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Reconstruction de la Cité de la Démocratie : Brice-Clotaire Oligui Nguema inspecte l’avancement des travaux
Le Président de la Transition, Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a effectué une visite remarquée ce samedi 14 décembre 2024 sur le chantier de la Cité de la Démocratie à Libreville. Accompagné du Premier Ministre Raymond Ndong Sima, du ministre des travaux publics Flavien Nzengui Nzoundou,du ministre de la Défense Brigitte Onkanowa, et des responsables de la société turque Summa, cette visite, conduite par Juste Louangou Bouyomeka, conseiller spécial du Président de la Transition, a permis de constater l’avancement d’un projet qui ambitionne de redéfinir le visage du Gabon.
Une reconstruction au cœur de l’histoire

Image d’archive de la Cité de la Démocratie : vue sur le Palais des Conférences.
Construite en 1977 sous l’égide d’Omar Bongo Ondimba, la Cité de la Démocratie est un site historique chargé de symboles. Elle a accueilli des événements majeurs comme le sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine et la Conférence nationale des forces vives. En 2014, la décision controversée de démolir ce lieu emblématique a laissé un vide dans l’imaginaire collectif gabonais.

Vue du chantier de la Cité de la Démocratie, actuellement en pleine reconstruction.
Aujourd’hui, sa reconstruction symbolise une renaissance nationale. Plus qu’une simple restauration, le projet propose une infrastructure moderne incluant un centre de conférences de 3 000 places, 55 villas pour les chefs d’État, une clinique, un zoo, et des installations sportives.
Un chantier qui crée des opportunités

Koka Ulrich, travailleur sur le site de la Cité de la Démocratie, exprime sa fierté de contribuer au projet et adresse ses remerciements aux autorités.
Depuis le lancement des travaux il y a quatre mois, plus de 1 350 personnes, dont 900 Gabonais, contribuent à ce vaste chantier. Parmi eux, Koka Ulrich, aide-topographe, confie avec fierté :
“Travailler sur ce chantier a transformé ma vie. En rejoignant cette équipe, j’ai quitté le chômage, et aujourd’hui, je participe à un projet d’envergure qui va marquer l’histoire de notre pays. Comme moi, de nombreux compatriotes trouvent ici une chance de contribuer à la renaissance du Gabon.”

L’Aéroport Blaise Diagne au Sénégal témoigne du savoir-faire de l’entreprise turque SUMMA.
La société turque Summa, chargée des travaux, s’appuie sur une expertise éprouvée à travers le continent. Connue pour ses réalisations telles que l’Aéroport Blaise Diagne au Sénégal et le Palais des Sports de Yaoundé au Cameroun, elle a été mandatée pour livrer le projet en 16 mois.
Un levier de rayonnement pour le Gabon
La nouvelle Cité de la Démocratie vise à positionner le Gabon comme un hub régional pour les conférences internationales, les événements culturels et le tourisme d’affaires. Lors de la visite, le Président de la Transition a insisté sur l’importance de respecter les délais et la qualité des travaux.
Une vision pour un Gabon moderne

En visite sur le site, Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA était accompagné des dirigeants de SUMMA, du Premier ministre et du ministre des Travaux publics.
Ce projet ambitieux incarne la volonté du gouvernement de Transition de conjuguer héritage et modernité. En redonnant vie à ce lieu historique, le Gabon aspire à se repositionner sur l’échiquier international comme un acteur clé de la diplomatie et du développement économique en Afrique.

Les responsables de SUMMA ont présenté au président de la Transition la maquette de la future Cité Démocratie.
La Cité de la Démocratie, en pleine reconstruction, s’annonce déjà comme un pilier de la renaissance nationale, alliant fierté historique et ambition moderne. Le défi est immense, mais la vision portée par le gouvernement de Transition laisse entrevoir un avenir prometteur pour le Gabon.

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Angélique Kidjo, première chanteuse africaine à recevoir une étoile à Hollywood

L’icône béninoise Angélique Kidjo a récemment été sélectionnée pour recevoir une étoile sur le mythique Hollywood Walk of Fame en 2026. Elle devient la première artiste vocale africaine à figurer sur cette célèbre avenue, aux côtés de 35 autres personnalités retenues cette année par la Chambre de commerce de Hollywood.
Kidjo rejoint ainsi les figures africaines Lupita Nyong’o, Charlize Theron et Basil Rathbone, déjà immortalisées sur le trottoir légendaire entre Hollywood Boulevard et Vine Street.
Cette distinction s’ajoute à une carrière exceptionnelle, marquée par cinq Grammy Awards, le Polar Music Prize en 2023 et des prestations marquantes comme celle du Festival de jazz de la Défense, ou encore son concert en hommage à Jimmy Carter à Atlanta.
Mais Angélique Kidjo, c’est aussi une voix engagée. Ambassadrice de l’UNESCO, elle dirige la fondation Batonga qui soutient l’éducation des adolescentes africaines. Artiste hyper-sensible, elle affirme transformer ses émotions en messages d’espoir :
« À travers ma musique, j’ai toujours réussi à transformer ma sensibilité en un message d’espoir et de force pour chacun d’entre nous. »
Elle confiait récemment combien sa mère, disparue en 2021, lui manquait terriblement. Elle aurait aimé l’avoir à ses côtés lors de l’inauguration à Los Angeles.
Pour celle que Myriam Makeba appelait « la reine de la musique africaine », chaque distinction est une responsabilité :
« Vous recevez un prix, et il faut continuer le travail après. »
Son étoile vient ainsi célébrer l’Afrique, la musique, l’humanité — et une femme qui inspire.
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Mbilia Bel : “Koffi Olomidé a saboté ma vie personnelle et professionnelle”

