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Mort d’Aaron Boupendza : ce que l’on sait sur les circonstances du drame
Ce mercredi 16 avril, la nouvelle a frappé de plein fouet les amoureux du football africain : Aaron Boupendza, attaquant international gabonais de 28 ans, est décédé après une chute du 11e étage d’un immeuble en Chine. Le joueur évoluait depuis janvier au sein du club Zhejiang Professional, dans le championnat chinois. Les circonstances exactes de sa mort restaient floues dans la matinée. Suicide ? Accident ? Acte criminel ? De nombreuses rumeurs ont circulé.
Mais dans l’après-midi, la police du district de Hangzhou, en charge de l’enquête, a publié un communiqué officiel visant à dissiper les doutes. Selon les autorités chinoises, tout laisse à croire à une chute accidentelle survenue dans sa résidence louée. Le rapport indique qu’un appel a été reçu à 13h14, signalant qu’un homme était tombé d’un immeuble. Boupendza a été transporté à l’hôpital, où il a été déclaré mort après une tentative de prise en charge médicale.
Des analyses vidéos, une inspection des lieux et des témoignages recueillis sur place ont permis aux enquêteurs d’écarter la piste criminelle. “L’affaire pénale a été exclue”, conclut le communiqué, précisant que le décès résulte d’un accident.
Pour l’instant, aucun détail n’a filtré sur ce qui a précisément causé la chute — glissade, faux mouvement, perte d’équilibre —, mais les autorités ont insisté sur le fait qu’aucun élément ne laissait penser à un acte volontaire ou à une intervention extérieure.
À Libreville comme à Istanbul, Hatay, Doha ou Cincinnati, clubs où le joueur est passé, les hommages affluent. La Fédération gabonaise de football, tout comme de nombreux coéquipiers, expriment leur stupeur et leur douleur.
Une autopsie est en cours, et une communication plus détaillée des autorités chinoises est attendue dans les jours à venir.
Un parcours interrompu trop tôt
Né à Moanda en 1996, Aaron Boupendza s’est rapidement imposé comme l’un des attaquants les plus talentueux de sa génération. Meilleur buteur du championnat turc en 2021, international gabonais depuis 2016, il portait en lui l’espoir d’une jeunesse passionnée de football. Sa disparition soudaine laisse un vide immense.

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Beauty Privilège : Marie-Grace sublime la beauté gabonaise au Maroc

Marie-Grace s’impose comme l’une des figures emblématiques de la jeunesse gabonaise au Maroc. Très impliquée dans la promotion de la culture gabonaise, elle est régulièrement invitée par l’ambassade du Gabon à participer à des événements mettant en valeur l’identité culturelle du pays. Aujourd’hui, elle franchit une nouvelle étape en lançant Beauty Privilège, une collection exclusive de maquillage qui marie modernité, sophistication et identité africaine.
Disponible sur WhatsApp, Instagram et TikTok, Beauty Privilège se distingue par une approche novatrice qui dépasse le simple produit cosmétique. Chaque pack inclut :
▪︎ Une séance de maquillage offerte, pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme ;
▪︎ Un cours complet de maquillage, sur un week-end, animé par Marie-Grace en personne ;
▪︎ La livraison gratuite pour les 10 premières commandes ;
▪︎ Un code promo exclusif, permettant de bénéficier d’une réduction spéciale.
Cette formule fait du maquillage un véritable outil d’expression et d’émancipation, offrant aux femmes l’opportunité d’acquérir des techniques professionnelles tout en célébrant l’élégance et la créativité africaines.
« Avec Beauty Privilège, je veux que chaque femme se sente belle tout en portant un peu de notre culture gabonaise avec elle. La beauté n’est pas seulement extérieure, elle reflète aussi notre identité et nos valeurs », confie Marie-Grace.
Miss Margot : une égérie inspirante
Pour incarner cette vision, Marie-Grace a choisi Miss Margot, Miss Congo Maroc, comme première égérie de la marque. Grâce à sa notoriété sur les réseaux sociaux et son expérience dans plusieurs concours de beauté au Maroc et au Congo, Miss Margot symbolise la femme africaine moderne : confiante, ambitieuse et rayonnante.
Un produit au service de la culture gabonaise
Beauty Privilège ne se limite pas à un projet entrepreneurial, il s’agit d’un véritable vecteur de rayonnement culturel. À travers cette initiative, Marie-Grace partage son héritage gabonais et ses valeurs, tout en séduisant un public international. Les produits sont également accessibles aux Gabonaises vivant au pays, qui peuvent se les faire livrer en contactant directement Marie-Grace.
La beauté comme moteur d’inspiration
Entrepreneure, danseuse et ambassadrice culturelle, Marie-Grace fait de Beauty Privilège un pont entre élégance moderne et richesse culturelle. Chaque pack devient un symbole d’émancipation et d’inspiration pour les jeunes femmes africaines, tout en contribuant à faire briller le Gabon sur la scène internationale.
Un lancement officiel remarqué
Le lancement officiel de Beauty Privilège by BBM s’est récemment tenu au Maroc. Dans la vidéo de présentation, l’égérie Margot Ondoka incarne avec élégance et assurance l’esprit de la collection. Cet événement confirme l’ambition de Marie-Grace : inspirer la jeunesse gabonaise et africaine et laisser une empreinte durable dans l’univers de la beauté.
« Avec Beauty Privilège, je souhaite offrir plus qu’un maquillage : une expérience qui fait rayonner notre culture et donne confiance à chaque femme », ajoute-t-elle.
Une aventure à suivre
L’enthousiasme suscité par le lancement de Beauty Privilège laisse présager un bel avenir pour la marque. Les prochaines semaines et les prochains mois seront déterminants pour mesurer son évolution sur le marché et son impact auprès des femmes au Maroc, au Gabon et dans toute la diaspora.
Claire / Mihi...
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Élections législatives et locales : Brice-Clotaire Oligui Nguema appelle à une campagne pacifique et à la participation citoyenne

