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Lancement de l’association KUMBA INÔNGÔ Guwanani : Une journée de culture et d’unité pour la communauté Omyéné
Le dimanche 9 février 2025 restera gravé dans les mémoires comme un jour de célébration et de rassemblement pour la communauté Omyéné. Cette journée a marqué le lancement officiel de l’association KUMBA INÔNGÔ GUWANANI, créée au lendemain du référendum de novembre 2024, réunissant plus de 1500 participants venus découvrir et soutenir cette nouvelle initiative, dédiée à l’unité et au développement de la communauté Omyéné.
L’événement a débuté par une immersion dans l’histoire de la communauté à travers un stand symbolique, où les visiteurs ont pu explorer un marché historique intitulé « Ikasa Ñi L’Abatoir ». Ce marché, riche en produits traditionnels tels que l’arachide, les mangues et d’autres fruits, a permis de plonger les participants dans les racines culturelles locales, rappelant les savoir-faire ancestraux et l’importance des produits locaux pour la communauté Omyéné.

À la suite de cette découverte historique, une porte symbolique a marqué l’entrée dans l’événement proprement dit, où le rituel du kaolin sur le front a été effectué pour chaque participant, marquant ainsi l’autorisation d’entrée en toute sécurité et la bienvenue dans l’enceinte de cette grande célébration.

La journée s’est poursuivie dans une atmosphère festive, animée par des groupes de danse traditionnelle qui ont mis en valeur une partie du patrimoine culturelle de la communauté Omyéné. Les performances des groupes ECOUVIZA Zi Ntchalé et Awana ont particulièrement impressionné le public, qui n’a pas hésité à se joindre aux danses, créant une ambiance vibrante et chaleureuse.

Sous la houlette de Blandine Nyambo, responsable en communication de l’association, la cérémonie officielle a été marquée par des discours inspirants du président de l’association, Victor SIMETH, et de la vice-présidente, Céline TCHALÉ. Ces interventions ont mis en lumière les objectifs de l’association KUMBA INÔNGÔ GUWANANI : renforcer les liens communautaires, promouvoir les valeurs traditionnelles et trouver des solutions aux défis contemporains. Victor SIMETH a souligné : « Nous nous réunissons aujourd’hui pour poser les bases d’une communauté forte et prospère, unie autour de valeurs communes et prêtes à relever ensemble les défis à venir. »
La cérémonie s’est terminée par la présentation du bureau exécutif de l’association et un appel à l’enrôlement des participants, leur offrant l’opportunité de s’investir activement dans la dynamique de cette nouvelle organisation.
L’association, avec sa vision ambitieuse, prévoit d’intensifier ses actions sur le terrain dans les prochaines semaines, en menant des projets à impact direct sur la vie quotidienne des membres de la communauté Omyéné. Ce lancement marque ainsi le début d’une aventure collective qui entend allier développement social, préservation des traditions et promotion de la culture locale.

Le 9 février 2025 a non seulement été un jour de lancement pour l’association KUMBA INÔNGÔ Guwanani, mais aussi une véritable célébration de la culture et des valeurs communautaires Omyéné, portées par un enthousiasme palpable et une énergie collective qui ont marqué les esprits. Une journée où la communauté a une fois de plus démontré sa solidarité et sa détermination à bâtir un avenir meilleur ensemble.
La rédaction / Lops
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Élection départementale et locale / retrait de la liste du PDG et interpellation du chef de l’État : Moabi casse-tête démocratique de la 5ème République
Libreville, 8 novembre 2025 — Les élections locales et départementales à Moabi ont été marquées ce samedi par une décision qui relance le débat sur la transparence et la cohésion politique dans la région : le retrait de la liste du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Face à cette décision, le parti a choisi de se retirer du scrutin, suivi par ses alliés, notamment le Rassemblement des Enfants de la Douigny (RED), parti émergent qui avait déjà obtenu un succès lors des législatives avec la victoire d’Elie Wilfried Boulingui contre l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB).
Des motifs contestés
La Cour administrative a justifié le retrait de la liste PDG en invoquant deux motifs : l’accaparement supposé de militants de l’UDB et la non-participation ou l’absence d’un policier inscrit sur les listes électorales. Ces points avaient pourtant été signalés au préfet et à la commission électorale avant le scrutin. Le PDG dénonce cette décision comme un « coup de théâtre » et suppose un rôle du parti adverse, l’UDB, estimant qu’il s’agit d’une atteinte à la démocratie.
