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Référendum 2024 : Brigitte Onkanowa exhorte la Sébé-Brikolo et la Bayi-Brikolo à voter « OUI »
La commune d’Okondja a accueilli, le 10 novembre dernier, le lancement officiel de la campagne en faveur du « OUI » au référendum sur la nouvelle Constitution, sous la présidence de Brigitte Onkanowa. Cette cérémonie s’est inscrite dans la dynamique nationale de mobilisation pour un Gabon renouvelé, faisant suite aux précédents rassemblements de Libreville et Franceville.
Devant une audience nombreuse et diverse – des jeunes, des femmes, des hommes, et des aînés – Brigitte Onkanowa a plaidé pour l’adoption de la nouvelle Constitution, qu’elle a décrite comme un « outil de progrès et de renouveau. » Dans son discours, elle a souligné : « Ce texte répond à vos espoirs, à vos aspirations et prend en compte nos valeurs ancestrales. » La ministre a invité les populations des départements de la Sébé-Brikolo, de la Bayi-Brikolo, ainsi que des communes d’Okondja et d’Aboumi, à participer activement à ce processus démocratique. « L’avenir de notre nation dépend de l’engagement de chacun d’entre nous. Nous devons nous unir pour construire ensemble un Gabon plus juste et prospère », a-t-elle ajouté.

L’assistance, venue en grand nombre, a écouté avec attention Brigitte Onkanowa partager son message puissant sur le pouvoir du “oui”
Brigitte Onkanowa a également mis en avant le caractère inclusif du processus de rédaction de cette nouvelle Constitution, rappelant que plus de 38 000 contributions citoyennes, issues du Dialogue National Inclusif, avaient été intégrées au projet. Ces recommandations, a-t-elle précisé, ont ensuite été examinées par une Assemblée constituante réunissant des parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, assurant ainsi transparence et représentativité dans la révision de la Loi fondamentale.
« Ce texte est le reflet de vos aspirations pour un Gabon nouveau », a-t-elle martelé, appelant toutes les catégories de la population – des jeunes aux aînés, en passant par les femmes – à se mobiliser pour ce projet national. « C’est ensemble que nous pouvons bâtir un avenir meilleur », a-t-elle insisté.
Le lancement de cette campagne du « Oui » à Okondja s’est accompagné d’un appel à la responsabilité citoyenne et au patriotisme : « Chaque voix compte dans la construction de notre nation. C’est ensemble que nous relèverons les défis et conduirons le Gabon vers de nouveaux horizons. » Dans cet échange avec ses concitoyens, la Ministre de la Défense s’est attachée à favoriser une meilleure compréhension des enjeux politiques, économiques et sociaux liés au référendum constitutionnel.

Brigitte Onkanowa, entourée des fils du Haut-Ogooué, s’engage avec détermination à porter haut et fort le message du “oui” au référendum
À l’issue de cet événement, les habitants d’Okondja, de la Sébé-Brikolo et de la Bayi-Brikolo ont été encouragés à se mobiliser massivement pour le « OUI », symbole d’espoir et de transformation pour l’avenir du Gabon.

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Angélique Kidjo, première chanteuse africaine à recevoir une étoile à Hollywood

L’icône béninoise Angélique Kidjo a récemment été sélectionnée pour recevoir une étoile sur le mythique Hollywood Walk of Fame en 2026. Elle devient la première artiste vocale africaine à figurer sur cette célèbre avenue, aux côtés de 35 autres personnalités retenues cette année par la Chambre de commerce de Hollywood.
Kidjo rejoint ainsi les figures africaines Lupita Nyong’o, Charlize Theron et Basil Rathbone, déjà immortalisées sur le trottoir légendaire entre Hollywood Boulevard et Vine Street.
Cette distinction s’ajoute à une carrière exceptionnelle, marquée par cinq Grammy Awards, le Polar Music Prize en 2023 et des prestations marquantes comme celle du Festival de jazz de la Défense, ou encore son concert en hommage à Jimmy Carter à Atlanta.
Mais Angélique Kidjo, c’est aussi une voix engagée. Ambassadrice de l’UNESCO, elle dirige la fondation Batonga qui soutient l’éducation des adolescentes africaines. Artiste hyper-sensible, elle affirme transformer ses émotions en messages d’espoir :
« À travers ma musique, j’ai toujours réussi à transformer ma sensibilité en un message d’espoir et de force pour chacun d’entre nous. »
Elle confiait récemment combien sa mère, disparue en 2021, lui manquait terriblement. Elle aurait aimé l’avoir à ses côtés lors de l’inauguration à Los Angeles.
Pour celle que Myriam Makeba appelait « la reine de la musique africaine », chaque distinction est une responsabilité :
« Vous recevez un prix, et il faut continuer le travail après. »
Son étoile vient ainsi célébrer l’Afrique, la musique, l’humanité — et une femme qui inspire.
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Mbilia Bel : “Koffi Olomidé a saboté ma vie personnelle et professionnelle”

