Libreville, le 5 octobre 2025 – Le samedi 4 octobre, la Chambre de Commerce du Gabon a vibré au rythme d’un événement unique : le lancement officiel de la campagne PEPO for Boobs, marquant le coup d’envoi des activités d’Octobre Rose 2025. À l’initiative de Jessica Medza Allogo, fondatrice de Les Petits Pots de l’Ogooué, cette journée a mêlé émotion, sensibilisation et solidarité, autour d’une même cause : la santé des femmes gabonaises.
Une mobilisation citoyenne et inclusive
Pour sa deuxième édition, PEPO for Boobs poursuit sa mission : sensibiliser le grand public aux cancers du sein et du col de l’utérus, deux pathologies encore meurtrières au Gabon.
En ouverture, Jessica Medza Allogo a présenté son parcours et ses motivations face aux cancers féminins.
« Se faire dépister tôt, c’est sauver des vies. Ensemble, femmes et hommes, nous pouvons agir pour la vie », a rappelé Jessica Medza Allogo, invitant à une mobilisation nationale.
La cérémonie d’ouverture a été honorée par Madame Marguerite Anne MEYE, Directeur Adjoint du Programme National de Lutte et de Prévention Contre les Cancers, représentant le ministre Pr Adrien Mougougou, qui a salué cette initiative et réaffirmé l’engagement du gouvernement à renforcer les programmes de dépistage et de sensibilisation.
Gourmandise et solidarité au service de la prévention
Fidèle à l’esprit de son entreprise artisanale, Jessica Medza Allogo a lancé deux confitures solidaires en édition limitée – bissap et goyave – créées avec l’artiste Maricia Nkoghe. Les bénéfices seront reversés à ASAFAC et ASI, associations soutenant les patientes et l’autonomisation des jeunes femmes vulnérables.
“Un pot, un geste, une vie. Transformons le dépistage en un geste gourmand à partager.”
Des partenaires engagés et mobilisés
Cette édition doit son succès à l’alliance entre acteurs publics et privés : Perenco, laChambre de Commerce, Urban FM via l’émission Yêmï, et l’association Les Blouses Blanches, qui a proposé un dépistage gratuit sur place.
Ici, les échanges sur l’un des panels ont permis un partage riche d’idées et d’expériences.
Quatre panels thématiques pour informer et agir
“Un pot. Un geste. Une vie.” Avec plusieurs intervenantes, Danielle BIWAWOU – DG Chambre de commerce, Emilie REBEYROL coordinatrice des projets RSE & Jean-Maximin NKIZOGO-ONDO, Directeur RSE & Communication PERENCO, Maricia NKOGHE, Artiste peintre,Abdoulaye NDIAYE Directeur ASI, Jeanne d’Arc KONG-NDES présidente de l’ASAFAC , ce panel modéré par Dora MBENG épouse MAVOUNGOU a souligné l’importance de faire avancer la lutte contre les cancers féminins au Gabon, en insistant sur le rôle crucial de la prévention, la sensibilisation, l’innovation sociale et la solidarité.
“Le dépistage précoce : un enjeu vital” –modéré par Prisca-Sonia Ogoula épouse Lemboumba. Avec plusieurs experts, dont le Dr Angue épouse Pemengoye, DrBibaye, Dr Condamine, Madame Meye, Dr Edou ce panel a abordé le dépistage précoce comme stratégie scientifique de prévention. Le Dr Angue a expliqué que le cancer du sein et du col de l’utérus présente une progression silencieuse, où les lésions précancéreuses peuvent évoluer sur plusieurs années avant d’être symptomatiques. Elle a présenté les facteurs de risque : prédisposition génétique (mutations BRCA1 et BRCA2), déséquilibre hormonal, obésité et mode de vie sédentaire. Elle a souligné l’impact bénéfique du sommeil régulier, d’une alimentation riche en antioxydants, et de l’activité physique pour réduire la susceptibilité au cancer. Le panel a insisté sur le fait que le dépistage précoce, associé à un suivi médical régulier, augmente significativement les chances de survie et réduit la mortalité.