Hermenegile Bussa-Busambe, tête de liste PDG au département, a réagi : « Certaines raisons fallacieuses ont été avancées pour contester notre liste. On nous accuse de recruter des militants d’un parti récemment créé, ce qui est impossible. Dès le premier tour des élections, il y avait déjà eu un problème avec l’annulation des élections parlementaires pour les deux sièges. Aujourd’hui, notre liste est à nouveau contestée. »
Il ajoute : « Ce qui se passe à Moabi relève d’un manque de cohésion, alors même que le chef de l’État s’est engagé pour un développement national harmonieux. Les conditions actuelles risquent de compromettre l’intégration de notre écosystème de vie commune. »
Organisation et irrégularités
Selon Judicaël Moudjiedji, candidat PDG au Sénat, l’organisation électorale a posé de sérieux problèmes. À Moabi, trois tours d’élections ont déjà été nécessaires. Le premier, combinant législatives et locales, prévu le 27 septembre, a été annulé pour irrégularités et s’est finalement tenu le 18 octobre.
Le 22 octobre, les candidats ont été invités via WhatsApp par M. le Préfet à soumettre leurs dossiers pour le Sénat, alors que la Commission électorale n’était pas encore opérationnelle. « Nous nous sommes demandé si nous devions soumettre les candidatures, mais nous l’avons fait », explique M. Moudjiedji.
La justice a également été critiquée pour sa « géométrie variable ». Un élu a été retiré de la liste sans demander son retrait, suite à des manœuvres administratives. Sa plainte, déposée dans les délais, n’a pas été examinée, tandis que dans un cas similaire à Mouila, un conseiller a été jugé pour ne pas figurer sur la liste électorale.
M. Moudjiedji ajoute que sa candidature au Sénat, organisée sous forme de ticket, a été annulée par le Conseil d’État. La décision de rectification des erreurs matérielles ne leur a été notifiée qu’un jour avant l’élection, rendant impossible toute modification des candidats.
Réactions des alliés et report de l’élection
Elie Wilfried Boulingui, leader du RED, soutient la position du PDG. Selon lui, « ces décisions ne respectent pas le droit, ignorent les circonstances et constituent une entorse à la démocratie. Le RED ne participera pas à ces scrutins tant que la situation ne sera pas résolue. »
Vers un questionnement sur la démocratie locale
Le retrait de la liste PDG et les problèmes organisationnels soulèvent des questions sur le respect du droit et la transparence des élections locales. Alors que le chef de l’État a engagé le pays dans un processus de développement harmonieux et de réforme institutionnelle, certains observateurs craignent que la cohésion politique à Moabi et dans la région de la Douigny ne soit compromise, et que la confiance du public dans le processus électoral continue d’être fragilisée.
Tsoni / Mihi…
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Conférence de presse de la Présidence : diplomatie, transition et développement au cœur des priorités du Gabon
Libreville, 8 novembre 2025 – Le vendredi 7 novembre, le porte-parole de la Présidence de la République, M. Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a animé une conférence de presse au Palais Rénovation, réunissant la presse nationale et internationale. Il a présenté les actions du président Brice Clotaire Oligine NGuéma sur les fronts diplomatique, institutionnel, énergétique et économique.
Diplomatie internationale et projets économiques
Selon le porte-parole, le président poursuit une « diplomatie active et souveraine » visant à repositionner le Gabon sur la scène internationale. Lors de son séjour à Rome, il a été reçu par sa sainteté le pape Léon XIV, avec des échanges sur la paix, le dialogue interreligieux et le rôle de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale.
Trois mémorandums d’entente ont été signés avec GKFD Investments Holding, portant sur la construction d’un centre hospitalier moderne et la réalisation d’une Smart City sur 100 000 hectares avec 25 000 logements et infrastructures. Le porte-parole a précisé que le président a également rencontré la première ministre italienne, Giorgia Meloni, pour renforcer les investissements italiens dans l’énergie, les infrastructures, l’industrie lourde et la coopération sécuritaire.
Transition institutionnelle et vie publique
Le porte-parole a souligné que le président suit attentivement l’évolution de la vie publique. Le ministre de la Réforme et des Relations avec les Institutions, M. François Ndong Obiang, a annoncé le réaménagement du calendrier institutionnel, avec un achèvement fixé à décembre 2025, pour la mise en place progressive des institutions prévues par la nouvelle loi fondamentale et le code électoral.
