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Urgent appel à la solidarité : Princesse 12 soutient Sima Mboula après un AVC
La chanteuse Princesse 12 lance un appel poignant à la générosité du peuple gabonais pour venir en aide à Sima Mboula, une légende de la musique nationale, actuellement hospitalisé après avoir subi un AVC dévastateur qui le laisse dans un état critique.
La situation de Sima Mboula, figure emblématique de la scène musicale gabonaise, a suscité une profonde inquiétude au sein de la population. Récemment, dans une vidéo émotive, Princesse 12 a partagé les nouvelles de l’artiste, qui se trouve actuellement dans un état critique.
Malgré sa conscience, Sima souffre d’une paralysie partielle qui complique sa communication. Princesse 12 a souligné l’urgence de la situation, appelant chacun à se mobiliser pour soutenir un artiste qui a apporté tant de joie et de culture à travers sa musique.
« Je fais appel à la générosité de tous les Gabonais pour soutenir notre frère Sima Mboula », a affirmé Princesse 12. Elle encourage ceux qui aiment la musique de Sima à contribuer financièrement pour lui permettre de recevoir les soins nécessaires.
Les dons peuvent être envoyés directement à sa femme ou via le numéro Aitel Money 077.91.90.11, au nom de Pierre Célestin Sima Ndong. Princesse 12 a également mis en garde contre d’éventuelles arnaques, précisant que ce numéro est le seul valide pour aider Sima.
Cet appel à la solidarité a suscité une mobilisation significative parmi la communauté artistique et les fans, désireux d’apporter leur soutien à un artiste qui a marqué des générations. Espérons que cet élan de solidarité, largement diffusé, se traduise par un soutien concret.
Dans ces moments difficiles, Princesse 12 incite chaque Gabonais à faire preuve de compassion et à contribuer à la guérison de Sima. « Ne laissons pas Sima affronter cette épreuve seul. Unissons-nous pour lui apporter l’aide dont il a besoin », a-t-elle exhorté.
La solidarité du peuple gabonais est essentielle pour soutenir l’un des siens. L’art et la musique ont le pouvoir de rassembler et de réconforter, et chaque geste de soutien peut faire une différence significative dans la vie de Sima Mboula.
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Makongonio : vers une reconnaissance institutionnelle ? Elkana présente le projet à la Présidence de la République
Libreville, 5 novembre 2025 – Près d’une semaine après la publication de notre précédent article sur le documentaire Makongonio, le projet continue d’avancer sur le terrain institutionnel. Ce mardi 4 novembre, le réalisateur Ernan Ndouogho, alias The Maggik Elkana, a été reçu à la Présidence de la République par M. Paul Ulrich Kessany Zategwa, Conseiller spécial et Chef du département Sport et Culture.
Cette rencontre marque une nouvelle étape dans la démarche de valorisation et de diffusion du film documentaire, qui retrace avec émotion le crash d’un hélicoptère militaire survenu le 28 juin 1985 dans la Ngounié, lors d’une tournée présidentielle.
Un échange constructif autour de la diffusion internationale du film
Après l’avant-première tenue à la Maison Georges Rawiri et la réception par le Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, Makongonio bénéficie désormais d’une attention particulière de la Présidence.
Face à Paul Kessany, le réalisateur a présenté son plan de promotion et de diffusion internationale, avec l’ambition de porter cette œuvre mémorielle au-delà des frontières nationales.
« J’ai eu l’honneur de rencontrer M. Paul Kessany pour lui exposer la vision de Makongonio à l’échelle internationale. L’objectif est clair : permettre à la diaspora gabonaise d’Afrique et d’Europe de découvrir cette histoire longtemps restée dans l’ombre », a déclaré Elkana à la sortie de l’audience.
Selon lui, cette rencontre s’inscrit dans la continuité du suivi institutionnel engagé depuis septembre, confirmant la volonté des autorités de faire de ce film un outil d’unité, de mémoire et de rayonnement culturel.
Vers une tournée nationale et une diffusion à l’étranger
L’entretien aurait également porté sur les perspectives de partenariat entre l’État et la production du film, en vue d’une tournée nationale de projection.
De la province de l’Estuaire jusqu’à celle du Woleu-Ntem, plusieurs localités pourraient accueillir le documentaire avant sa présentation dans divers festivals africains et européens dédiés au cinéma documentaire.
« Gabonais d’Afrique et d’Europe, soyez prêts : Makongonio – Un crash oublié pourrait bientôt débarquer chez vous ! », a lancé Elkana avec enthousiasme.
Une diffusion à l’international permettrait non seulement de valoriser la mémoire des victimes, mais aussi de renforcer l’image d’un Gabon soucieux de préserver et de transmettre son histoire, en s’appuyant sur sa diaspora.
