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Gabon : AREF et l’USTM lancent un programme de formation pour jeunes chercheurs en santé
Libreville, 15 octobre 2025 – Le Centre Gabonais de l’Innovation (CGI), situé au quartier Batterie 4 dans le premier arrondissement de Libreville, a accueilli le lundi 13 octobre, le lancement du Programme francophone de rédaction de demandes de subvention de l’Africa Research Excellence Fund (AREF). Organisée en partenariat avec l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), cette initiative s’inscrit dans la politique nationale qui place la recherche et l’innovation au cœur du développement du Gabon.
La cérémonie a réuni le recteur de l’USTM, Pr Raphaël Bikanga, les représentants de l’AREF, ainsi que Georgette Ngabolo épouse Mapaga, Secrétaire générale du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a lu l’allocution du ministre empêché.

La recherche, un enjeu stratégique pour le Gabon
Dans son allocution lue par la secrétaire générale, le ministre a rappelé l’importance de la recherche dans le développement national :

« Le financement de la recherche demeure l’un des défis majeurs pour nos universités et institutions scientifiques. Dans un contexte mondial compétitif, la capacité à rédiger des projets de qualité et à mobiliser des ressources constitue une compétence incontournable. »
Il a également insisté sur la dimension transformative du programme :
« Ce programme a pour objectif de doter nos chercheurs et institutions d’outils pour transformer leurs idées en projets compétitifs, en parfaite cohérence avec la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, qui place la recherche et l’innovation au cœur du Plan National de Croissance et de Développement. »
Le ministre a enfin rappelé que l’atelier dépasse la simple dimension technique :
« Au-delà de la formation, cet espace favorisera le réseautage, les échanges et la collaboration, pour créer de nouvelles dynamiques de recherche transnationales et renforcer les synergies entre universités, centres de recherche, bailleurs et partenaires techniques. »
Former des chercheurs compétitifs à l’international
Le programme AREF cible principalement les jeunes chercheurs en santé et sciences biomédicales, doctorants récents ou titulaires d’un master, employés dans des universités ou centres de recherche reconnus en Afrique subsaharienne.



La formation, qui se déroule du 13 au 17 octobre, se fait à la fois en présentiel et en ligne, avec huit sessions interactives de trois heures chacune. Les participants, issus de diverses institutions gabonaises telles que l’USTM, le CIRMF, l’IMIPDG, l’USS, le CHUMFEJE et le CERMEL de Lambaréné, incluaient également des docteurs et doctorants venus de pays comme la République Démocratique du Congo, la Centrafrique, ainsi que des experts sénégalais, illustrant la dimension internationale et collaborative du programme.
Au cours des sessions, les participants rédigent une mini-proposition de subvention et s’exercent à l’évaluation par les pairs. Les thématiques abordées incluent l’identification de niches de recherche, la formulation de questions scientifiques pertinentes, et la compréhension des mécanismes de financement internationaux.
Le Pr Raphaël Bikanga a souligné l’importance stratégique de ce programme :

« Nos chercheurs pourront désormais compétir à armes égales avec d’autres continents et faire entendre la voix d’une recherche africaine enracinée dans nos réalités mais ouverte sur le monde. »
Un soutien concret aux jeunes chercheurs
Au terme d’un processus de sélection rigoureux, 23 chercheurs issus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne bénéficieront d’un appui financier pour mener à bien leurs projets. Le Dr Judicaël Obama Nkoghe, maître de cérémonie, a qualifié cette initiative de véritable opportunité stratégique pour le développement des compétences scientifiques africaines :
« La recherche post-électorale et scientifique est un enjeu majeur pour le développement du continent et de la sphère francophone. »

Il a également plaidé pour la création d’une agence nationale de la recherche au Gabon, afin de structurer davantage le soutien aux scientifiques et à leurs projets.
Vers un partenariat AREF–USTM
Des discussions sont en cours pour formaliser un partenariat entre l’AREF et l’USTM, visant à promouvoir l’émergence de jeunes chercheurs compétitifs en Afrique francophone. Bien qu’aucun accord officiel ne soit encore signé, cette initiative constitue un signal fort pour la recherche gabonaise, en phase avec la dynamique continentale de professionnalisation de la recherche et d’accès aux financements internationaux.