Libreville, 17 septembre 2025 – À l’occasion du lancement de la campagne électorale pour les élections législatives et locales, qui mettront fin à la période de transition, le Président de la République, Chef de l’État et Chef du gouvernement, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a adressé un message à la Nation.
Dans ce message, le Chef de l’État a rappelé son engagement personnel : « Le 27 septembre prochain, j’accomplirai ce devoir civique par procuration, comme le prévoit notre code électoral. Un représentant élu de la diaspora votera en mon nom. Je le fais avec sens du devoir et confiance en nos institutions. »
Il a souligné que ces élections se dérouleront « dans la transparence, comme ce fut le cas pour l’élection présidentielle du 12 avril », précisant que des observateurs nationaux et internationaux seront présents. La couverture médiatique sera supervisée par la Haute Autorité de la Communication afin de garantir « une couverture équitable et professionnelle du processus électoral ».
S’adressant aux candidats, Brice-Clotaire Oligui Nguema a insisté sur la nécessité d’une campagne pacifique et constructive : « Je les invite à mener une campagne fondée sur les idées et les propositions, et non sur les invectives. »
Le Président a également appelé les Gabonais à exercer leur droit de vote avec responsabilité : « À tous les électeurs du Gabon, participons à ce processus. Notre vote est une force. C’est l’outil de notre avenir, celui de nos enfants et de notre pays. »
Il a conclu sur une note d’unité et de foi : « Ensemble, le 27 septembre, témoignons de notre maturité démocratique. Que le Seigneur nous accorde la sagesse d’éloigner de notre chère nation les divisions qui nous minent. Vive la Ve République ! Vive le Gabon uni ! »
Daisie/Mihi…
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De l’avant-première à l’action publique : Makongonio au cœur des échanges avec le Vice-Président du Gouvernement

Libreville, 17 septembre 2025 – Le réalisateur gabonais Ernan Ndouogho, alias The Maggik Elkana, a été reçu le mardi 16 septembre par le Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier. Cette rencontre fait suite à l’avant-première très remarquée de son documentaire Makongonio, projetée le 12 septembre à la Maison Georges Rawiri, en présence de la Première Dame Zita Oligui Nguema, marraine de l’événement.
À l’issue de l’entretien, Ernan Ndouogho a exprimé sa gratitude :
« J’ai été honoré de voir l’intérêt porté par les plus hautes autorités à ce projet qui raconte un moment douloureux, mais essentiel, de notre histoire collective. »
Une œuvre au service de la mémoire
D’une durée de 55 minutes, Makongonio revient sur le crash d’un hélicoptère militaire survenu le 28 juin 1985 près de Makongonio, dans la Ngounié, lors d’une tournée présidentielle d’Omar Bongo. Dix Gabonais – journalistes et militaires – y avaient perdu la vie. Cinq survivants, dont Pierre Ndouogho, livrent leurs témoignages sur ces jours de survie dans la forêt avant l’arrivée des secours.
L’avant-première avait suscité une forte émotion, réunissant rescapés, familles des victimes et personnalités politiques. Plusieurs membres du gouvernement avaient souligné la portée historique et mémorielle de ce documentaire, qui ravive un pan oublié de l’histoire nationale.
Vers une diffusion nationale et internationale
Selon le réalisateur, les échanges avec le Vice-Président ont été « constructifs » et il espère que l’État, après les félicitations et premiers gestes d’encouragements, s’appropriera le projet et permettra sa diffusion au grand public, voire à l’international via les médias et plateformes de streaming.
« Voir ce film diffusé largement serait une manière de prolonger le devoir de mémoire et d’ouvrir la voie à d’autres récits oubliés de notre histoire », a-t-il confié.
Un levier pour d’autres récits oubliés
Cette reconnaissance officielle semble renforcer l’engagement d’Ernan Ndouogho, qui se consacre désormais pleinement au film documentaire. Si le projet se concrétise, il pourrait mettre en lumière d’autres épisodes marquants, mais peu connus, de l’histoire gabonaise, comme nous le disions dans un précédent article, notamment les émeutes de 1964, la crise post-électorale de 1990 ou le drame du ferry Esther Miracle en 2023.
La diffusion nationale de Makongonio serait donc une étape décisive, offrant au public l’occasion de (re)découvrir ce moment crucial de l’histoire du Gabon. Reste à savoir si cette démarche marquera le début d’une véritable politique publique de valorisation et de transmission de la mémoire collective.