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Après la Reine, la scène musicale gabonaise découvre son “Prince” : CHOTA-PRIME
Au cœur de la scène musicale gabonaise, une nouvelle figure émerge avec puissance et authenticité. CHOTA-PRIME, de son vrai nom Pengangoye Chota Wulydreche Gauthier, fait une entrée remarquée dans le chowbiz gabonais, laissant derrière lui le sillage de ses origines profondes.
Originaire de la province du Haut Ogooué, CHOTA-PRIME a grandi à Okondja, une ville qui a façonné son identité artistique. Le titre “Bana”, signifiant “les enfants” en langue Obamba, prend une nouvelle vie entre les mains de CHOTA-PRIME. Cette pièce, autrefois chantée par Amandine, la reine d’empire, lors de ses débuts avec le groupe Empire du Kassoc, devient le terrain d’une réinterprétation audacieuse. Avec une touche urbaine distinctive, l’artiste cherche à sensibiliser la jeune génération à ses racines tout en rendant hommage à ses ancêtres.
Pour CHOTA-PRIME, rester connecté à ses origines revêt une importance capitale. Peu importe où l’on se trouve, l’artiste insiste sur l’importance de ne jamais tourner le dos à ceux qui ont façonné notre existence.
L’apogée de cette ascension artistique se concrétise avec la sortie officielle de son dernier opus, “Le Prince de l’Empire”. Disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales depuis le 17 décembre 2023, l’album fusionne les influences de son parcours, offrant une expérience musicale unique aux auditeurs.
Le voyage artistique de CHOTA-PRIME a débuté en 2016 à Lastourville, où il a commencé à composer et à écrire. Depuis, il a tracé son chemin avec détermination, dans le but de devenir une voix influente de la scène musicale gabonaise contemporaine.
Alors que “Le Prince de l’Empire” résonne dans les oreilles des auditeurs, CHOTA-PRIME s’impose comme un artiste qui transcende les frontières, portant fièrement les couleurs de son héritage et laissant une empreinte indélébile dans le paysage musical gabonais.
Mihi…
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Dementos – Askel geste, le tube Ntcham de l’heure
L’univers Ntcham continue de dominer la musique urbaine gabonaise. Après l’« overdose » provoquée par le titre Tantine de Waza No Limite, c’est désormais Askel geste de Dementos qui fait vibrer les foules et alimente les challenges sur TikTok.
Considéré comme un véritable hitmaker, Dementos enchaîne les succès que l’on ne compte plus. Présent depuis plusieurs années sur la scène musicale, il a su s’imposer comme une référence du game urbain gabonais. Ces derniers mois, son aura s’est renforcée grâce au titre Alibaba, que le public gabonais et africain savoure sans retenue, aussi bien dans les clubs que sur les réseaux sociaux.
Alors que beaucoup pensaient qu’il avait atteint son apogée, Dementos surprend encore avec Askel geste, un morceau explosif devenu en quelques jours un véritable hymne national. Le titre cumule déjà plus de 450 000 vues sur YouTube, et le clip, très attendu, promet de prolonger cette dynamique.
Ce qui distingue Askel geste, c’est avant tout son énergie et sa capacité à fédérer. L’animation de fin, portée par un groove entraînant, s’est imposée comme une signature musicale, donnant naissance à de multiples reprises et vidéos d’animation sur TikTok et Instagram.
Mais derrière ce succès se cache aussi le génie du beatmaker E.J, dont la production percutante et calibrée pour le dancefloor contribue largement à l’impact du morceau. Ensemble, Dementos et E.J signent une nouvelle page de la Ntcham gabonais, confirmant que la scène urbaine nationale continue de se réinventer et de séduire un public toujours plus large.
En attendant le clip, le public reste accro au geste.
