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Nicole Amogho : Un retour aux sources avec “Oumoyi”
Nicole Amogho, icône de la musique gabonaise et figure majeure du genre tradi-moderne, réaffirme son talent avec la sortie de son nouveau single “Oumoyi”. Ce titre s’inscrit dans la continuité de son dernier album ”SAH MPARI”, qui, depuis sa parution en décembre 2022, a déjà donné naissance à trois singles dont les succès ont été divers.
Après avoir dévoilé la puissante ballade “Dernière Sommation” exploré le zouk avec “Notre Histoire”, Amogho fait un retour marqué à ses racines traditionnelles avec “Oumoyi”. Ce single est accompagné d’un visuel réalisé par Wiltrand Shot dans le pittoresque village de Biniomi, situé dans la province du Haut-Ogooué. Le clip, mettant en avant les paysages naturels de la région, offre un cadre idéal qui reflète parfaitement l’esprit traditionnel de la chanson.
Ce choix de localisation et de style musical témoigne d’un retour aux sources pour Nicole Amogho, qui avait auparavant exploré des influences plus modernes. Avec “Oumoyi”, elle espère regagner l’attention du public et revitaliser l’intérêt pour SAH MPARI, dont le succès reste encore en deçà des attentes.
En tant qu’ambassadrice pour Akum Radio, Nicole Amogho bénéficie d’une visibilité accrue grâce à ce média qui soutiendra activement son nouveau titre. La station, diffusée sur 98.3 FM au Gabon et via leur site www.akumradio.fm, jouera un rôle crucial dans la promotion de “Oumoyi”.
Nicole Amogho, avec son retour à la tradition, prouve une fois de plus sa capacité à évoluer tout en restant fidèle à ses racines culturelles. La sortie de “Oumoyi” marque une étape significative dans sa carrière et pourrait bien être le tournant attendu pour le succès de SAH MPARI.

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Jey Rspctme & JOY : “Molo-Molo”, le hit dancehall du projet Festival Music Collaboration

Dans le cadre du projet Festival Music Collaboration, lancé par le label Direct Prod le 12 juin dernier, plusieurs titres ont vu le jour dans une ambiance résolument groove et métissée. Parmi eux, “Molo Molo”, fruit de la rencontre entre Jey Rspctme (Gabon) et JOY (Cameroun), s’impose comme l’un des morceaux les plus prometteurs, avec un savoureux mélange de R&B sensuel et de dancehall chaloupé.
Dans ce duo parfaitement équilibré, chacun déploie son univers : Jey Rspctme, fidèle à son style, impose sa voix douce et soyeuse, tandis que JOY ajoute une touche envoûtante avec son timbre séducteur. La fusion opère à merveille, donnant naissance à un titre à la fois lent dans le tempo mais intense dans l’énergie.
“Molo Molo”, c’est une invitation à ralentir le rythme, à se reconnecter à l’essentiel dans les relations humaines : la douceur, le respect et l’écoute. Un message fort dans un monde qui va toujours plus vite.
Le clip, peut-être pas à la hauteur des attentes en matière de réalisation ou de créativité visuelle, nous transporte tout de même dans une ambiance urbaine et chaleureuse, symbole du métissage culturel que célèbre le Festival Music Collaboration à Libreville. Bien que le morceau ne soit pas encore massivement plébiscité, il pourrait très vite gagner les pistes de danse à l’approche de la saison estivale.
Un hit en devenir, à suivre de très près.
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Laurianne Ekondo & Josey : deux voix, un seul cœur dans Mutema

Initialement annoncé en 2023 dans le cadre du Festival Music Collaboration, Mutema faisait partie des morceaux attendus du projet panafricain porté par le label Direct Prod. Mais comme d’autres titres, il avait disparu des radars, laissant place aux rumeurs à Libreville : des désaccords avec certains mécènes auraient mis le projet en pause.
Ce jeudi 12 juin 2025, Mutema renaît enfin, porté par deux icônes féminines : Laurianne Ekondo, figure du patrimoine gabonais, et Josey, star ivoirienne. Le clip, réalisé par Adah Akenji, met en scène un dialogue artistique entre la Côte d’Ivoire et le Gabon, sur fond de rythmes tradi-modernes.
Laurianne Ekondo y fait briller le Tandima par sa voix puissante, les pas des danseurs et les ornements visuels évoquant la forêt gabonaise. Josey, quant à elle, impose son élégance à travers son flow, son accoutrement et des éléments culturels typiquement ivoiriens. Ensemble, elles unissent leurs identités pour célébrer la diversité et la richesse de l’héritage africain.
Mutema « cœur » en langues bantoues, incarne une Afrique multiple, féminine et unie. Derrière cette réussite, le label Direct Prod et son fondateur Edgar Yonkeu peuvent se réjouir d’avoir su réunir deux reines de la musique pour raviver un projet mis en veille.
Quand les voix de deux reines s’unissent, l’Afrique rayonne.
Une collaboration majeure qui fait honneur à la mission du Festival Music Collaboration : fédérer les cultures africaines par la musique.
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Ikoku + Élone = “Terminus” : AFRIK’AN LEGEND lance une vibe club enracinée

Le groupe gabonais AFRIK’AN LEGEND continue d’imposer sa signature musicale avec “Terminus”, un single qui mêle héritage culturel et modernité urbaine. Ce morceau est le fruit d’une fusion inédite entre l’Ikoku, rythme du sud-est gabonais, et l’Élone, tempo traditionnel du nord du pays, rarement exploité dans les productions actuelles.
Cette alliance donne naissance à une vibe singulière et percutante, pensée pour faire vibrer aussi bien les clubs que les esprits attachés à l’identité musicale gabonaise. Ce mélange des rythmes, baptisé Ikoku Vibe, devient ici un terrain d’expression affirmé pour le groupe.
« L’Élone est une perle oubliée. Le fusionner à l’Ikoku, c’est faire dialoguer deux mémoires culturelles », explique Mister Vibe, membre du groupe et co-producteur du titre.
Musicalement, “Terminus” s’appuie sur une production afro-urbaine moderne, avec des éléments électroniques, des percussions locales, et un groove calibré pour les dancefloors. Le morceau est co-produit par Mister Vibe et Matt Estrass Beat, et mixé par By Village, ingénieur du son basé en Europe.
Déjà plébiscité sur TikTok et dans les clubs, ce titre illustre la volonté du groupe de réconcilier tradition et innovation, en imposant une vision contemporaine de la musique gabonaise. À travers “Terminus”, AFRIK’AN LEGEND ne se contente pas de représenter une culture : il la réinvente, et l’exporte.
Leur premier album est attendu avec impatience : s’il prolonge cette dynamique, il pourrait bien redessiner la carte sonore du Gabon.