“Génération prévention : parler aux jeunes autrement” – modéré par Prisca-Sonia Ogoula épouse Lemboumba. Avec de nombreuses panélistes, dont Renée-Ruth (animatrice radio chez Urban FM) , Ngounou Emini Sabrina, psychologue clinicienne, Marjolaine Matoka, Chef de service nationale d’éducation et prévention au Ministère de la Santé, ce panel a souligné l’importance de communiquer avec un ton adapté aux jeunes et de lutter contre la stigmatisation des patientes. Renée-Ruth a partagé son expérience personnelle autour du décès de sa grand-mère, illustrant l’importance de rendre le message accessible et humain pour la jeunesse, en utilisant les codes et réseaux sociaux propres à cette audience.
“Public & privé : des alliés pour la vie”Avec plusieurs intervenantes dont les representants de PERENCO, ce panel a exploré les synergies possibles entre institutions et entreprises pour renforcer les dispositifs de dépistage et de soins à travers le pays.
Témoignage et initiatives inspirantes
Ici, Marcelle Chevrieux, revenant sur son expérience après avoir vaincu la maladie, a livré un témoignage inspirant.
La journée a mis en avant des exemples concrets de réussite et de mobilisation :
Marcelle Chevrieux, une femme ayant vaincu le cancer grâce à un dépistage précoce dans des services hospitaliers spécialisés, est devenue un exemple inspirant pour toutes les femmes.
Le projet “Pas à pas vers les cancers féminins”, piloté par la Chambre de Commerce et soutenu par SING, encourage les citoyens à marcher jusqu’à 10.000 pas par jour, conformément aux recommandations pour la santé. Grâce à son expertise technologique, SING mettra un outil à disposition pour mesurer les pas effectués.
Un atelier pratique d’autopalpation, animé par le Dr Marcia Angue épouse Pemengoye, a permis aux participantes d’apprendre les gestes essentiels pour détecter précocement d’éventuelles anomalies. Il a été précisé que l’autopalpation doit être réalisée une fois par mois, idéalement à la même période du cycle menstruel, pour une meilleure fiabilité.
Ici, l’atelier d’autopalpation animé par le Dr Marcia Angue a rassemblé toute l’assistance.
Informer, former et responsabiliser
Des ateliers d’information sur les quatre niveaux de dépistage ont complété les panels, permettant aux participantes d’acquérir des connaissances pratiques. Prisca-Sonia Ogoula épouse Lemboumba, conceptrice et co-présentatrice de l’émission Yêmï, diffusée sur Urban FM, a invité le public à suivre régulièrement ses chroniques santé pour rester informé.
Jessica Medza Allogo a également annoncé que la campagne se poursuivra tout au long du mois d’octobre, avec des animations dans les magasins partenaires et des séances de sensibilisation dans les cliniques privées de Libreville.
Une édition inspirante tournée vers l’avenir
Entre émotion, apprentissage et engagement collectif, l’édition 2025 de PEPO for Boobs confirme que la prévention des cancers féminins repose sur solidarité, accompagnement psychologique et mobilisation citoyenne.
Avec un ancrage toujours plus fort dans les communautés et une mobilisation croissante des partenaires, l’édition 2026 s’annonce comme une nouvelle étape décisive dans la lutte contre les cancers féminins au Gabon.
Libreville, 18 octobre 2025 – Les TAKAD 2025 (The African Kotas Awards Distinctions) se tiendront le 27 décembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire. L’annonce a été faite par le président du comité d’organisation, Hercule Nzé Souala, lors d’un point de presse tenu le vendredi 17 octobre à Akanda, dans le nord de Libreville.
Né au Gabon sous le nom de Kotas Awards, l’événement est désormais panafricain, visant à valoriser toutes les sphères de la société africaine, de la culture au sport, en passant par l’économie, les affaires et le leadership politique.
« Nous ne pouvons pas espérer une Afrique grande si nous ne valorisons pas ceux qui font la fierté du continent africain. C’est pour cela que nous allons à Abidjan pour récompenser les élites africaines », a déclaré M. Nze Souala.
Une portée continentale et sociétale
Pour cette sixième édition, 17 pays africains seront représentés, touchant un public estimé à 700 millions de personnes. Artistes, humoristes, entrepreneurs, sportifs et acteurs sociaux sont déjà inscrits sur www.takad.online, avec plus de 700 candidatures.
Le vote du public, ouvert le 1er novembre, désignera le grand gagnant, baptisé « TAKAD d’Or », qui recevra 25 millions de FCFA.
