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Aristide Indou Soutient l’Extension de l’Inscription Électorale pour Renforcer la Représentativité Démocratique

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Le 27 février 2025, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immogault, a annoncé une période exceptionnelle d’inscription et de réclamation sur les listes électorales, un processus visant à corriger les erreurs et à permettre une meilleure représentativité de la population lors des élections à venir. Cette décision a été saluée par plusieurs acteurs politiques, dont Aristide Indou, jeune leader du parti Union Pour la République (UPR), qui voit cette initiative comme un pas décisif pour assurer une plus grande adhésion du peuple au processus électoral.

Pour Aristide Indou, cette extension de dix jours pour l’inscription des électeurs et la correction des erreurs sur les listes électorales représente une opportunité essentielle pour améliorer la qualité et la crédibilité du fichier électoral. « Cette mesure est d’une importance capitale. Elle permet de corriger les anomalies passées et garantit que les listes électorales reflètent réellement la diversité de notre pays. Cela est indispensable pour assurer une meilleure représentativité des Gabonais lors des élections, » a-t-il expliqué.

Dans ses interventions, Aristide Indou a insisté sur le rôle fondamental de l’adhésion du peuple dans cette révision. Il a souligné que la participation massive des citoyens à cette opération est clé pour obtenir des résultats électoraux justes et légitimes. « Lorsqu’une large majorité de la population participe activement à cette révision, cela permet d’obtenir une liste électorale véritablement représentative de l’échantillon démographique du pays. Un fichier électoral fidèle à la réalité est la garantie de résultats issus d’un processus démocratique crédible et légitime », a-t-il ajouté.

Aristide Indou, qui est potentiellement candidat à un siège de député dans le département de l’Ivindo, dans la région de l’Ogooué-Ivindo, a particulièrement salué l’opportunité offerte aux citoyens qui, pour des raisons professionnelles, n’avaient pas pu modifier leur lieu de vote à temps. « Il existe de nombreux citoyens, notamment ceux qui travaillent dans des zones reculées, qui n’ont pas eu l’occasion de rectifier leur inscription. Cette période supplémentaire leur donne la chance de régulariser leur situation et de s’assurer que leur participation sera pleinement prise en compte lors des élections », a-t-il précisé.

Le jeune leader politique a également souligné que la réussite de cette révision des listes dépendra largement de l’engagement des citoyens gabonais. « La réussite de cette révision ne pourra être assurée que si les citoyens se mobilisent massivement pour rectifier toute erreur. C’est ainsi que nous renforcerons la représentativité et la légitimité du processus électoral, et que nous garantirons un scrutin juste et équitable », a-t-il insisté.

Cette révision des listes électorales, qui concerne principalement les primo-électeurs, les personnes ayant changé de résidence ou ayant été inscrites ou radiées à tort, intervient dans un contexte politique où la confiance du peuple dans le système électoral est primordiale. Aristide Indou voit dans cette révision une occasion de renforcer la démocratie au Gabon et de répondre aux préoccupations de ceux qui se sentent parfois exclus du processus.

La période d’inscription se déroulera du 1er au 10 mars 2025, avec une phase de réclamations du 7 au 10 mars. Les autorités gabonaises espèrent que cette révision bénéficiera d’une large participation citoyenne. Aristide Indou, en tant que futur candidat et défenseur de la démocratie, appelle ses concitoyens à saisir cette occasion pour contribuer à l’amélioration du système électoral du Gabon.

Cette révision des listes électorales n’est pas simplement un ajustement administratif. Elle représente une étape cruciale pour garantir un processus électoral où l’adhésion du peuple et la représentativité de l’échantillon de la population électorale sont au cœur de la démocratie, assurant que chaque citoyen puisse participer activement à la vie politique de son pays.

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Législatives et locales 2025 : un face-à-face décisif entre Bilie-By-Nze et Oligui Nguema sur la crédibilité du processus électoral

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Libreville, 19 septembre 2025 – À plus d’une semaine du premier tour du double scrutin législatif et local prévu le 27 septembre 2025, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience au Palais du Bord de mer Alain-Claude Bilie-By-Nze, président du parti Ensemble pour le Gabon (EPG). Cette rencontre s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État de favoriser un processus électoral apaisé, inclusif et respectueux des principes démocratiques.

Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’audience était l’occasion de porter directement au président de la République les préoccupations exprimées la veille, lors d’une conférence de presse au ton particulièrement ferme. L’ancien Premier ministre a rappelé que l’EPG présente une vingtaine de candidats répartis dans six provinces et que ceux-ci doivent pouvoir concourir dans un climat d’équité et de transparence.

« Les élections présidentielles étant désormais derrière nous, le pays est pleinement engagé dans le processus des élections législatives. (…) En tant que leader de l’opposition gabonaise, j’assume pleinement ma place et mon rôle. Dans une République, chacun doit pouvoir jouer sa partition et contribuer au fonctionnement de la démocratie », a-t-il déclaré à l’issue de son entretien avec le Chef de l’État.

Des critiques précises sur l’organisation du scrutin

Lors de sa conférence de presse du 17 septembre, Bilie-By-Nze avait tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’il considère comme de « graves irrégularités » dans l’organisation des élections. Il a notamment pointé :

▪︎ la publication tardive des listes définitives de candidats, en violation du délai légal de 30 jours avant le scrutin ;

▪︎ l’absence de chiffres précis sur le nombre d’électeurs inscrits, globalement et par circonscription, qui compromet la transparence ;

▪︎ le flou persistant sur le financement public des campagnes, qui défavorise les indépendants et les petites formations ;

le choix de la date du scrutin, jugé « inapproprié » car en pleine rentrée scolaire, au risque de désorganiser le système éducatif en mobilisant de nombreux enseignants-candidats.

