Dans un monde où l’égalité des sexes est plus que jamais au centre des préoccupations sociales, le féminisme se révèle être un mouvement fondamental pour la justice et l’équité. Lors du podcast Bouloilou Talk, animé par Miss Bouloilou et diffusé sur les réseaux sociaux de l’animatrice, la militante afro-féministe Mam Kumb a partagé sa vision du féminisme, en mettant en lumière les défis spécifiques rencontrés par les femmes africaines et l’importance d’un engagement collectif pour surmonter ces obstacles.
Définir le féminisme : Un mouvement universel
Mam Kumb a commencé son intervention en définissant le féminisme comme un mouvement social visant à éliminer les inégalités de genre. Elle a déclaré que « tout le monde devrait être féministe », affirmant que les hommes, tout autant que les femmes, subissent les effets des discriminations de genre. Cette approche inclusive invite les hommes à comprendre les luttes des femmes et à s’y engager.
Une histoire de luttes et de conquêtes
L’émission a également retracé l’historique des luttes féministes, soulignant l’obtention de droits fondamentaux, comme le droit de vote, grâce à des efforts considérables. Mam Kumb a cependant noté que malgré ces avancées, des structures patriarcales persistent, freinant l’épanouissement des femmes. Elle a salué l’adoption récente d’une loi sur la violence faite aux femmes au Gabon, tout en précisant que celle-ci ne saurait régler l’ensemble des problèmes systémiques.
Afro-féminisme : Un cadre spécifique
Mam Kumb a mis en lumière l’afro-féminisme, qui prend en compte les spécificités culturelles et sociales des femmes africaines. Elle a discuté des discriminations, telles que le colorisme, qui nuisent aux opportunités des femmes. Elle a particulièrement évoqué les perceptions négatives entourant les “femmes claires” au Gabon, souvent vues comme matérialistes et difficiles à garder en couple. Ces stéréotypes renforcent des inégalités qui nécessitent une prise de conscience collective.
L’éducation, clé de l’émancipation
Miss Bouloilou a partagé un témoignage touchant sur son père, qui insistait sur l’importance de l’éducation pour ses filles. En leur disant qu’elles devaient apprendre pour avoir un avenir professionnel, il a incarné un modèle de féminisme éducatif. Mam Kumb a également insisté sur la nécessité de restaurer des valeurs culturelles positives pour encourager le respect et l’égalité entre les sexes.
Vers une solidarité active
À l’issue de l’émission, Mam Kumb a lancé un appel aux hommes pour qu’ils soutiennent les femmes dans leur lutte pour l’égalité, afin de protéger leurs proches contre les inégalités. La question « Femme, qui es-tu ? Épouse, mère, amante… » posée par Mam Kumb est essentielle pour aider les femmes à s’affirmer dans la société. Pour elle, la femme « c’est tout le monde », un message fort qui invite à une solidarité active. La quête d’égalité exige une mobilisation collective pour bâtir un avenir meilleur pour tous.
Pour découvrir l’intégralité du podcast, cliquez sur le lien.https://youtu.be/JQKodQb7zTQ?si=wYPo0TjuXcGxemaJ
Invité de la matinale Dafreshmorning sur Urban FM ce lundi 16 juin 2025, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre et désormais figure de l’opposition, est revenu sans détour sur l’actualité nationale. Après avoir brièvement évoqué la récente perte de l’île Mbanié, soulignant que la décision de justice internationale n’a pas été suivie d’une réaction politique forte, c’est bien la situation explosive à Plaine-Orety, marquée par les démolitions de maisons, habitats, commerces, etc. — qui a dominé les échanges. L’opposant n’a pas mâché ses mots, accusant l’État de brutalité, de manque de vision et de faute morale.
« L’État n’assume pas. Le président se tait. Sur le terrain, ceux qu’on dit avoir mandatés rejettent la faute ailleurs », a-t-il déclaré, visiblement outré par l’absence de position claire des autorités sur les déguerpissements en cours derrière l’Assemblée nationale.
Alain-Claude Bilie-By-Nze, sur le plateau de Dafreshmorning (Urban FM), a dénoncé les déguerpissements.
Alors que les pelleteuses continuent de provoquer l’indignation, Bilie-By-Nze dénonce une « brutalité totale », rappelant que certaines destructions ont été effectuées avant même toute décision de justice, ce qui, selon lui, place le gouvernement « en tort » sur toute la ligne. Il fustige également une gestion urbaine sans boussole :
Alain-Claude Bilie-By-Nze, sur le site déguerpi de Plaine-Orety le 10 juin, en contact avec la population.
« Derrière une maison cassée, ce sont des vies que l’on brise. Ici, c’est la population qui précède le développement, et l’État intervient pour détruire, faute d’avoir planifié. »
Autre inquiétude soulevée : le flou sur le début des travaux censés suivre ces démolitions. Pour Bilie-By-Nze, aucune ligne budgétaire dédiée n’apparaît dans la loi de finances 2025, ce qui sème le doute sur la sincérité du projet :
« Si les travaux ne sont pas inscrits dans la loi de finances, de quels projets parle-t-on exactement ? »
Déjà le 10 juin, à son retour de l’étranger, il s’était rendu à Plaine-Orety pour rencontrer les familles sinistrées. Sur place, il avait tenu un discours empreint de solidarité et d’accusations :
« Ce n’est pas pour des écoles ni des hôpitaux. On déloge les populations pour spéculer sur le foncier. J’en ferai une affaire. »
Selon lui, le dossier est ancien, comme tout le monde le sait au Gabon, initié sous Omar Bongo, poursuivi sous Ali Bongo, et aujourd’hui exploité, dit-il, par le nouveau pouvoir au profit d’intérêts privés. Il évoque notamment la présence d’investisseurs libanais en embuscade pour récupérer les terrains.
Dans une démarche concrète, Bilie-By-Nze affirme avoir mis à disposition trois avocats pour accompagner les familles souhaitant porter l’affaire en justice :
« Chacun doit faire sa part. La mienne est de les aider à se défendre. »
Du côté du gouvernement, le ministre du Logement Ludovic Menie Ndong avait tenté de justifier l’opération sur Gabon 1ère, le 8 juin dernier. Il rappelait que la zone est classée d’utilité publique depuis les années 1990, et qu’un décret de février 2024 encadre les expropriations. Il soulignait également que certaines familles avaient été indemnisées et relogées, notamment vers le site d’Alenakiri.
Effectivement, plusieurs témoignages confirment que des habitants avaient bien été dédommagés il y a quelques années et ont quitté volontairement les lieux. Mais d’autres, bien qu’indemnisés, avaient choisi de rester à Plaine-Orety. Ceux-là se retrouvent aujourd’hui visés par les démolitions, sans nouvelle procédure.
Pour Bilie-By-Nze, ces arguments ne suffisent pas à justifier ce qu’il qualifie d’atteinte à la dignité :
« On ne développe pas un pays contre ses citoyens. On le construit avec eux. »
À Plaine-Orety, la fracture entre les discours officiels et la réalité du terrain est béante. Et déjà, dans d’autres quartiers comme Kinguélé ou les PK, la peur grandit. Car ici, les bulldozers ne détruisent pas seulement des structures : ils sapent la confiance dans l’État et brisent l’idée même de justice sociale.
Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».
« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »
Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique : « Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »
L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».
Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.
Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».
Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.
Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.
Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :
▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025
▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025
À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :
« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »
Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.