Comme l’a rappelé Dr Dawn Duke, Responsable du développement des chercheurs AREF :
« Du financement d’études révolutionnaires à la création de réseaux reliant les scientifiques africains à l’échelle mondiale, AREF continue de respecter sa mission : catalyser l’excellence et l’innovation en recherche à travers l’Afrique. »
Avec ce programme, le Gabon se positionne comme acteur clé de la science africaine, promouvant l’excellence scientifique et plaçant la recherche au service du développement durable du pays et du continent.

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TAKAD 2025 : les distinctions africaines font escale à Abidjan le 27 décembre prochain

Libreville, 18 octobre 2025 – Les TAKAD 2025 (The African Kotas Awards Distinctions) se tiendront le 27 décembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire. L’annonce a été faite par le président du comité d’organisation, Hercule Nzé Souala, lors d’un point de presse tenu le vendredi 17 octobre à Akanda, dans le nord de Libreville.
Né au Gabon sous le nom de Kotas Awards, l’événement est désormais panafricain, visant à valoriser toutes les sphères de la société africaine, de la culture au sport, en passant par l’économie, les affaires et le leadership politique.

« Nous ne pouvons pas espérer une Afrique grande si nous ne valorisons pas ceux qui font la fierté du continent africain. C’est pour cela que nous allons à Abidjan pour récompenser les élites africaines », a déclaré M. Nze Souala.
Une portée continentale et sociétale
Pour cette sixième édition, 17 pays africains seront représentés, touchant un public estimé à 700 millions de personnes. Artistes, humoristes, entrepreneurs, sportifs et acteurs sociaux sont déjà inscrits sur www.takad.online, avec plus de 700 candidatures.
Le vote du public, ouvert le 1er novembre, désignera le grand gagnant, baptisé « TAKAD d’Or », qui recevra 25 millions de FCFA.
« Les nominés doivent appeler leurs fans à voter et à multiplier les votes pour eux », a précisé Hercule Nze Souala, ajoutant que « toute grande initiative demande du courage ».
Des distinctions qui reflètent la diversité africaine
Parmi les personnalités honorées : Chefs d’État comme Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Alassane Dramane Ouattara (Côte d’Ivoire), hommes d’affaires influents tels qu’Aliko Dangote et Tony Elumelu, ainsi que icônes culturelles et sportives comme Didier Drogba, Magic System, Samuel Eto’o et Pierre Claver Akendengué.
Une équipe gabonaise aux commandes
L’équipe fondatrice reste à la coordination, avec Francky Obiang, Prince Boussombo, et Black-Choco, animatrice principale des Kotas Awards, maintenue à la présentation. Elle a lancé un appel à la solidarité entre acteurs culturels gabonais, invitant à adopter l’esprit de compétition continentale.



Pour Hercule Nze Souala, les TAKAD représentent une “Coupe d’Afrique des Nations” de la réussite africaine, célébrant artistes, entrepreneurs et leaders. Depuis 2018, plus de 300 acteurs culturels gabonais ont été récompensés.

Les TAKAD 2025 s’annoncent ainsi comme l’un des plus grands rendez-vous culturels et sociétaux africains de l’année, mêlant prestige, innovation et fierté panafricaine.
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Black History Arts : Afrik’an Legend attendu au Musée National pour un concert exclusif

Libreville, 16 octobre 2025 – Le 31 octobre prochain, le Musée National du Gabon se prépare à accueillir un événement musical d’exception avec le retour sur scène du groupe Afrik’an Legend. Porteur du style Ikoku Vibe, le groupe incarne une fusion harmonieuse de chant, de danse et d’expression culturelle gabonaise, inspirée des rythmes et symboles identitaires du pays. Cette approche singulière met en lumière le rythme Ikoku, véritable signature artistique qui distingue Afrik’an Legend sur la scène musicale africaine.
Inscrit dans le cadre du concept Black History Arts, initié par No, ce rendez-vous culturel met à l’honneur des artistes dont le talent et la prestance contribuent à célébrer la créativité et la mémoire des cultures africaines. Après le passage remarqué de Tris, c’est donc au tour d’Afrik’an Legend de faire vibrer la scène du Musée National à la fin du mois d’octobre.