« Les nominés doivent appeler leurs fans à voter et à multiplier les votes pour eux », a précisé Hercule Nze Souala, ajoutant que « toute grande initiative demande du courage ».
Des distinctions qui reflètent la diversité africaine
Parmi les personnalités honorées : Chefs d’État comme Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Alassane Dramane Ouattara (Côte d’Ivoire), hommes d’affaires influents tels qu’Aliko Dangote et Tony Elumelu, ainsi que icônes culturelles et sportives comme Didier Drogba, Magic System, Samuel Eto’o et Pierre Claver Akendengué.
Une équipe gabonaise aux commandes
L’équipe fondatrice reste à la coordination, avec Francky Obiang, Prince Boussombo, et Black-Choco, animatrice principale des Kotas Awards, maintenue à la présentation. Elle a lancé un appel à la solidarité entre acteurs culturels gabonais, invitant à adopter l’esprit de compétition continentale.
Pour Hercule Nze Souala, les TAKAD représentent une “Coupe d’Afrique des Nations” de la réussite africaine, célébrant artistes, entrepreneurs et leaders. Depuis 2018, plus de 300 acteurs culturels gabonais ont été récompensés.
Les TAKAD 2025 s’annoncent ainsi comme l’un des plus grands rendez-vous culturels et sociétaux africains de l’année, mêlant prestige, innovation et fierté panafricaine.
Libreville, 16 octobre 2025 – Le 31 octobre prochain, le Musée National du Gabon se prépare à accueillir un événement musical d’exception avec le retour sur scène du groupe Afrik’an Legend. Porteur du style Ikoku Vibe, le groupe incarne une fusion harmonieuse de chant, de danse et d’expression culturelle gabonaise, inspirée des rythmes et symboles identitaires du pays. Cette approche singulière met en lumière le rythme Ikoku, véritable signature artistique qui distingue Afrik’an Legend sur la scène musicale africaine.
Inscrit dans le cadre du concept Black History Arts, initié par No, ce rendez-vous culturel met à l’honneur des artistes dont le talent et la prestance contribuent à célébrer la créativité et la mémoire des cultures africaines. Après le passage remarqué de Tris, c’est donc au tour d’Afrik’an Legend de faire vibrer la scène du Musée National à la fin du mois d’octobre.
Avec une capacité limitée à 100 places, le concert s’annonce intimiste, promettant une connexion directe entre le groupe et son public. La billetterie ouvre le 20 octobre, avec des tarifs fixés à 10 000 FCFA pour les places simples et 25 000 FCFA pour les places VIP. Les réservations peuvent être effectuées aux numéros 074 36 07 83 et 065 66 14 97.
Loin d’un spectacle ordinaire, cette soirée offrira l’occasion au public de (re)découvrir les titres phares du groupe, à l’instar de C’est comment ?Mughangu ou Terminus, tout en savourant des créations inédites et plusieurs surprises scéniques soigneusement préparées. L’événement promet de conjuguer performance artistique et immersion culturelle, dans une atmosphère à la fois festive et profondément enracinée dans les sonorités gabonaises.
Fort d’un rayonnement international et d’un ancrage affirmé dans la scène nationale, Afrik’an Legend poursuit son ascension. Après une prestation remarquée à Dubaï aux côtés de Fally Ipupa, le groupe réaffirme sa volonté de porter haut la musique gabonaise, en explorant de nouvelles sonorités tout en restant fidèle à l’esprit Ikoku.
Présenté sous la forme d’un concert privé, le show du 31 octobre s’annonce comme une expérience musicale rare, mêlant émotion, énergie et authenticité. Il marquera une nouvelle étape dans la vision artistique d’Afrik’an Legend, celle d’un collectif déterminé à faire du rythme Ikoku un ambassadeur culturel du Gabon et un vecteur de fierté sur les scènes du monde entier.
Libreville, 15 octobre 2025 – Le Centre Gabonais de l’Innovation (CGI), situé au quartier Batterie 4 dans le premier arrondissement de Libreville, a accueilli le lundi 13 octobre, le lancement du Programme francophone de rédaction de demandes de subvention de l’Africa Research Excellence Fund (AREF). Organisée en partenariat avec l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), cette initiative s’inscrit dans la politique nationale qui place la recherche et l’innovation au cœur du développement du Gabon.
