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KUMBA INÕNGÕ GORÉ : Une célébration culturelle le 9 février pour la réunification des Omyéné

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Invitée ce mercredi matin à l’émission Dafreshmorning sur Urban FM, l’association KUMBA INÕNGÕ GORÉ s’est présentée au public gabonais comme un acteur clé de la réunification et de la réaffirmation identitaire des communautés Omyéné. À l’approche de son événement prévu le dimanche 9 février 2025 à Akulunamenga, son Secrétaire Général, Marcel RAPOTCHOMBO, a détaillé les ambitions de cette jeune organisation, ainsi que les problématiques auxquelles elle entend répondre.

Une association pour répondre à une crise identitaire

Marcel RAPOTCHOMBO a décrit KUMBA INÕNGÕ GORÉ comme une association « naissante et gestante » dont la mission principale est de réunifier les communautés Omyéné disséminées entre les provinces de l’Estuaire, du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué-Maritime. Cette initiative repose sur un constat alarmant : le délitement progressif des populations Omyéné sur les plans exogène et endogène.

Sur le plan exogène, l’association déplore un désintéressement croissant des jeunes pour leur culture et leur patrimoine.

Sur le plan endogène, elle identifie une crise identitaire exacerbée par des divisions internes liées à l’esprit communautaire et à la quête de leadership.

Face à ces défis, KUMBA INÕNGÕ GORÉ propose d’utiliser l’éducation et l’information comme outils clés, tout en s’appuyant sur des solutions inspirées du tribunal ancestral, qui mêle dimensions mystiques et cosmiques. L’objectif est de combattre les fléaux qui minent la communauté, tels que l’individualisme, l’indifférence et le non-respect des valeurs culturelles.

Une vision identitaire et socioculturelle

L’axe philosophique de l’association est clair : réaffirmer l’identité Omyéné et préserver les cultures. Pour cela, elle entend promouvoir des initiatives visant à reconnecter les jeunes à leurs racines tout en renforçant l’esprit communautaire.

Le Secrétaire Général a également plaidé en faveur d’une provincialisation des communautés au Gabon, une stratégie qui, selon lui, permettrait de mieux sédentariser les groupes ethniques et de protéger leurs cultures.

« Les autorités doivent miser sur une organisation provinciale pour préserver l’identité des différentes communautés, y compris celles des Omyéné », a affirmé Marcel RAPOTCHOMBO.

Un événement culturel prévu le 9 février

Ce dimanche 9 février 2025, KUMBA INÕNGÕ GORÉ convie la communauté Omyéné, ainsi que d’autres groupes ethniques, à un événement socioculturel qui se tiendra à Akulunamenga (parking en face de l’hôtel Rendama).

Le programme comprendra :

des discours du Président exécutif et du Vice-président de l’association,

des animations socioculturelles,

des temps de partage et d’échange autour des valeurs et de l’histoire de la communauté Omyéné.

Accompagné de Prisca-Sonia Ogoula Lemboumba, sympathisante engagée, le SG a invité la population à effectuer massivement le déplacement. Prisca-Sonia a souligné l’importance de cet événement pour toutes les communautés gabonaises :

« On apprend en étant au contact des autres. »

Cette rencontre se veut inclusive, ouverte à tous ceux qui souhaitent mieux comprendre l’histoire des Omyéné et leur rôle au sein de la société gabonaise.

Une réponse aux défis communautaires

KUMBA INÕNGÕ GORÉ espère, à travers cet événement et ses actions futures, offrir des solutions durables aux problèmes qui affectent la communauté Omyéné. En reconnectant les jeunes à leur patrimoine et en renforçant les liens sociaux, l’association ambitionne de promouvoir la solidarité et l’épanouissement culturel des Omyéné, tout en favorisant une meilleure compréhension entre les différentes communautés du Gabon.

Ce dimanche, rendez-vous est donné à Akulunamenga à partir de 14h00, venez en famille partager un moment riche en apprentissages et en convivialité.

La rédaction / Lops

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Stand Up Party 11 à Douala : les humoristes gabonais à l’assaut de la scène panafricaine

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Douala, 12 juin 2025, 18h. La capitale économique camerounaise se prépare à vibrer ce jeudi soir au rythme de l’humour avec la 11e édition du Stand Up Party, le spectacle comique le plus suivi en Afrique subsaharienne. Plus de 800 spectateurs sont attendus à La Falaise Diamond (Bonanjo), tandis que plus de 130 000 internautes suivront la retransmission en ligne. Réservations au 675 198 192 / 696 148 472.

Créé par l’humoriste camerounais Markus, l’événement a gagné une renommée continentale en alliant des pointures de la scène humoristique à de jeunes talents prometteurs. Chaque édition est une fête du rire, de la créativité et du dialogue culturel africain.

Le Gabon : une délégation humoristique remarquée

Cette année, le Gabon est particulièrement bien représenté avec la participation de Yann Koko, Chambre à Louer, Manitou, Kiri Kara et Taxi Jaune. Ces artistes, chacun avec son univers singulier, viendront enrichir une programmation déjà très attendue.

