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Concours National des Meilleurs Élèves : Le Lycée Mbélé Triomphe à Nouveau et Confirme son Excellence

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Le 28 février 2025, le Gabon a vibré au rythme des célébrations de l’excellence académique lors de la quatrième édition du Concours national des meilleurs élèves, organisé sous l’égide du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Un événement marquant qui a mis en lumière les résultats exceptionnels des élèves des neuf provinces du pays. Parmi les lauréats, un établissement a particulièrement attiré l’attention : le Lycée Mbélé, qui a une fois de plus démontré son engagement indéfectible en faveur de l’excellence.

Un sacre bien mérité

Pour la deuxième fois en trois ans, le Lycée Mbélé a été couronné “Meilleur établissement de l’année”, une reconnaissance qui témoigne de la qualité constante de son enseignement. Après un premier titre obtenu en 2022, l’établissement a surpassé une nouvelle fois la concurrence en obtenant des résultats exceptionnels dans plusieurs niveaux. Notamment, le lycée a brillamment dominé les catégories du premier cycle, avec des succès en 6ème, 5ème et 4ème, et au niveau secondaire avec des performances remarquées en Seconde S, Première S et Terminale C.

Un des moments les plus marquants de cette cérémonie a été l’excellence affichée par l’élève Katanga, qui a obtenu une moyenne exceptionnelle de 17,04 au Baccalauréat C, un score qui lui a valu la mention Très Bien. Un exploit que le Proviseur, Jean Remy Mbele, n’a pas manqué de saluer en soulignant l’importance de la rigueur et de la motivation dans l’établissement.

Un modèle d’organisation et de pédagogie

Jean Remy Mbele, lors de son intervention, a partagé les secrets de cette réussite qui ne tient pas à un coup de chance mais à une organisation méticuleuse et à un travail de fond. “Nous avons mis en place une stratégie qui inclut la supervision régulière des progressions scolaires, la distanciation des cours par rapport aux enseignants et des visites de classes pour évaluer les performances des élèves et la qualité de l’enseignement”, a-t-il déclaré. Cette approche proactive permet non seulement de corriger les faiblesses rapidement, mais aussi de renforcer les points forts de chaque élève.

De plus, le Lycée Mbélé ne cesse d’innover. L’intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques constitue un axe de développement clé pour l’établissement, qui s’efforce de moderniser ses méthodes d’enseignement afin de préparer au mieux ses élèves aux défis du XXIe siècle.

Un soutien précieux pour l’éducation nationale

La cérémonie de remise des prix a été l’occasion pour le Président Oligui Nguema de rappeler l’importance de la performance académique et de l’engagement des enseignants pour le développement du pays. “Ce concours incarne la volonté du Gabon d’investir dans sa jeunesse, dans la formation de futurs leaders et dans la modernisation de notre système éducatif”, a-t-il souligné. Le Président a aussi salué les lauréats et les établissements comme le Lycée Mbélé, qui, par leurs résultats, contribuent activement à la vision du gouvernement pour une éducation plus compétitive et plus performante.

Un modèle de réussite pour la jeunesse gabonaise

Ce titre de meilleur établissement ne se limite pas à une simple récompense. Il est le fruit d’un travail acharné et d’une vision claire de l’avenir. Le Lycée Mbélé incarne un modèle à suivre pour les autres établissements du pays, et surtout, il offre un exemple de motivation et de persévérance à la jeunesse gabonaise.

“Les concours nationaux sont plus qu’une compétition. Ils sont un challenge, un véritable moteur pour pousser nos élèves à se surpasser”, a conclu Jean Remy Mbele. Le Lycée Mbélé, par ses performances exceptionnelles, ne montre pas seulement l’excellence académique mais aussi la voie vers un avenir meilleur pour le Gabon, où l’éducation est la clé de la réussite.

En honorant ses lauréats et en mettant en lumière les efforts des enseignants et des établissements comme le Lycée Mbélé, le Gabon renforce son engagement en faveur de l’excellence, en faisant de l’éducation un pilier de son développement futur.