La Présidence, moteur du renouveau culturel
Cette nouvelle étape confirme l’attention accordée par les plus hautes autorités à la culture et à la mémoire nationale.
Sous l’impulsion du Président Brice-Clotaire Oligui Nguema, la dynamique culturelle gabonaise connaît une renaissance, fondée sur la valorisation des artistes, des chercheurs et des producteurs d’œuvres mémorielles.
« Makongonio n’est pas qu’un film. C’est une part de notre histoire commune, un récit qui unit les générations autour du devoir de mémoire », a rappelé un proche du dossier.
Le marrainage de la Première Dame, Zita Oligui Nguema, puis les échanges successifs avec le Vice-Président du Gouvernement et désormais avec la Présidence de la République, illustrent l’importance de ce projet dans la construction d’une mémoire nationale assumée et partagée.
Un projet à suivre
Avec Makongonio, le réalisateur The Maggik Elkana poursuit une ambition : réconcilier le pays avec son passé à travers le regard du cinéma.
Alors que les discussions se poursuivent autour d’un éventuel accompagnement institutionnel, l’espoir d’une tournée nationale, puis d’une diffusion internationale, se précise.
Akûm Infos, qui suit ce projet depuis sa conception, continuera de relayer les prochaines étapes de cette aventure culturelle et mémorielle – symbole d’un Gabon tourné vers la connaissance et la reconnaissance de son histoire.
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Après Mackjoss, Créol perd sa mère : la musique gabonaise en deuil avec elle
La chanteuse gabonaise Créol, figure marquante de la musique urbaine au Gabon, traverse une nouvelle épreuve. Dans la matinée du mardi 4 novembre, la nouvelle du décès de sa mère a bouleversé la toile. Quelques heures plus tard, l’artiste a confirmé la triste information en publiant une couverture noire sur ses réseaux sociaux, un geste symbolique pour annoncer la disparition de celle qui comptait tant pour elle.
Une nouvelle perte après celle de son père, Mackjoss
En 2018, Créol perdait déjà son père, Mackjoss, monument de la musique gabonaise. Cette disparition avait profondément marqué la chanteuse, qui n’a cessé, depuis, de manifester son amour et sa reconnaissance envers sa mère. Elle confiait souvent que sa principale motivation dans la vie était de la rendre fière et de l’aider autant que possible. Ces dernières années, elle s’était d’ailleurs rendue à plusieurs reprises en France pour accompagner sa mère dans ses traitements médicaux.
Malgré ses efforts et sa présence constante, le destin en a décidé autrement. Sa mère s’en est allée, laissant un grand vide dans la vie de l’artiste.
Une vague d’émotions et de solidarité dans le monde artistique
La nouvelle du décès a suscité une forte vague de soutien dans le milieu culturel gabonais. Sur les réseaux sociaux, de nombreux artistes et acteurs du showbiz ont exprimé leur compassion à l’endroit de Créol.
Des messages de solidarité ont été publiés notamment par Afrik’an Legend, Shan’l, ou encore Espoir la Tigresse, qui, malgré les tensions passées entre les deux chanteuses, a tenu à adresser un message empreint d’humanité :
« Perdre une mère, je connais cette douleur. C’est une étape que je ne souhaite à personne, car c’est tellement difficile ! Toutes mes condoléances à toi et à toute ta famille. »
Ces témoignages rappellent que, malgré les rivalités artistiques, l’unité et la compassion demeurent des valeurs fortes dans la sphère culturelle gabonaise.
Un parcours marqué par la résilience
Ce deuil vient s’ajouter à d’autres pertes douloureuses pour l’artiste. Il y a trois ans, Créol avait déjà été profondément affectée par le décès d’un membre de son staff très proche, ce qui l’avait poussée à s’éloigner temporairement de la scène.
Son retour artistique, amorcé il y a un peu plus d’un an, s’était pourtant fait sous le signe du renouveau avec plusieurs singles réussis et l’annonce d’un album intitulé “UNIK”, attendu par ses fans. Ce projet, qui devait marquer une nouvelle étape dans sa carrière, pourrait être retardé, le temps pour l’artiste de se relever de cette nouvelle épreuve.
La rédaction d’Akûm Infos solidaire
Dans ce moment de grande tristesse, la rédaction d’Akûm Infos adresse ses plus sincères condoléances à Créol et à toute sa famille, tout en saluant son courage et sa détermination à poursuivre son chemin artistique malgré les épreuves.
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YÊMÏ / Investir dans la recherche scientifique : l’AREF, catalyseur de l’excellence scientifique en Afrique
Cette semaine, YÊMÏ, présentée par L’OPS avec le concours du Dr Angué Marcia épouse Pemengoye, médecin conseil de l’émission et traductrice en anglais pour l’un des invités, s’est penché sur les défis du financement et du développement de la recherche scientifique en Afrique centrale. L’émission a mis en lumière le rôle de l’Africa Research Excellence Fund (AREF) dans le soutien aux chercheurs locaux et la promotion de la recherche francophone de qualité.
