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Moabi de demain : la Douigny célèbre ses racines à Libreville lors de la première Journée Culturelle et de Solidarité

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Ce samedi 02 aout, le stade de Nzeng-Ayong vibrera aux rythmes de la culture punu. Sous l’impulsion de l’Association Moabi de Demain, la première Journée Culturelle et de Solidarité Moabi-Lung (JCSM) réunira, de 9h à 17h, les filles et fils de Moabi, localité du département de la Douigny dans la province de la Nyanga, pour célébrer leur héritage commun, tisser des solidarités durables et réfléchir collectivement à l’avenir de leur terroir.

Une célébration identitaire tournée vers l’avenir

Placée sous le thème « Moabi-Lung : unis par nos racines, engagés pour demain », cette première édition vise à affirmer l’attachement des originaires de Moabi à leurs valeurs culturelles tout en les mobilisant autour d’initiatives citoyennes. Dans un contexte national de refondation, l’événement se veut un espace de transmission, de dialogue intergénérationnel et d’engagement solidaire.

Mieux encore, la JCSM s’inscrit comme un pont d’activités qui devrait se prolonger très prochainement à Moabi, pour animer la grande période estivale également sur le terrain, au cœur de la Douigny.

Un programme riche entre culture, réflexion et convivialité

La JCSM promet un contenu éclectique et festif :

▪︎ Danses traditionnelles, chants, contes et masques punu

▪︎ Initiation aux langues locales (yipunu et autres dialectes)

▪︎ Exposition artisanale et culinaire des savoir-faire de la Douigny

▪︎ Table ronde : échanges sur les défis et les atouts du territoire

▪︎ Lancement officiel du Fonds solidaire Douigny

▪︎ Match de gala, jeux traditionnels et animations pour enfants

Un rendez-vous pensé pour réunir et valoriser, mais aussi pour construire. À travers cet événement, l’association souhaite « transmettre et partager le patrimoine matériel et immatériel », comme le souligne Gabin Mougongou, Président de l’Association Moabi de Demain.

Une association enracinée dans l’action

Au-delà de l’organisation d’événements, l’Association Moabi de Demain mène des actions concrètes sur le terrain pour améliorer les conditions de vie dans le département de la Douigny. Parmi ses réalisations :

▪︎ Création de la coopérative BAVARITSI, active sur 5 hectares en agriculture vivrière

▪︎ Réinsertion scolaire de jeunes déscolarisés

▪︎ Journées de dépistage et de sensibilisation au VIH/SIDA

▪︎ Tournée de dépistage provincial en partenariat avec l’UNFPA, ONUSIDA, DGPS et PNLS (2022)

▪︎ Formation à l’entrepreneuriat rural

▪︎ Création de l’Association des Femmes Commerçantes de Moabi

▪︎ Ouverture d’une unité de transformation de manioc

▪︎ Programmes pour l’insertion professionnelle des jeunes ressortissants

Une dynamique portée par toute la Douigny

À l’approche de la JCSM, les natifs des cantons Douami-Mouembi, Doubanzi et Migamba-Yara multiplient les actions de mobilisation sur les réseaux sociaux. Tous les quartiers et villages sont appelés à se joindre à cette fête communautaire.

« J’invite les natifs du département de la Douigny, tout quartier et villages confondus, à venir à cette fête, qui va se donner la mission de transmettre et partager notre patrimoine », déclare Gabin Mougongou, Président de l’Association.

Un appel à la diaspora et aux amis de Moabi

La JCSM dépasse le cadre d’un simple événement festif : elle affirme une volonté collective de contribuer à un Gabon solidaire, ancré dans ses cultures locales et tourné vers l’avenir. Les organisateurs lancent un message clair :

« Le 2 août, Moabi se vit et se célèbre à Libreville. Rendez-vous au stade de Nzeng-Ayong pour faire battre le cœur de la Douigny. »

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Alexis Abessolo est bien vivant : fin d’une rumeur morbide

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En quelques heures, son nom s’est retrouvé au cœur d’un emballement numérique mêlant émotion, incompréhension et confusion. Le 31 juillet au soir, une rumeur folle se propage sur les réseaux sociaux : Alexis Abessolo serait mort. Ni source officielle, ni preuve tangible. Juste une annonce virale, relayée avec empressement par certains internautes, provoquant une onde de choc dans le paysage culturel gabonais.

Face à l’ampleur de la rumeur, la vérification s’impose. Contactée par notre rédaction, la chanteuse Chantal’O – proche collaboratrice de l’artiste au sein du groupe Mbala – coupe court à toute spéculation :
« Il est vivant. »
Simple, direct, sans détour.

Quelques heures plus tard, Alexis Abessolo lui-même reprend la main, publiant un message rassurant sur ses réseaux sociaux :

« Je publie ce message pour apaiser vos cœurs et rétablir la vérité, face à une rumeur infondée circulant sur la toile, annonçant à tort mon décès. Me voici, bien vivant, et profondément touché par votre sollicitude. Merci à chacune et chacun d’entre vous. Que la paix vous accompagne. »

Un démenti clair, posé, qui contraste avec le déferlement d’informations non vérifiées. Une mise au point saluée par les nombreux fans de l’artiste, soulagés de voir que leur icône musicale est toujours parmi eux.

Une figure majeure de la scène musicale gabonaise

Alexis Abessolo n’est pas un artiste ordinaire. Il est l’un des piliers du mvett musical, un genre hérité des traditions orales fang, qu’il a su moderniser sans le dénaturer. Son parcours débute au sein du groupe estudiantin Mbala, avec lequel il enregistre deux albums. C’est avec le titre « Mvet 2000 » que le grand public le découvre véritablement.