Violences scolaires
Concernant les violences en milieu scolaire, notamment l’affaire Warren Loundou, le porte-parole a déclaré : « Le président appelle à une réponse globale, combinant fermeté et prévention, pour offrir à chaque jeune Gabonais un cadre d’épanouissement sûr et structurant ». L’éducation, la culture, le sport et la formation professionnelle restent au cœur de cette stratégie.
Énergie et finances publiques
La fourniture d’électricité demeure une priorité. La transition énergétique a permis de stabiliser le réseau grâce à la mobilisation de la SEEG, du ministère de l’Accès universel à l’eau et à l’énergie, et de KarPowerShip, avec l’ajout temporaire d’une centrale flottante de 40 MW et le soutien de Perenco.
Sur le plan économique, le porte-parole a rappelé : « Le décaissement de 28,3 milliards de FCFA et la coopération avec le FMI illustrent notre engagement pour une gestion rigoureuse, transparente et sociale ».
Entre diplomatie, transition institutionnelle, énergie et finances, le porte-parole a insisté sur la vision du président : un Gabon stable, souverain et tourné vers le développement inclusif, plaçant la jeunesse et le bien-être des citoyens au centre des priorités.
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Procès des Bongo Valentin : « La justice sera rendue au nom du peuple gabonais », affirme la Présidence
Libreville, 7 novembre 2025 — Au Palais Rénovation, le porte-parole de la Présidence de la République, Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a tenu ce vendredi une conférence de presse axée sur les grands dossiers de l’heure, dont le très attendu procès de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils, Nourredin Bongo Valentin.
Alors que la diffusion de vidéos attribuées à Nourredin Bongo Valentin a ravivé le débat public, certains évoquant une “parodie de procès”, le porte-parole de la Présidence a tenu à rappeler la ligne officielle du Palais : la justice gabonaise est souveraine et indépendante, et elle statuera en toute légalité.
« La justice gabonaise demeure souveraine et exercera pleinement ses prérogatives dans cette affaire », a-t-il affirmé d’entrée, insistant sur le respect du cadre légal et institutionnel.
Un procès sous le sceau de la souveraineté
Prévu pour s’ouvrir le 10 novembre 2025, ce procès intervient après plus d’un an d’instruction. Les deux principaux accusés sont poursuivis pour détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et corruption.
Répondant aux interrogations sur une éventuelle absence des prévenus, M. Nzame-Nze Biyoghe a été catégorique :
« Tout est prévu par les textes. Ils seront jugés par contumace s’ils ne comparaissent pas », a-t-il précisé.
Face aux critiques formulées par certains avocats et observateurs étrangers, le porte-parole a tenu à réaffirmer la primauté du droit gabonais :
« Les avocats peuvent dire ce qu’ils veulent… Ces derniers seront jugés. Nous ne sommes pas en France ici », a-t-il déclaré, soulignant la légitimité des institutions nationales.
Des vidéos au cœur d’une enquête
S’agissant des vidéos récemment diffusées sur les réseaux sociaux et présentées comme des enregistrements de Nourredin Bongo Valentin, le porte-parole a appelé à la prudence et au respect du droit.
« J’invite toutes les personnes qui s’estiment lésées à saisir la justice », a-t-il recommandé, précisant que ces contenus peuvent faire l’objet d’une plainte.
M. Nzame-Nze Biyoghe a rappelé que le respect du secret de l’instruction et de la présomption d’innocence constitue une exigence absolue :
« Nous observons la situation avec sérénité et froideur », a-t-il déclaré, tout en assurant que le gouvernement n’a aucun intérêt à l’instrumentalisation de cette affaire.
Selon la Présidence, cette séquence judiciaire s’inscrit dans une démarche de restauration de la confiance du public envers la justice.
« La justice sera rendue au nom du peuple gabonais », a-t-il conclu, ajoutant que le respect du droit demeure la boussole de l’action gouvernementale.
Une conférence à deux volets : politique nationale et internationale
Au-delà du dossier judiciaire, cette conférence de presse a également abordé les axes de la politique nationale et internationale du Chef de l’État. M. Nzame-Nze Biyoghe a évoqué les actions diplomatiques entreprises par le Président de la République, dans une logique de redynamisation des relations bilatérales et de positionnement stratégique du Gabon sur la scène mondiale.
Un développement plus approfondi sur ces aspects fera l’objet d’un prochain article de notre rédaction.