Avec une capacité limitée à 100 places, le concert s’annonce intimiste, promettant une connexion directe entre le groupe et son public. La billetterie ouvre le 20 octobre, avec des tarifs fixés à 10 000 FCFA pour les places simples et 25 000 FCFA pour les places VIP. Les réservations peuvent être effectuées aux numéros 074 36 07 83 et 065 66 14 97.
Loin d’un spectacle ordinaire, cette soirée offrira l’occasion au public de (re)découvrir les titres phares du groupe, à l’instar de C’est comment ? Mughangu ou Terminus, tout en savourant des créations inédites et plusieurs surprises scéniques soigneusement préparées. L’événement promet de conjuguer performance artistique et immersion culturelle, dans une atmosphère à la fois festive et profondément enracinée dans les sonorités gabonaises.
Fort d’un rayonnement international et d’un ancrage affirmé dans la scène nationale, Afrik’an Legend poursuit son ascension. Après une prestation remarquée à Dubaï aux côtés de Fally Ipupa, le groupe réaffirme sa volonté de porter haut la musique gabonaise, en explorant de nouvelles sonorités tout en restant fidèle à l’esprit Ikoku.
Présenté sous la forme d’un concert privé, le show du 31 octobre s’annonce comme une expérience musicale rare, mêlant émotion, énergie et authenticité. Il marquera une nouvelle étape dans la vision artistique d’Afrik’an Legend, celle d’un collectif déterminé à faire du rythme Ikoku un ambassadeur culturel du Gabon et un vecteur de fierté sur les scènes du monde entier.
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Octobre Rose 2025 : Zita Oligui Nguema lance la campagne sous le signe de l’unité et de l’espoir

Libreville, 15 octobre 2025 – La Première Dame du Gabon, Zita Oligui Nguema, marraine d’Octobre Rose 2025, a lancé officiellement, le 14 octobre dernier, la campagne nationale de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein. L’événement, organisé en partenariat avec sa fondation, Ma Bannière, qui œuvre dans les domaines de la santé et du social, s’est tenu à la Maison de la Télévision Georges Rawiri, en présence du ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, et de plusieurs membres du Gouvernement. Placée cette année sous le thème « Unis par l’Unique », cette édition se veut un appel collectif à la solidarité et à la responsabilité partagée dans la lutte contre le cancer du sein.
Un engagement personnel et sincère
Dans un discours empreint d’émotion, la Première Dame a livré un témoignage personnel fort, qui a profondément marqué l’assistance.
« Mon engagement dans la lutte contre le cancer du sein ne relève ni de la circonstance ni du symbole. Il est profondément ancré en moi, car ma propre famille a connu la douleur de cette maladie. J’ai vu de près les ravages du cancer du sein sur mon père — oui, un homme — qui a lutté avec une dignité admirable jusqu’à son dernier souffle », a-t-elle confié.
À travers ce récit intime, Zita Oligui Nguema a rappelé une réalité souvent méconnue : le cancer du sein ne touche pas exclusivement les femmes.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), entre 0,5 et 1 % des cas concernent également les hommes.
Briser le silence, élargir la sensibilisation
La Première Dame a invité la population à briser le silence et à déconstruire les préjugés entourant la maladie.
Son message, inclusif et mobilisateur, s’est adressé à toutes et à tous :
« En ce mois d’Octobre Rose, j’en appelle à chacune et à chacun :
– À vous, les femmes, je dis : faites-vous dépister, parlez-en, n’attendez pas.
– À vous, les hommes, je dis : soyez attentifs, solidaires et engagés, car vous êtes aussi concernés. »
Elle a également réaffirmé sa volonté de faire d’Octobre Rose une plateforme d’action et de soutien pour toutes les familles touchées par le cancer.
Une mobilisation nationale attendue
Cette édition, qui démarre légèrement plus tard que les précédentes, prévoit un vaste programme d’activités : dépistages gratuits, conférences publiques, marches solidaires et actions éducatives sur l’ensemble du territoire.
Les autorités sanitaires espèrent ainsi renforcer la prévention et encourager le dépistage précoce, facteur déterminant pour améliorer la prise en charge et les chances de guérison.
« Unis par l’Unique » : un appel à la solidarité
En conclusion, la marraine de la campagne a lancé un appel vibrant à l’unité et à la compassion :
« Ensemble, unis par l’Unique, faisons reculer le cancer du sein, protégeons la vie et portons plus haut la flamme de l’espérance. »
Un message d’espoir et de responsabilité qui donne le ton d’un mois d’octobre placé sous les signes de la prévention, de la solidarité et de la vie.