« Si les autorités veulent une démocratie de façade, nous ne jouerons pas ce jeu. Nous voulons que la loi soit respectée, que les conditions soient clarifiées et que tous les compétiteurs partent à égalité », avait-il averti.

Dialogue et appel au vivre-ensemble

En réponse, le président Oligui Nguema a réaffirmé son engagement en faveur de la consolidation de la démocratie et de l’organisation d’élections libres et inclusives. Il a salué la franchise des échanges avec l’opposition et souligné l’importance du dialogue politique comme outil de cohésion nationale.

Cette rencontre, qui intervient à quelques jours du premier tour et à moins d’un mois du second tour prévu le 11 octobre 2025, pose les jalons d’un processus électoral que le pouvoir veut crédible et apaisé. Elle met également en lumière une opposition décidée à maintenir la pression pour garantir le respect des règles du jeu démocratique.

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«Je n’ai qu’un seul enfant : l’UDB » : Oligui Nguema tranche dans la chiffonerrie politique PDG vs UDB

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À l’aube de la campagne des élections législatives et locales du 27 septembre, la scène politique gabonaise semblait plongée dans une chiffonerrie sans fin entre le Parti Démocratique Gabonais (PDG) et l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). Mais une déclaration du président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, chef de fil et président fondateur de l’UDB, a mis fin à toute ambiguïté et fixé le cap de cette campagne.

L’UDB, le parti d’Oligui Nguema

Lors du lancement officiel de la campagne de l’UDB, le président de la République a été clair et sans détour :

« Je n’ai qu’un seul enfant : l’Union Démocratique des Bâtisseurs. »

Cette phrase, simple mais lourde de sens, a dissipé toutes les spéculations sur l’allégeance du chef de l’État. Alors que le PDG cherchait à se présenter comme le prolongement naturel de la présidence, Oligui Nguema a naturellement choisi son propre parti, l’UDB, comme son unique projet politique.

Quand les mots présidentiels font la loi

Durant la campagne préélectorale, Mays Mouissi, secrétaire général de l’UDB, avait déjà affirmé :

« Brice-Clotaire Oligui Nguema n’a qu’un seul parti, un seul président, un seul parti. »

Ses propos trouvent désormais un écho direct et définitif dans la bouche du président fondateur lui-même.

Du côté du PDG, les réactions avaient été vigoureuses. Angélique Ngoma et Carmélia Ntoutoume Leclercq avaient insisté sur l’héritage historique et l’esprit du parti, rappelant leur rôle important lors de l’élection présidentielle et tentant de légitimer leur position dans la campagne. Mais face à la déclaration d’Oligui Nguema, ces postures semblent désormais secondaires : le choix du président est clair et sans appel.

Une campagne clarifiée et unifiée

Avec ce message présidentiel, l’UDB, parti fondé et dirigé par Oligui Nguema, se présente désormais comme la seule formation politique directement soutenue par le chef de l’État. Les candidats peuvent aborder la bataille électorale avec un avantage moral et politique certain, tandis que le PDG doit repenser sa stratégie face à ce soutien explicite à un autre parti.

Un mot d’ordre : unité et détermination

Oligui Nguema a fixé le cap : l’UDB n’est pas seulement un parti parmi d’autres, c’est le projet politique qu’il incarne personnellement. Les “Bâtisseurs” se lancent dans la campagne avec discipline, clarté et détermination, portés par l’étendard présidentiel.

La chiffonerrie politique laisse place à un message limpide : dans cette campagne, le président a choisi son camp, et il n’y a qu’un seul enfant légitime pour porter son héritage politique.

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Gabon : 18 000 candidats prêts pour les élections législatives et locales

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À la veille du lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives et locales jumelées, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a fait le point à la presse sur les enjeux des scrutins des 27 septembre (1er tour) et 11 octobre (2e tour).

Au total, plus de 18 000 Gabonais briguent un mandat électoral, illustrant l’importance de ces élections qui marquent la fin de la transition ouverte après le coup d’État du 30 août 2023. Parmi eux, 1 600 candidats, titulaires et suppléants, convoitent les 145 sièges de députés, dont deux réservés pour la diaspora – une première historique pour le pays.

Les élections locales mobilisent 17 000 candidats pour les conseils municipaux et départementaux. Ces élus joueront un rôle clé, puisqu’ils éliront au suffrage indirect les maires, les présidents des assemblées départementales et les sénateurs.

La campagne se distingue par la prédominance des candidatures indépendantes. Sur plus de 105 partis, seule une vingtaine présentent des candidats. Les principaux duels se joueront entre le Parti démocratique gabonais (PDG), ex-parti unique, et l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), parti de l’actuel chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema.

Pour assurer la transparence, 1 500 observateurs nationaux et internationaux seront présents lors du dépouillement, aux côtés de la presse.

« Le 27 septembre ne sera pas seulement un jour de vote ; il sera l’illustration éclatante de la maturité démocratique de notre Nation », a déclaré Hermann Immongault, soulignant la responsabilité collective des Gabonaises et des Gabonais.

Ces élections représentent une étape majeure dans la recomposition du paysage politique gabonais et dans le retour complet à l’ordre constitutionnel.

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