Le 23 décembre 2024, à la Baie des Rois, l’ONG Femmes en Action (FEMACT), en partenariat avec l’UNFPA, a lancé l’application mobile QG Jeune, une plateforme numérique révolutionnaire qui ambitionne de répondre aux besoins d’information, de sensibilisation et d’autonomisation des jeunes gabonais. Cet événement marque une nouvelle étape dans les initiatives de FEMACT, qui ont précédemment inclus des podcasts, des campagnes sur les réseaux sociaux et des collaborations avec des humoristes et influenceurs pour toucher une large audience.
Destinée à une jeunesse confrontée à des défis de taille, tels que la prévalence du VIH de 3,6 %, les grossesses précoces et la méconnaissance des droits fondamentaux, QG Jeune se veut un outil accessible pour la diffusion d’informations fiables sur la santé sexuelle et reproductive, tout en favorisant l’épanouissement social et professionnel des jeunes gabonais.
Auguste Kpognon, représentant de l’UNFPA, a pris la parole pour lancer l’application QG JEUNE et en souligner l’importance pour les jeunes.
Auguste Kpognon, représentant de l’UNFPA, a exprimé sa satisfaction lors de l’événement, déclarant :
« QG Jeune est plus qu’une application mobile, c’est une véritable réponse aux défis auxquels font face les jeunes du Gabon. Elle leur offre un accès direct à des informations essentielles sur leurs droits, leur santé et leur bien-être, contribuant ainsi à leur autonomie et à leur développement. »
Sandrine Mpira, présidente de FEMACT, a pris la parole pour souligner la dimension participative du projet :
Sandrine Mpira, présidente de FEMACT, et le représentant de l’UNFPA Gabon ont présenté l’application QG JEUNE.
« QG Jeune est un espace où les jeunes peuvent non seulement obtenir des informations fiables, mais aussi partager leurs préoccupations et poser des questions. Ce projet vise à encourager leur engagement citoyen et à offrir une plateforme dynamique d’échange. »
L’application est dotée d’une interface fluide et intuitive qui permet aux utilisateurs de recevoir des notifications personnalisées et d’interagir avec la plateforme à travers un espace de dialogue direct. Gina Nzengue, membre de FEMACT, a ajouté :
« Cette plateforme est conçue pour être une réponse simple et pratique aux besoins d’une jeunesse de plus en plus connectée. Elle offre aux jeunes un moyen facile d’accéder à des informations cruciales sur leur santé, tout en les préparant à relever les défis de demain. »
Gina Nzengue, de l’ONG FEMACT, valorise l’aspect technique et pratique de l’application QG JEUNE.
L’initiative ne se limite pas à une dimension numérique. Dès 2025, des caravanes mobiles sillonneront le pays pour diffuser des services de prévention, tels que des séances de dépistage, la distribution de préservatifs et des campagnes de sensibilisation sur la santé sexuelle. Cette approche permet de toucher à la fois les jeunes des zones urbaines et rurales, garantissant une couverture inclusive.
Un autre aspect remarquable de QG Jeune réside dans ses stratégies de communication innovantes. L’ONG a collaboré avec des artistes comme Don’zer, créateur du titre Responsable, qui aborde les enjeux de santé sexuelle et de prévention des violences. Ce projet musical, alliant éducation et divertissement, fait partie intégrante de la stratégie de sensibilisation de la plateforme, visant à toucher un public large et varié.
Avec un objectif ambitieux de toucher 400 000 jeunes d’ici 2027, QG Jeune s’impose déjà comme un catalyseur de changement. Sandrine Mpira a conclu sur une note d’optimisme :
« Notre ambition est de faire de QG Jeune un outil incontournable, durable et à fort impact, afin que les jeunes gabonais puissent s’épanouir, s’engager et participer activement à la transformation de notre société. »
L’auditoire a salué la conférence de presse de lancement de l’application QG JEUNE, la qualifiant d’initiative innovante et prometteuse pour la jeunesse.
En conclusion, le lancement de QG Jeune marque le début d’une phase prometteuse pour l’autonomisation de la jeunesse gabonaise. L’initiative se positionne comme une véritable réponse aux enjeux sociaux et sanitaires du pays, offrant une plateforme dynamique et interactive qui accompagnera les jeunes dans leur développement personnel et citoyen. Grâce à une approche combinant numérique, actions de terrain et communication créative, QG Jeune entend jouer un rôle clé dans l’épanouissement de la jeunesse gabonaise.
Douala, 12 juin 2025, 18h. La capitale économique camerounaise se prépare à vibrer ce jeudi soir au rythme de l’humour avec la 11e édition du Stand Up Party, le spectacle comique le plus suivi en Afrique subsaharienne. Plus de 800 spectateurs sont attendus à La Falaise Diamond (Bonanjo), tandis que plus de 130 000 internautes suivront la retransmission en ligne. Réservations au 675 198 192 / 696 148 472.
Créé par l’humoriste camerounais Markus, l’événement a gagné une renommée continentale en alliant des pointures de la scène humoristique à de jeunes talents prometteurs. Chaque édition est une fête du rire, de la créativité et du dialogue culturel africain.