L’émission a accueilli Dr. Judicaël Obame Nkoghe, enseignant-chercheur au département de Biologie de l’USTM, ancien bénéficiaire des programmes AREF et membre du collège des experts de l’organisation, ainsi que Dr. Duke Dawn, responsable du développement des chercheurs au sein de l’AREF. Leur entretien s’inscrivait dans le cadre du lancement du Programme francophone de rédaction de demandes de subvention de l’AREF, destiné à renforcer les capacités locales et soutenir l’émergence de talents scientifiques africains.
Une formation internationale et collaborative
La formation, qui s’est déroulée du 13 au 17 octobre, combinait sessions présentielles et ateliers en ligne, répartis en huit modules interactifs de trois heures chacun. Elle a rassemblé des chercheurs gabonais issus de l’USTM, du CIRMF, de l’IMIPDG, de l’USS, du CHUMFEJE et du CERMEL de Lambaréné, ainsi que des participants francophones venus de République Démocratique du Congo, de Centrafrique et du Sénégal.
Cette approche mixte a favorisé l’échange de compétences et d’expériences entre chercheurs, tout en s’adaptant aux contraintes géographiques et logistiques propres au continent africain.
L’AREF : soutenir et structurer la recherche africaine

Pour Dr. Duke Dawn, l’AREF place les talents africains au centre de son action :
« L’AREF agit comme une plateforme ouverte, attentive aux initiatives des chercheurs africains. Nous ne dictons pas les thèmes de recherche, nous accompagnons là où ils excellent déjà. »
Le Dr Angué Marcia souligne :

« L’organisation met à disposition des programmes de financement et des formations pour renforcer les capacités des chercheurs, afin de promouvoir la recherche en Afrique, par les Africains et pour l’Afrique. »
Ainsi, l’AREF ne se limite pas au financement : il offre un cadre structurant permettant aux chercheurs de valoriser leurs projets et de développer leurs compétences dans un environnement compétitif.
Défis et perspectives pour la recherche au Gabon
Pour Dr. Judicaël Obame Nkoghe, le principal obstacle reste le manque de financement et l’absence d’un écosystème structuré :
« Sans un environnement favorable à l’éclosion des talents, il est difficile pour les chercheurs de connaître les opportunités, notamment celles liées aux appels à projets internationaux. »
Il insiste également sur le rôle essentiel du secteur privé :
« Le potentiel du secteur privé au Gabon est largement sous-exploité dans la recherche. Des partenariats public-privé structurés pourraient réduire notre dépendance aux financements externes. »
Selon lui, la mobilisation conjointe des acteurs publics et privés est indispensable pour bâtir une recherche locale durable, capable de répondre aux besoins locaux tout en restant compétitive à l’international.
Priorité aux problématiques locales et aux maladies négligées
Dr. Judicaël Obame Nkoghe rappelle que le financement local permet de répondre directement aux priorités nationales :
« Si le financement venait du Gabon, il serait possible d’insérer des objectifs ciblant les problématiques locales, notamment les maladies tropicales négligées. »
Ces maladies, souvent ignorées par les bailleurs internationaux, constituent un enjeu majeur de santé publique. L’Ops souligne que le soutien local est essentiel pour transformer la recherche en impacts concrets sur la population.
Un appel aux autorités et à la société
Pour Dr. Duke Dawn, les chercheurs africains ont besoin d’un accompagnement structuré, financier et technique :
« Les chercheurs africains sont brillants, ils ont simplement besoin d’un accompagnement structuré pour s’épanouir dans un environnement compétitif. »
Dr. Judicaël Obame Nkoghe complète :
« L’avenir de la recherche en Afrique repose sur une chaîne de volontés : autorités publiques, jeunes chercheurs et entreprises doivent agir ensemble pour que la science devienne un levier de développement. »
Lors de la cérémonie de lancement, il avait également souligné la nécessité de créer des structures nationales solides :
« Avec une vision nationale, nous pourrions fédérer les talents locaux et internationaux et réaliser des merveilles. »
Conclusion
YÊMÏ rappelle que l’Afrique possède un capital scientifique immense, qu’il est urgent de mobiliser pleinement. Comme le résume L’OPS :

« L’Afrique innove, oui, mais elle a surtout besoin que nous croyions en son intelligence collective. »
La formation organisée par l’AREF démontre que l’investissement dans les chercheurs africains peut renforcer les capacités locales, stimuler la collaboration internationale et transformer la recherche scientifique en outil stratégique pour le développement durable du continent.