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Lekindou, territoire oublié : plus de 50 ans d’indifférence d’État

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Aux confins du Gabon, à la frontière avec la République du Congo, le village de Lekindou crie son indignation. Ce cri vient de loin. D’un demi-siècle d’oubli, d’un demi-siècle de promesses creuses, d’un demi-siècle sous le règne de deux présidents issus d’une même famille. Cinquante années à attendre l’eau potable, des soins de base, une école décente, une route carrossable. En vain.

« Sommes-nous des Gabonais comme les autres ? », interroge un habitant, la voix étranglée. À Lekindou, on ne cherche pas des privilèges, mais simplement le droit à la dignité.

Une frontière comme miroir du pays… terni

Situé sur l’axe Mourembou–Malinga, Lekindou est l’une des portes du pays. Et pourtant, il ne reflète ni puissance ni souveraineté. La gendarmerie, censée garantir l’autorité de l’État, n’a pas de caserne : ses agents logent chez l’habitant. Les deux écoles — publique et protestante — menacent de s’effondrer. Et le dispensaire ? Un bâtiment vide, qui n’a de sanitaire que le nom.

« Ici, si une femme fait une hémorragie ou si un enfant fait une crise, on l’installe sur une moto, on prie, et on roule vers Malinga ou Mouila », rapporte une habitante. Une réalité qui choque, indigne, révolte — à juste titre.

La République a-t-elle des enfants illégitimes ?

L’indignation est d’autant plus grande que les habitants ont l’impression d’être volontairement ignorés. « Nous avons toujours soutenu le pouvoir, mais nous restons invisibles. Il faut avoir un oncle ministre pour exister dans ce pays ? », s’emporte un ancien du village.

Un jeune enseignant confie, sous anonymat : « Je travaille dans une école sans tableau ni craie, je dors dans une pièce sans électricité, je soigne mes élèves à la foi. Et pourtant, je suis fonctionnaire de la République. »

Un regard désormais tourné vers le nouveau pouvoir

Un cadre de la diaspora originaire de Lekindou, aujourd’hui en poste à Libreville, y retourne chaque grande période estivale. Son constat est amer :
« Ce que je retrouve à chaque retour, c’est le même décor : poussière, boue, silence administratif. Depuis l’époque d’Omar Bongo jusqu’à Ali Bongo, rien n’a été fait ici. Nous n’avons récolté que de l’indifférence. »

Aujourd’hui, tous les regards se tournent vers les nouvelles autorités. Car il ne s’agit plus de rattraper le temps perdu, mais d’agir, et vite. Lekindou attend. Et cette attente est une colère contenue, prête à éclater.

« Qu’on ne vienne plus nous chanter la République si elle ne descend jamais jusqu’à nous », glisse une habitante. Les mots sont durs, mais justes. Lekindou ne demande pas l’aumône. Lekindou demande la justice, l’équité, le respect.

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Dr Marcia Angue, voix humaniste et inspiratrice de la santé au féminin — Candidate phare des Awards de la Femme Gabonaise 2025

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Libreville, juillet 2025 – Le compte à rebours est lancé. Ce 31 juillet la salle de conférence de l’immeuble Arambo, accueillera la toute première édition des Awards de la Femme Gabonaise, une cérémonie inédite dédiée à l’audace, au leadership et à l’inspiration que portent les femmes dans la construction du Gabon d’aujourd’hui et de demain. Porté par Gabon Leadership et Eden Vision, avec l’appui du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, cet événement met en lumière des parcours féminins remarquables dans des secteurs clés du développement.

Dans la catégorie Santé, deux figures de premier plan s’illustrent : Dr Stéphanie Ngoua, dermatologue et vénéréologue, connue pour son action auprès des personnes atteintes d’albinisme via l’association ALBA, et Dr Marcia Angue épouse Pemengoye, qui incarne une médecine humaine, rigoureuse et profondément engagée.

Une femme de terrain, de science et de transmission

Chirurgienne, experte judiciaire, ancienne Directrice Médicale de l’hôpital de campagne du Stade, ex-conseillère technique au ministère de la Santé, ancienne Directrice Générale Adjointe du CHU de Libreville, Dr Marcia Angue brille par sa rigueur et sa vision stratégique. Appréciée pour sa capacité à piloter des projets complexes, elle est saluée comme une professionnelle respectée, à l’écoute des équipes et porteuse de solutions durables.

