président de la République, Séraphin Moundounga, puis du vice-président du gouvernement, avant de dévoiler une liste de 30 ministres.
Parmi les personnalités reconduites, la présence d’Hermann Immongault au poste de Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation s’impose comme une décision hautement stratégique. Déjà en charge de ce portefeuille sensible durant les vingt mois de la Transition, il a su gagner en crédibilité en supervisant avec rigueur et efficacité l’ensemble du processus ayant conduit à l’élection présidentielle du 12 avril 2025.
Une élection présidentielle organisée sans failles
Dès son arrivée au ministère, Hermann Immongault a dû relever un défi de taille : restaurer la confiance dans le fichier électoral. L’enrôlement, mené sous sa direction, a permis de produire une base de données jugée fiable par les différents acteurs politiques et la société civile.
Mais c’est surtout son implication personnelle dans la préparation du scrutin qui a été saluée. Actif au Parlement, il a défendu avec méthode le projet de loi sur le nouveau Code électoral, finalement validé par les députés et les sénateurs. Cette réforme a posé les bases d’un scrutin transparent, inclusif et conforme aux standards démocratiques.
Le jour du vote, la bonne tenue de l’élection présidentielle a été unanimement reconnue. Le candidat Brice-Clotaire Oligui Nguema l’a emporté avec 94,85 % des suffrages exprimés. Fait inédit dans l’histoire électorale du Gabon : aucun candidat n’a introduit de recours devant la Cour constitutionnelle, signe d’un processus électoral accepté par tous.
Un choix de continuité pour les échéances à venir
Alors que le pays s’apprête à organiser les élections législatives et locales dans les mois à venir, le maintien d’Hermann Immongault dans ses fonctions apparaît comme une décision logique du chef de l’État. Elle assure la continuité dans la conduite des réformes électorales et le renforcement de l’administration territoriale.
Ce choix confirme aussi la volonté du président Oligui Nguema de s’appuyer sur des profils expérimentés et techniquement solides pour accompagner les premiers pas de la Cinquième République. Hermann Immongault, en cela, incarne une certaine stabilité administrative, indispensable à la poursuite du processus de refondation engagé.

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Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».
« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »
Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »
L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».
Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.
Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».
Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.
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Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.
Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :
▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025
▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025
À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :
« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »
Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.
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Centre hospitalier régional de Mouila : alerte sur un hôpital à la dérive

Le Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM), censé être une référence sanitaire dans la province de la Ngounié, est aujourd’hui au centre de graves dysfonctionnements. Selon plusieurs témoignages concordants relayés par Gabon Actu, l’établissement souffre d’une gouvernance défaillante, marquée par la magouille, le laxisme et l’impunité, au détriment des usagers et du personnel.
L’enquête signale notamment des dépenses somptuaires et des doublons de factures liés à l’achat d’équipements médico-techniques. Une pratique orchestrée par quelques initiés qui profiteraient du système, pendant que les agents hospitaliers ne perçoivent plus leurs primes de garde, de responsabilité ou leur quote-part.
Cette gestion opaque alimente une crise de trésorerie persistante. Résultat : les bus de transport du personnel sont inexistants, rendant leurs déplacements difficiles. Les rares ambulances encore présentes sont hors service depuis plusieurs mois, limitant fortement la capacité d’intervention du centre.
Autre dérive inquiétante : la complaisance supposée de certains syndicalistes, accusés de rester silencieux face aux abus en échange de privilèges, dont l’appropriation de véhicules de service. Une situation qui pèse lourdement sur le moral du personnel et nuit à la qualité des soins.
Tant que ces pratiques perdureront, les chances de redressement du CHREM restent minces. Le risque est grand de voir cet hôpital sombrer davantage, au détriment du droit fondamental des populations à un accès équitable à la santé.