La chanteuse congolaise Mbilia Bel est sortie du silence pour expliquer la source de ses tensions avec Koffi Olomidé. Dans un témoignage sans détour, elle retrace une série d’actes de sabotage qu’elle lui attribue, remontant jusqu’en 1995.
« Les mésententes ont commencé quand je suis allée chanter à Kisangani. Il a envoyé des gens hurler que j’avais le SIDA, oubliant que je suis aussi une enfant de Kisangani », déclare-t-elle.
La chanteuse évoque ensuite une interférence dans sa vie sentimentale. Un homme béninois intéressé par elle aurait été découragé par Koffi, qui lui aurait dit qu’elle était « trop vieille » et « ne le méritait pas ». L’homme est ensuite venu tout lui raconter.
Le troisième incident, encore plus marquant, se serait produit alors qu’elle était mariée au Gabon. Selon Mbilia Bel, Koffi Olomidé aurait contacté son époux pour lui dire qu’elle était infidèle et qu’il « gaspillait son argent ». Résultat : l’homme l’a quittée.
À cela s’ajoutent d’autres actes qu’elle qualifie de « méchancetés », comme des interventions dans certaines ambassades pour l’empêcher d’obtenir des visas.
Mbilia Bel conclut avec une question amère : « Parfois, tu te demandes : qu’est-ce que je lui ai fait, pour qu’il cherche toujours à me nuire comme ça ? »
Un témoignage rare qui lève le voile sur une hostilité ancienne et profonde entre deux figures majeures de la musique congolaise.
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Baloo Live : le Gabon en sons, Oliver N’Goma en prélude au rap game

Vendredi soir sur Twitch, la scène urbaine gabonaise a occupé le devant de la scène. Le célèbre animateur et créateur de contenu hip-hop Baloo a consacré une émission spéciale au rap made in Gabon. Pour l’occasion, il recevait Lestat XXL, figure emblématique du mouvement, à la fois ancien rappeur et archiviste engagé via son média XXL au Mic.
Une ouverture marquée par l’émotion : hommage à Oliver N’Goma
L’émission a débuté sur un hommage vibrant à feu Oliver N’Goma, légende de l’afro-zouk, proposé par Lestat XXL. Ce choix a touché Baloo, qui a partagé un souvenir personnel : plus jeune, en Martinique, il écoutait Oliver sans savoir qu’il était gabonais. Une anecdote qui a déclenché une discussion sincère sur la visibilité des artistes africains à l’international.
Lestat XXL a alors posé le constat :
« Oliver N’Goma est la plus grande star de la musique gabonaise, commercialement parlant. »
Un moment fort, prolongé par la diffusion de deux morceaux cultes : “Icole” et “Bané”, qui ont suscité une vague de nostalgie et de fierté dans le chat Twitch.
Quinze ans après sa disparition, Oliver N’Goma continue d’inspirer la scène musicale, notamment à travers les nombreux remix, samples et réinterprétations de ses titres, preuve de la puissance de son héritage.
Cinq heures de live pour célébrer 30 ans de rap gabonais
Ce clin d’œil à la mémoire a donné le ton d’un live dense, d’une durée de près de cinq heures, mêlant anecdotes historiques, extraits de morceaux cultes, présentations de jeunes artistes et débats sur l’évolution du rap gabonais.
Lestat XXL, reconnu pour son travail de mémoire via XXL au Mic, a retracé les grandes lignes de l’histoire du rap gabonais, en évoquant notamment les années fondatrices, les figures marquantes, les rivalités artistiques et la construction d’une identité locale face à l’influence du rap français et américain.
Baloo, passeur entre les scènes africaines et la diaspora
Depuis plusieurs mois, Baloo multiplie sur Twitch les émissions consacrées aux scènes rap du continent africain. Après le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la RDC, il était naturel que le Gabon rejoigne la série.
Cette démarche traduit une volonté claire : créer des ponts entre les cultures, les générations et les diasporas, en offrant à chaque scène locale un espace d’expression digne et documenté.
Une scène en mutation, entre rap, Ntcham et transmission
Au-delà de la rétrospective, l’émission a aussi permis de mettre en lumière les nouvelles dynamiques à l’œuvre au Gabon, notamment l’émergence de la Ntcham, un genre musical urbain dérivé du rap, mêlant codes de rue, expressions locales et esthétiques modernes.
Portée par des artistes comme L’Oiseau Rare, figure montante à l’international, cette tendance illustre l’évolution du hip-hop gabonais, entre enracinement culturel et ouverture mondiale.
Une archive à voir et à revoir
L’émission est disponible en replay sur YouTube depuis le samedi 2 août. Au-delà du divertissement, elle constitue un document de référence, précieux pour les jeunes artistes gabonais, les passionnés d’histoire musicale ou les curieux désireux de découvrir une scène riche mais encore peu médiatisée.
En réunissant Baloo et Lestat XXL autour du rap gabonais, cette soirée a posé les bases d’une nouvelle visibilité, mêlant mémoire, pédagogie et fierté culturelle.