Au-delà des institutions, elle est présidente de l’ONG Les Blouses Blanches Citoyennes (BBC), organisation non gouvernementale, apolitique, à caractère associatif et à but non lucratif, régie par la loi n° 35/62 du 10 décembre 1962 et les textes subséquents. Fondée par un collectif de femmes médecins, d’autres professionnelles de santé et de citoyennes engagées, l’ONG BBC a pour mission d’apporter des soins de santé de qualité par la mise en œuvre de programmes de médecine de proximité dans les zones à faible couverture médicale – qu’elles soient urbaines, périurbaines ou rurales – à travers des caravanes médicales gratuites.

Par ses actions sur le terrain, l’ONG BBC constitue une véritable plateforme dédiée à la promotion du leadership féminin dans le secteur de la santé.

Chaque semaine, dans l’émission Yêmï sur Urban FM, Dr Marcia Angue intervient également comme médecin-conseil, vulgarisant la médecine avec clarté et bienveillance, pour informer et sensibiliser un large public.

Une vision ancrée dans la foi, la transmission et le courage

Présente sur le terrain, influente dans les politiques publiques, investie dans la formation des jeunes générations, Dr Marcia Angue épouse Pemengoye incarne une vision renouvelée de la médecine au Gabon : plus humaine, plus proche, plus engagée.

« Cette nomination représente bien plus qu’une reconnaissance personnelle. Elle honore toutes les femmes qui œuvrent dans l’ombre pour bâtir une santé plus équitable. C’est aussi un appel à ouvrir la voie à une nouvelle génération de femmes qui soignent, dirigent et innovent. »

Elle adresse également un message fort à la jeunesse :

« Croyez en votre potentiel, formez-vous, osez. Le Gabon a besoin de vous. Avec foi en Dieu et travail, tout est possible. »

Comment voter ?

Pour soutenir Dr Marcia Angue dans la catégorie Santé, rendez-vous sur la page Facebook Les Awards de la Femme Gabonaise et écrivez “Dr Marcia Angue” en commentaire sous la publication dédiée.

Ce jeudi 31 juillet, à Arambo, Dr Marcia Angue épouse Pemengoye s’apprête peut-être à écrire une nouvelle page de son parcours d’exception… et à faire rayonner encore un peu plus la voix des femmes dans le système de santé gabonais.

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Présidentielle en Côte d’Ivoire : Ouattara, la candidature de trop ?

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À 83 ans, Alassane Ouattara a annoncé mardi sa candidature à un quatrième mandat présidentiel, relançant une polémique politique et juridique dans un pays où les tensions restent vives.

« Ce nouveau mandat sera celui de la transmission générationnelle », a-t-il affirmé, promettant la consolidation des acquis. Mais alors que la Constitution de 2016 avait remis le compteur à zéro pour justifier sa troisième candidature en 2020, celle de 2025 soulève une autre question : jusqu’où ira-t-il ?

Le paysage politique est déjà marqué par l’exclusion de plusieurs figures majeures de l’opposition – Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam ou encore Guillaume Soro – empêchés de se présenter. Le pouvoir nie toute instrumentalisation de la justice, mais l’opposition dénonce un verrouillage du jeu électoral.

« Une nouvelle attaque contre la démocratie », dénonce Tidjane Thiam (PDCI). « Un mandat inconstitutionnel », martèle Damana Pickass (PPA-CI). Même Pascal Affi N’Guessan (FPI), pourtant éligible, parle d’une candidature « aussi illégale que la troisième ».

Les tensions montent : arrestations de militants, marches interdites, climat répressif. L’ONU s’est même invitée dans le débat, appelant à garantir les droits politiques des opposants.

Ouattara reste favori, mais à quel prix ? Alors que la jeunesse aspire à un renouveau, cette candidature relance un vieux débat : celui de l’alternance réelle et de la vitalité démocratique.

Et si ce quatrième mandat était celui de trop ?

La rédaction / Bara

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