Brunelle/Mihi…
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Ba’ponga signe son retour avec Banger, épaulé par le flow de ADB
Libreville, 3 septembre 2025 – Figure emblématique du rap gabonais, Ba’ponga revient sur le devant de la scène avec un nouveau single explosif intitulé Banger. La sortie de ce titre, dévoilé ce 3 septembre, coïncide avec l’anniversaire de l’artiste. Pour marquer l’événement, Ba’ponga a pris le micro et les platines à Urban FM, où il a animé 12 heures de diffusion consacrées à ses morceaux avant de lancer officiellement Banger dès 9h sur la 104.5 FM. La diffusion s’est ensuite poursuivie sur YouTube, élargissant la portée de cette sortie très attendue.
Ce retour intervient dans un contexte particulier : Ba’ponga sort tout juste d’une prestation magistrale le week-end dernier à Tchibanga, performance qui a confirmé son statut d’incontournable de la scène nationale. Avec Banger, l’artiste propose un titre festif et énergique, où son rap incisif fusionne avec la voix d’ADB.
Chanteur RNB et véritable spécialiste des collaborations, ADB apporte une dimension supplémentaire au morceau. Sa présence et son style rappellent l’aura d’un Nate Dogg, référence américaine des duos légendaires. L’alchimie entre Ba’ponga et ADB fonctionne à merveille, donnant à Banger une intensité qui dépasse les frontières locales, tout en restant profondément enracinée dans l’identité gabonaise.
Les premières critiques sont unanimes : la collaboration est réussie et suscite déjà une forte attente autour du clip. Entre egotrip assumé et messages inspirants, le morceau trace la voie du prochain grand projet de Ba’ponga : Canopée, son futur album.
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Shéyi, l’âme Nzébi en afro-fusion : entre héritage et envol solo avec Bola
Et si la relève des grandes voix de la communauté Nzébi était déjà là ? Avec son premier single en solo intitulé Bola, Shéyi, de son vrai nom Harlem Nyamangoyi, bouscule les codes et affirme une identité musicale enracinée et résolument tournée vers l’avenir. Membre du mythique groupe Mouyanga, il explore aujourd’hui une nouvelle voie : celle d’une afro-fusion qui mêle émotion, rythme du terroir et modernité.
Originaire de Louetsi-Bibaka, dans le village de Baposso (province de la Ngounié), Shéyi a grandi bercé par les chants et les contes traditionnels gabonais. Installé aujourd’hui à Libreville, dans le quartier populaire de Ndzeng Ayong, il porte en lui les vibrations de la culture Nzébi. C’est cette fibre qu’il ravive dans Bola, un titre chanté sur un rythme Laka — cadence traditionnelle propre à sa communauté — et habillé d’une production contemporaine signée Marlich.
Avec Bola, Shéyi ne se contente pas de faire vibrer la corde de la nostalgie. Il propose une méditation musicale sur l’exode, la mémoire et l’attachement aux racines. « Même en vivant dans de grandes mégapoles comme Libreville, il ne faut jamais oublier d’où l’on vient », confie-t-il. Ce morceau, déjà relayé sur les réseaux sociaux, trouve un écho auprès d’une jeunesse en quête de repères culturels.
Sa trajectoire artistique prend forme en 2010 lorsqu’il rejoint le groupe Mouyanga. Ce collectif emblématique du patrimoine musical gabonais le forme aux subtilités du chant polyphonique et du travail de scène. Une école d’excellence qui façonne l’artiste et le prépare à l’envol. Aujourd’hui encore, Shéyi continue de collaborer avec le groupe, qu’il considère comme sa première famille artistique.
Artiste autoproduit, il ne se contente pas de Bola. En parallèle, il prépare également le clip du morceau Ikissa, une autre création afro-fusion née de sa collaboration avec Matt Esdras Beatz. Actif sur TikTok et YouTube, Shéyi inscrit progressivement son projet artistique dans une dynamique d’ouverture, tout en restant fidèle à l’essence de son héritage musical.
À l’écoute de Bola, une question s’impose : Shéyi est-il le successeur naturel des grandes figures Nzébi qui ont marqué la scène musicale gabonaise ? Seul l’avenir le dira. Mais une chose est sûre : avec sa voix habitée, sa maîtrise des codes traditionnels et sa capacité à les réinventer, il incarne une relève porteuse d’espoir pour toute une génération.