La cérémonie a réuni le recteur de l’USTM, Pr Raphaël Bikanga, les représentants de l’AREF, ainsi que Georgette Ngabolo épouse Mapaga, Secrétaire générale du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a lu l’allocution du ministre empêché.
La recherche, un enjeu stratégique pour le Gabon
Dans son allocution lue par la secrétaire générale, le ministre a rappelé l’importance de la recherche dans le développement national :
« Le financement de la recherche demeure l’un des défis majeurs pour nos universités et institutions scientifiques. Dans un contexte mondial compétitif, la capacité à rédiger des projets de qualité et à mobiliser des ressources constitue une compétence incontournable. »
Il a également insisté sur la dimension transformative du programme :
« Ce programme a pour objectif de doter nos chercheurs et institutions d’outils pour transformer leurs idées en projets compétitifs, en parfaite cohérence avec la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, qui place la recherche et l’innovation au cœur du Plan National de Croissance et de Développement. »
Le ministre a enfin rappelé que l’atelier dépasse la simple dimension technique :
« Au-delà de la formation, cet espace favorisera le réseautage, les échanges et la collaboration, pour créer de nouvelles dynamiques de recherche transnationales et renforcer les synergies entre universités, centres de recherche, bailleurs et partenaires techniques. »
Former des chercheurs compétitifs à l’international
Le programme AREF cible principalement les jeunes chercheurs en santé et sciences biomédicales, doctorants récents ou titulaires d’un master, employés dans des universités ou centres de recherche reconnus en Afrique subsaharienne.
La formation, qui se déroule du 13 au 17 octobre, se fait à la fois en présentiel et en ligne, avec huit sessions interactives de trois heures chacune. Les participants, issus de diverses institutions gabonaises telles que l’USTM, le CIRMF, l’IMIPDG, l’USS, le CHUMFEJE et le CERMEL de Lambaréné, incluaient également des docteurs et doctorants venus de pays comme la République Démocratique du Congo, la Centrafrique, ainsi que des experts sénégalais, illustrant la dimension internationale et collaborative du programme.
Au cours des sessions, les participants rédigent une mini-proposition de subvention et s’exercent à l’évaluation par les pairs. Les thématiques abordées incluent l’identification de niches de recherche, la formulation de questions scientifiques pertinentes, et la compréhension des mécanismes de financement internationaux.
Le Pr Raphaël Bikanga a souligné l’importance stratégique de ce programme :
« Nos chercheurs pourront désormais compétir à armes égales avec d’autres continents et faire entendre la voix d’une recherche africaine enracinée dans nos réalités mais ouverte sur le monde. »
Un soutien concret aux jeunes chercheurs
Au terme d’un processus de sélection rigoureux, 23 chercheurs issus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne bénéficieront d’un appui financier pour mener à bien leurs projets. Le Dr Judicaël Obama Nkoghe, maître de cérémonie, a qualifié cette initiative de véritable opportunité stratégique pour le développement des compétences scientifiques africaines :
« La recherche post-électorale et scientifique est un enjeu majeur pour le développement du continent et de la sphère francophone. »
Il a également plaidé pour la création d’une agence nationale de la recherche au Gabon, afin de structurer davantage le soutien aux scientifiques et à leurs projets.
Vers un partenariat AREF–USTM
Des discussions sont en cours pour formaliser un partenariat entre l’AREF et l’USTM, visant à promouvoir l’émergence de jeunes chercheurs compétitifs en Afrique francophone. Bien qu’aucun accord officiel ne soit encore signé, cette initiative constitue un signal fort pour la recherche gabonaise, en phase avec la dynamique continentale de professionnalisation de la recherche et d’accès aux financements internationaux.
Comme l’a rappelé Dr Dawn Duke, Responsable du développement des chercheurs AREF :
« Du financement d’études révolutionnaires à la création de réseaux reliant les scientifiques africains à l’échelle mondiale, AREF continue de respecter sa mission : catalyser l’excellence et l’innovation en recherche à travers l’Afrique. »
Avec ce programme, le Gabon se positionne comme acteur clé de la science africaine, promouvant l’excellence scientifique et plaçant la recherche au service du développement durable du pays et du continent.