« C’est une grande fierté de porter les couleurs du Gabon à Douala avec mes compatriotes. Le Stand Up Party, c’est un peu comme la CAN de l’humour africain ! Cette édition, je serai à ma deuxième participation, après celle de 2022. », déclare Yann Koko, l’un des humoristes gabonais les plus populaires du moment.

« À moins de deux mois de mon spectacle à Libreville, le 20 juillet, ma participation à l’événement ici à Douala sera comme une phase test de mes nouvelles vannes. », explique Chambre à Louer, entre excitation et stratégie.

Un événement taillé pour le live

Sous la houlette de Markus, le Stand Up Party conserve sa promesse : réunir les publics, transcender les frontières, faire émerger les rires et les idées. La scénographie ambitieuse, la maîtrise logistique et la force de diffusion numérique assurent un show digne des grands standards internationaux.

Le rendez-vous est donc donné : jeudi 12 juin 2025 à 18h, à La Falaise Diamond – Bonanjo. L’humour, ce soir-là, parlera toutes les langues du continent.

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Koffi Olomidé honoré par la SACEM, mais son concert du 19 juillet à Vincennes annulé

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Le légendaire chanteur congolais Koffi Olomidé a été honoré ce 10 juin 2025 à Paris, lors d’une cérémonie officielle, par la SACEM, en recevant le prestigieux titre de Sociétaire Définitif. Ce statut honorifique est réservé aux artistes dont l’œuvre a généré des droits d’auteur importants et durables. Une distinction rare qui consacre plus de quatre décennies de carrière et l’immense influence de l’artiste sur la scène musicale africaine et internationale.

Auteur de classiques comme Loi ou Selfie, Koffi Olomidé devient ainsi l’un des rares artistes africains à recevoir une telle reconnaissance de la part de la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique. C’est aussi un hommage à la richesse de la rumba congolaise, inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Cette nomination a suscité une vague d’émotions sur les réseaux sociaux. De nombreux artistes africains ont salué la reconnaissance d’un « monument vivant », tandis que ses fans espéraient célébrer cette nouvelle lors de son concert prévu le 19 juillet à l’Hippodrome de Vincennes.

Mais cette date a été officiellement annulée, à la surprise générale. Selon l’organisation, des problèmes logistiques et administratifs en sont la cause. Une annonce qui ternit quelque peu ce moment de gloire pour l’artiste, pourtant en pleine lumière.

Entre reconnaissance institutionnelle et aléas de tournée, le parcours de Koffi Olomidé continue d’osciller entre hommage et controverse, preuve que la légende reste toujours aussi présente dans l’imaginaire collectif.

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Démolitions à Plaine-Orety : Bilie By Nze dénonce une spéculation foncière et engage trois avocats pour les sinistrés

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La vague de démolitions qui touche la zone de Plaine-Orety, derrière l’Assemblée nationale, continue de susciter la colère de nombreux habitants. Officiellement présentée comme une opération d’intérêt public liée à l’aménagement de la capitale, l’initiative gouvernementale est désormais au cœur d’un bras de fer politique et social. L’opposant Bilie By Nze est monté au créneau.

De retour d’un déplacement à l’étranger, l’ancien Premier ministre s’est rendu mardi matin sur le site, auprès des familles sinistrées. Dans un discours sans détour, il a exprimé son indignation :

« Je ne suis pas venu faire de la politique. Je suis venu vous aider à réfléchir, à vous organiser, à défendre vos droits. Ce n’est pas juste une question d’eau ou de toit, c’est une question de dignité, de respect. »

Bilie By Nze a annoncé avoir recruté trois avocats pour accompagner les familles concernées. Connaissant bien ce dossier, il accuse le nouveau pouvoir d’instrumentaliser les projets publics au profit d’intérêts privés :

« Ce dossier a commencé sous Omar Bongo, Ali Bongo a continué. Les Libanais veulent ces terres pour construire leurs immeubles. Ce n’est pas pour des hôpitaux ou des écoles. On enlève les populations pour faire de la spéculation foncière et immobilière. C’est la réalité. J’en ferai une affaire. »

Face à lui, le ministre du Logement Ludovic MENIE NDONG a défendu l’action gouvernementale lors d’un plateau spécial diffusé sur Gabon 1ère le 8 juin. Il a rappelé que cette zone est classée d’utilité publique depuis les années 1990, avec plusieurs phases d’indemnisation et de relogement, notamment vers le site d’Alenakiri. Un décret adopté en février 2024 fixe un délai d’un mois pour la mise en œuvre des expropriations.

« L’État a réservé cette zone pour des projets structurants depuis longtemps. Deux titres fonciers y ont été créés, et certaines familles ont été indemnisées. »

Sur le terrain, les familles dénoncent néanmoins des évictions brusques, parfois sans notification officielle ni solution immédiate. Bilie By Nze insiste :

« On ne développe pas un pays contre sa population, mais avec elle. »

Au-delà de Plaine-Orety, d’autres quartiers sont potentiellement concernés. Des habitants de Louis, ou encore des PK, redoutent d’être les prochains à faire les frais de cette politique d’urbanisation accélérée.

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