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Concert live de Ba’ponga à ANJ EMPIRE salle Tapis Royal, les félicitations dithyrambiques de Magali Palmira Wora.
Après son dernier concert live à ANJ EMPIRE salle Tapis Royal, le samedi 03 septembre 2022, l’heure est au bilan. Des premiers retours, celui-ci est positif : Ba’ponga est bien noté par la presse, ses pairs (artistes rappeurs) et un bon nombre d’opérateurs culturels. Dans le lot, on note l’opinion de Magali Palmira Wora. Manager artistique dotée d’une connaissance aiguë en matière de scène, de développement artistique et j’en passe, celle qui a plus de 20 ans d’expérience dans le milieu culturel s’est montrée dithyrambique. “Il est le meilleur rappeur Gabonais en live”, a-t-on pu lire sur ses réseaux-sociaux. Une “vérité” soutenue par un argumentaire que nous publions en toute intégralité.
“Au Gabon, quand quelqu’un est excellent, on dit « est bon » ou qu’il est « mal fort » mais avec un accent Gaboma (seuls les vrais savent !). En vérité, Ba’Ponga est mal bon en LIVE !!!! Je peux dire sans aucune hésitation, qu’il est le MEILLEUR RAPPEUR GABONAIS EN LIVE. Il n’y a pas de débats. Fâchez-vous où vous voulez, même à la Présidence de la République où vous n’avez pas reconnu son apport à la culture urbaine de notre pays et ne lui avez pas accordé SA médaille de l’ordre du mérite. Le concert débute par un hommage au mythique groupe gabonais V2A4 sur le titre « African Revolution », joué en Live. J’étais émue pour mon bon grand Klaus (lui, c’est un grand quelqu’un comme on dit)… ensuite, le band a enchaîné avec « To kill Lawana » de l’autre groupe mythique Siya’a Possi X… Ça m’a donné la chair de poule.
Et durant le show, il a encore fait un clin d’œil aux illustres regrettés Mackjoss et à Kaki Disco. Mon père spirituel, l’Évêque Michel Ambouroue, a l’habitude de dire que « l’un des secrets de la grandeur, c’est de rendre honneur à qui de droit ». Ba’Ponga, tu es un GRAND. Tout y était, des musiciens, tous chrétiens, qui jouaient juste, propre et dosé, la performance scénique, les tenues, le suivi et le respect du conducteur, l’interaction avec le public… l’émotion quand il a parlé de sa relation avec Jésus-Christ. Au point où il a même fait répéter la prière d’acceptation de Jésus-Christ au public. Comme disent les fang « A ne fame » (j’espère que je n’ai pas trop écorché 😂)… pas le genre qui devient médiateur de la république là… 😝
Ce que j’ai vu là… c’est du niveau
international. Mais avant de le voir hors du pays, si vous avez raté son concert de samedi dernier, sachez que dimanche 11 septembre 2022, il sera chez Entre Nous Restaurant & Bar… Séance de rattrapage oh ! “
Mihi…

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Législatives et locales 2025 : un face-à-face décisif entre Bilie-By-Nze et Oligui Nguema sur la crédibilité du processus électoral

Libreville, 19 septembre 2025 – À plus d’une semaine du premier tour du double scrutin législatif et local prévu le 27 septembre 2025, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience au Palais du Bord de mer Alain-Claude Bilie-By-Nze, président du parti Ensemble pour le Gabon (EPG). Cette rencontre s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État de favoriser un processus électoral apaisé, inclusif et respectueux des principes démocratiques.
Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’audience était l’occasion de porter directement au président de la République les préoccupations exprimées la veille, lors d’une conférence de presse au ton particulièrement ferme. L’ancien Premier ministre a rappelé que l’EPG présente une vingtaine de candidats répartis dans six provinces et que ceux-ci doivent pouvoir concourir dans un climat d’équité et de transparence.
« Les élections présidentielles étant désormais derrière nous, le pays est pleinement engagé dans le processus des élections législatives. (…) En tant que leader de l’opposition gabonaise, j’assume pleinement ma place et mon rôle. Dans une République, chacun doit pouvoir jouer sa partition et contribuer au fonctionnement de la démocratie », a-t-il déclaré à l’issue de son entretien avec le Chef de l’État.
Des critiques précises sur l’organisation du scrutin
Lors de sa conférence de presse du 17 septembre, Bilie-By-Nze avait tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’il considère comme de « graves irrégularités » dans l’organisation des élections. Il a notamment pointé :
▪︎ la publication tardive des listes définitives de candidats, en violation du délai légal de 30 jours avant le scrutin ;
▪︎ l’absence de chiffres précis sur le nombre d’électeurs inscrits, globalement et par circonscription, qui compromet la transparence ;
▪︎ le flou persistant sur le financement public des campagnes, qui défavorise les indépendants et les petites formations ;
le choix de la date du scrutin, jugé « inapproprié » car en pleine rentrée scolaire, au risque de désorganiser le système éducatif en mobilisant de nombreux enseignants-candidats.
« Si les autorités veulent une démocratie de façade, nous ne jouerons pas ce jeu. Nous voulons que la loi soit respectée, que les conditions soient clarifiées et que tous les compétiteurs partent à égalité », avait-il averti.
Dialogue et appel au vivre-ensemble
En réponse, le président Oligui Nguema a réaffirmé son engagement en faveur de la consolidation de la démocratie et de l’organisation d’élections libres et inclusives. Il a salué la franchise des échanges avec l’opposition et souligné l’importance du dialogue politique comme outil de cohésion nationale.
Cette rencontre, qui intervient à quelques jours du premier tour et à moins d’un mois du second tour prévu le 11 octobre 2025, pose les jalons d’un processus électoral que le pouvoir veut crédible et apaisé. Elle met également en lumière une opposition décidée à maintenir la pression pour garantir le respect des règles du jeu démocratique.
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«Je n’ai qu’un seul enfant : l’UDB » : Oligui Nguema tranche dans la chiffonerrie politique PDG vs UDB