Le Gabon : une délégation humoristique remarquée
Cette année, le Gabon est particulièrement bien représenté avec la participation de Yann Koko, Chambre à Louer, Manitou, Kiri Kara et Taxi Jaune. Ces artistes, chacun avec son univers singulier, viendront enrichir une programmation déjà très attendue.
« C’est une grande fierté de porter les couleurs du Gabon à Douala avec mes compatriotes. Le Stand Up Party, c’est un peu comme la CAN de l’humour africain ! Cette édition, je serai à ma deuxième participation, après celle de 2022. », déclare Yann Koko, l’un des humoristes gabonais les plus populaires du moment.
« À moins de deux mois de mon spectacle à Libreville, le 20 juillet, ma participation à l’événement ici à Douala sera comme une phase test de mes nouvelles vannes. », explique Chambre à Louer, entre excitation et stratégie.
Un événement taillé pour le live
Sous la houlette de Markus, le Stand Up Party conserve sa promesse : réunir les publics, transcender les frontières, faire émerger les rires et les idées. La scénographie ambitieuse, la maîtrise logistique et la force de diffusion numérique assurent un show digne des grands standards internationaux.
Le rendez-vous est donc donné : jeudi 12 juin 2025 à 18h, à La Falaise Diamond – Bonanjo. L’humour, ce soir-là, parlera toutes les langues du continent.
Le légendaire chanteur congolais Koffi Olomidé a été honoré ce 10 juin 2025 à Paris, lors d’une cérémonie officielle, par la SACEM, en recevant le prestigieux titre de Sociétaire Définitif. Ce statut honorifique est réservé aux artistes dont l’œuvre a généré des droits d’auteur importants et durables. Une distinction rare qui consacre plus de quatre décennies de carrière et l’immense influence de l’artiste sur la scène musicale africaine et internationale.
Auteur de classiques comme Loi ou Selfie, Koffi Olomidé devient ainsi l’un des rares artistes africains à recevoir une telle reconnaissance de la part de la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique. C’est aussi un hommage à la richesse de la rumba congolaise, inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Cette nomination a suscité une vague d’émotions sur les réseaux sociaux. De nombreux artistes africains ont salué la reconnaissance d’un « monument vivant », tandis que ses fans espéraient célébrer cette nouvelle lors de son concert prévu le 19 juillet à l’Hippodrome de Vincennes.
Mais cette date a été officiellement annulée, à la surprise générale. Selon l’organisation, des problèmes logistiques et administratifs en sont la cause. Une annonce qui ternit quelque peu ce moment de gloire pour l’artiste, pourtant en pleine lumière.
Entre reconnaissance institutionnelle et aléas de tournée, le parcours de Koffi Olomidé continue d’osciller entre hommage et controverse, preuve que la légende reste toujours aussi présente dans l’imaginaire collectif.
La vague de démolitions qui touche la zone de Plaine-Orety, derrière l’Assemblée nationale, continue de susciter la colère de nombreux habitants. Officiellement présentée comme une opération d’intérêt public liée à l’aménagement de la capitale, l’initiative gouvernementale est désormais au cœur d’un bras de fer politique et social. L’opposant Bilie By Nze est monté au créneau.
De retour d’un déplacement à l’étranger, l’ancien Premier ministre s’est rendu mardi matin sur le site, auprès des familles sinistrées. Dans un discours sans détour, il a exprimé son indignation :
« Je ne suis pas venu faire de la politique. Je suis venu vous aider à réfléchir, à vous organiser, à défendre vos droits. Ce n’est pas juste une question d’eau ou de toit, c’est une question de dignité, de respect. »
Bilie By Nze a annoncé avoir recruté trois avocats pour accompagner les familles concernées. Connaissant bien ce dossier, il accuse le nouveau pouvoir d’instrumentaliser les projets publics au profit d’intérêts privés :
« Ce dossier a commencé sous Omar Bongo, Ali Bongo a continué. Les Libanais veulent ces terres pour construire leurs immeubles. Ce n’est pas pour des hôpitaux ou des écoles. On enlève les populations pour faire de la spéculation foncière et immobilière. C’est la réalité. J’en ferai une affaire. »
Face à lui, le ministre du Logement Ludovic MENIE NDONG a défendu l’action gouvernementale lors d’un plateau spécial diffusé sur Gabon 1ère le 8 juin. Il a rappelé que cette zone est classée d’utilité publique depuis les années 1990, avec plusieurs phases d’indemnisation et de relogement, notamment vers le site d’Alenakiri. Un décret adopté en février 2024 fixe un délai d’un mois pour la mise en œuvre des expropriations.
« L’État a réservé cette zone pour des projets structurants depuis longtemps. Deux titres fonciers y ont été créés, et certaines familles ont été indemnisées. »
Sur le terrain, les familles dénoncent néanmoins des évictions brusques, parfois sans notification officielle ni solution immédiate. Bilie By Nze insiste :
« On ne développe pas un pays contre sa population, mais avec elle. »
Au-delà de Plaine-Orety, d’autres quartiers sont potentiellement concernés. Des habitants de Louis, ou encore des PK, redoutent d’être les prochains à faire les frais de cette politique d’urbanisation accélérée.