La chanteuse congolaise Mbilia Bel est sortie du silence pour expliquer la source de ses tensions avec Koffi Olomidé. Dans un témoignage sans détour, elle retrace une série d’actes de sabotage qu’elle lui attribue, remontant jusqu’en 1995.
« Les mésententes ont commencé quand je suis allée chanter à Kisangani. Il a envoyé des gens hurler que j’avais le SIDA, oubliant que je suis aussi une enfant de Kisangani », déclare-t-elle.
La chanteuse évoque ensuite une interférence dans sa vie sentimentale. Un homme béninois intéressé par elle aurait été découragé par Koffi, qui lui aurait dit qu’elle était « trop vieille » et « ne le méritait pas ». L’homme est ensuite venu tout lui raconter.
Le troisième incident, encore plus marquant, se serait produit alors qu’elle était mariée au Gabon. Selon Mbilia Bel, Koffi Olomidé aurait contacté son époux pour lui dire qu’elle était infidèle et qu’il « gaspillait son argent ». Résultat : l’homme l’a quittée.
À cela s’ajoutent d’autres actes qu’elle qualifie de « méchancetés », comme des interventions dans certaines ambassades pour l’empêcher d’obtenir des visas.
Mbilia Bel conclut avec une question amère : « Parfois, tu te demandes : qu’est-ce que je lui ai fait, pour qu’il cherche toujours à me nuire comme ça ? »
Un témoignage rare qui lève le voile sur une hostilité ancienne et profonde entre deux figures majeures de la musique congolaise.
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Baloo Live : le Gabon en sons, Oliver N’Goma en prélude au rap game

Vendredi soir sur Twitch, la scène urbaine gabonaise a occupé le devant de la scène. Le célèbre animateur et créateur de contenu hip-hop Baloo a consacré une émission spéciale au rap made in Gabon. Pour l’occasion, il recevait Lestat XXL, figure emblématique du mouvement, à la fois ancien rappeur et archiviste engagé via son média XXL au Mic.
Une ouverture marquée par l’émotion : hommage à Oliver N’Goma
L’émission a débuté sur un hommage vibrant à feu Oliver N’Goma, légende de l’afro-zouk, proposé par Lestat XXL. Ce choix a touché Baloo, qui a partagé un souvenir personnel : plus jeune, en Martinique, il écoutait Oliver sans savoir qu’il était gabonais. Une anecdote qui a déclenché une discussion sincère sur la visibilité des artistes africains à l’international.
Lestat XXL a alors posé le constat :
« Oliver N’Goma est la plus grande star de la musique gabonaise, commercialement parlant. »
Un moment fort, prolongé par la diffusion de deux morceaux cultes : “Icole” et “Bané”, qui ont suscité une vague de nostalgie et de fierté dans le chat Twitch.
Quinze ans après sa disparition, Oliver N’Goma continue d’inspirer la scène musicale, notamment à travers les nombreux remix, samples et réinterprétations de ses titres, preuve de la puissance de son héritage.
Cinq heures de live pour célébrer 30 ans de rap gabonais
Ce clin d’œil à la mémoire a donné le ton d’un live dense, d’une durée de près de cinq heures, mêlant anecdotes historiques, extraits de morceaux cultes, présentations de jeunes artistes et débats sur l’évolution du rap gabonais.
Lestat XXL, reconnu pour son travail de mémoire via XXL au Mic, a retracé les grandes lignes de l’histoire du rap gabonais, en évoquant notamment les années fondatrices, les figures marquantes, les rivalités artistiques et la construction d’une identité locale face à l’influence du rap français et américain.
Baloo, passeur entre les scènes africaines et la diaspora
Depuis plusieurs mois, Baloo multiplie sur Twitch les émissions consacrées aux scènes rap du continent africain. Après le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la RDC, il était naturel que le Gabon rejoigne la série.
Cette démarche traduit une volonté claire : créer des ponts entre les cultures, les générations et les diasporas, en offrant à chaque scène locale un espace d’expression digne et documenté.
Une scène en mutation, entre rap, Ntcham et transmission
Au-delà de la rétrospective, l’émission a aussi permis de mettre en lumière les nouvelles dynamiques à l’œuvre au Gabon, notamment l’émergence de la Ntcham, un genre musical urbain dérivé du rap, mêlant codes de rue, expressions locales et esthétiques modernes.
Portée par des artistes comme L’Oiseau Rare, figure montante à l’international, cette tendance illustre l’évolution du hip-hop gabonais, entre enracinement culturel et ouverture mondiale.
Une archive à voir et à revoir
L’émission est disponible en replay sur YouTube depuis le samedi 2 août. Au-delà du divertissement, elle constitue un document de référence, précieux pour les jeunes artistes gabonais, les passionnés d’histoire musicale ou les curieux désireux de découvrir une scène riche mais encore peu médiatisée.
En réunissant Baloo et Lestat XXL autour du rap gabonais, cette soirée a posé les bases d’une nouvelle visibilité, mêlant mémoire, pédagogie et fierté culturelle.