À l’aube de la campagne des élections législatives et locales du 27 septembre, la scène politique gabonaise semblait plongée dans une chiffonerrie sans fin entre le Parti Démocratique Gabonais (PDG) et l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). Mais une déclaration du président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, chef de fil et président fondateur de l’UDB, a mis fin à toute ambiguïté et fixé le cap de cette campagne.
L’UDB, le parti d’Oligui Nguema
Lors du lancement officiel de la campagne de l’UDB, le président de la République a été clair et sans détour :

« Je n’ai qu’un seul enfant : l’Union Démocratique des Bâtisseurs. »
Cette phrase, simple mais lourde de sens, a dissipé toutes les spéculations sur l’allégeance du chef de l’État. Alors que le PDG cherchait à se présenter comme le prolongement naturel de la présidence, Oligui Nguema a naturellement choisi son propre parti, l’UDB, comme son unique projet politique.
Quand les mots présidentiels font la loi
Durant la campagne préélectorale, Mays Mouissi, secrétaire général de l’UDB, avait déjà affirmé :
« Brice-Clotaire Oligui Nguema n’a qu’un seul parti, un seul président, un seul parti. »
Ses propos trouvent désormais un écho direct et définitif dans la bouche du président fondateur lui-même.
Du côté du PDG, les réactions avaient été vigoureuses. Angélique Ngoma et Carmélia Ntoutoume Leclercq avaient insisté sur l’héritage historique et l’esprit du parti, rappelant leur rôle important lors de l’élection présidentielle et tentant de légitimer leur position dans la campagne. Mais face à la déclaration d’Oligui Nguema, ces postures semblent désormais secondaires : le choix du président est clair et sans appel.
Une campagne clarifiée et unifiée
Avec ce message présidentiel, l’UDB, parti fondé et dirigé par Oligui Nguema, se présente désormais comme la seule formation politique directement soutenue par le chef de l’État. Les candidats peuvent aborder la bataille électorale avec un avantage moral et politique certain, tandis que le PDG doit repenser sa stratégie face à ce soutien explicite à un autre parti.
Un mot d’ordre : unité et détermination
Oligui Nguema a fixé le cap : l’UDB n’est pas seulement un parti parmi d’autres, c’est le projet politique qu’il incarne personnellement. Les “Bâtisseurs” se lancent dans la campagne avec discipline, clarté et détermination, portés par l’étendard présidentiel.

La chiffonerrie politique laisse place à un message limpide : dans cette campagne, le président a choisi son camp, et il n’y a qu’un seul enfant légitime pour porter son héritage politique.
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Gabon : 18 000 candidats prêts pour les élections législatives et locales

À la veille du lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives et locales jumelées, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a fait le point à la presse sur les enjeux des scrutins des 27 septembre (1er tour) et 11 octobre (2e tour).
Au total, plus de 18 000 Gabonais briguent un mandat électoral, illustrant l’importance de ces élections qui marquent la fin de la transition ouverte après le coup d’État du 30 août 2023. Parmi eux, 1 600 candidats, titulaires et suppléants, convoitent les 145 sièges de députés, dont deux réservés pour la diaspora – une première historique pour le pays.
Les élections locales mobilisent 17 000 candidats pour les conseils municipaux et départementaux. Ces élus joueront un rôle clé, puisqu’ils éliront au suffrage indirect les maires, les présidents des assemblées départementales et les sénateurs.
La campagne se distingue par la prédominance des candidatures indépendantes. Sur plus de 105 partis, seule une vingtaine présentent des candidats. Les principaux duels se joueront entre le Parti démocratique gabonais (PDG), ex-parti unique, et l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), parti de l’actuel chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema.
Pour assurer la transparence, 1 500 observateurs nationaux et internationaux seront présents lors du dépouillement, aux côtés de la presse.
« Le 27 septembre ne sera pas seulement un jour de vote ; il sera l’illustration éclatante de la maturité démocratique de notre Nation », a déclaré Hermann Immongault, soulignant la responsabilité collective des Gabonaises et des Gabonais.
Ces élections représentent une étape majeure dans la recomposition du paysage politique gabonais et dans le retour complet à l’ordre constitutionnel.