En 2002, il entame sa carrière solo. Son premier album rencontre un succès éclatant avec des titres comme « Akal Fam », « Mvet 2000 phase 2 » et « Felissa », dont le clip marquant met en scène l’humoriste Serge Abessolo. Deux ans plus tard, il enchaîne avec un second album qui contient notamment « Tapala » et « Ton public », ce dernier revisité à l’occasion de la présidentielle de 2005.

Loin d’être figé dans une époque, l’artiste a prouvé sa capacité à évoluer : il revient sur le devant de la scène il y a deux ans avec le titre « Terre-Mère », sur fond d’Amapiano, démontrant qu’il sait dialoguer avec les tendances actuelles sans perdre son identité musicale.

Une attente forte du public

Auteur de plusieurs projets à succès, Alexis Abessolo incarne à la fois la mémoire et le renouvellement de la musique gabonaise. Chacun de ses retours est scruté, attendu. Sa capacité à allier profondeur culturelle et audace musicale en fait une référence pour plusieurs générations.

Cette rumeur aura au moins eu un effet : rappeler à quel point Alexis Abessolo reste central dans le cœur du public gabonais. Pour la gloire de la musique nationale, on espère qu’il se remettra au plus vite, pour offrir à nouveau des tubes à un public qui ne l’a jamais oublié.

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Aubameyang, le retour d’une idylle marseillaise

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On aurait dit une scène de concert. Ce mercredi, l’aéroport marseillais a été envahi par une foule en liesse venue acclamer Pierre-Emerick Aubameyang, accueilli comme une rock-star par les supporters de l’Olympique de Marseille.

À 36 ans, l’attaquant gabonais s’apprête à signer son grand retour dans le club phocéen, un an après l’avoir quitté. Fumigènes, chants, drapeaux… Dès sa descente d’avion, Aubameyang a retrouvé l’amour de tout un peuple. « Auba, Auba ! » résonnait sous les cris d’admiration. Visiblement ému, l’ex-capitaine d’Arsenal a salué la foule avec le sourire de celui qui revient chez lui.

Et pour cause : lors de son passage à Marseille en 2023-2024, il avait marqué 30 buts, délivré 11 passes décisives, et surtout conquis les cœurs. Son départ avait laissé un goût d’inachevé. Mais sa déclaration « Marseille, c’est chez moi » n’a jamais cessé de résonner.

Ce retour, non encore officialisé, pourrait redonner un second souffle à l’OM, en quête d’un nouveau souffle offensif. Sous la direction de l’actuel coach, Aubameyang pourrait être l’élément-clé d’un projet ambitieux pour reconquérir la scène française et européenne.

Plus qu’un transfert, c’est une passion ravivée entre un joueur et sa ville. Le Vélodrome n’attend plus que lui.

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Ludacris, l’Américain devenu Gabonais, reçoit L’Oiseau Rare à Libreville

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Depuis son arrivée à Libreville il y a quelques jours, Ludacris est au centre de toutes les attentions. Véritable attraction nationale, le célèbre rappeur et acteur américain, connu pour ses tubes planétaires comme Area Codes, Act a Fool ou encore sa participation à la franchise Fast and Furious, fait vibrer la toile et les rues de la capitale gabonaise.

Naturalisé gabonais depuis le 2 janvier 2020, Christopher Brian Bridges, de son vrai nom, n’a jamais caché son attachement au pays d’origine de son épouse, Eudoxie Mbouguiengue. La cérémonie de naturalisation s’était déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères de l’époque, Alain-Claude Bilie-By-Nze, lors d’un séjour familial marquant aussi leur 5e anniversaire de mariage. Ce jour-là, sa mère et ses filles ont également obtenu la nationalité gabonaise. Ludacris avait alors qualifié ce moment de « magnifique surprise » et de « belle manière de commencer l’année ».

Depuis, la star américaine ne cesse de témoigner de son affection pour le Gabon. Des pas de danse sur des musiques locales aux déclarations enthousiastes sur son lien avec le pays, il affiche fièrement son identité gabonaise. Cette fois-ci, accompagné de sa famille, il sillonne Libreville pour découvrir ses richesses culturelles et humaines, allant même jusqu’à jouer au football avec les jeunes du quartier populaire de « Trois quartiers ». Ces scènes, largement relayées sur les réseaux sociaux, participent à renforcer la proximité entre l’artiste et la population locale.

Mais l’un des temps forts de son séjour s’est produit dans la nuit du 29 juillet, lorsqu’il a reçu chez lui à Libreville L’Oiseau Rare, figure montante et artiste gabonais le plus en vue actuellement. La rencontre, immortalisée en images, suscite déjà de nombreuses spéculations : simple échange entre passionnés de musique ou prémices d’un projet d’envergure ? Une collaboration musicale entre les deux artistes serait en discussion… à moins que l’on assiste à une surprise encore plus inattendue : la participation de L’Oiseau Rare dans un prochain Fast and Furious.

Du côté des artistes locaux, l’effervescence est palpable. Rodzeng, l’un des piliers du rap gabonais, multiplie les appels sur les réseaux sociaux pour proposer un featuring à Ludacris, espérant que cette visite historique donnera naissance à des passerelles entre les scènes hip-hop gabonaise et internationale.

Au-delà du buzz, la présence de Ludacris illustre une autre réalité : celle d’un lien sincère et durable entre une star mondiale et un pays africain dont il se sent désormais citoyen à part entière. Entre ancrage familial, gestes de proximité avec la jeunesse, et intérêt pour la musique locale, Ludacris impose une nouvelle manière d’incarner l’identité gabonaise au-delà des frontières.

La rédaction / Luce

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