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Libreville : le Bantu Hôtel ouvre ses portes, symbole d’un art de vivre gabonais repensé
Libreville, 1er juillet 2025 – Le quartier Glass compte désormais une nouvelle adresse de prestige avec l’ouverture officielle du Bantu Hôtel, un boutique-hôtel haut de gamme à la croisée de l’élégance contemporaine et des traditions gabonaises. La cérémonie d’inauguration s’est tenue en présence du ministre du Tourisme Durable et de l’Artisanat, Pascal Ogowe Siffon, du maire du 4ᵉ arrondissement, Axel Jesson Ayenoue, ainsi que de nombreuses personnalités issues des milieux touristique, diplomatique et culturel.

Le ministre a procédé à la traditionnelle coupure du ruban, acte hautement symbolique marquant l’entrée dans un espace réinventé. Car si l’adresse est familière aux Librevillois depuis 2018 – époque où elle fonctionnait en synergie avec le Restaurant Bantu – le Bantu Hotel, quant à lui, est un nouvel établissement qui vient enrichir l’offre d’hébergement de standing à Libreville.

L’ouverture des festivités a été marquée par la prestation vibrante d’un groupe culturel pratiquant le rythme Ngwata, dont les danses traditionnelles ont traduit toute la richesse du patrimoine gabonais. Ce moment fort donnait le ton : le Bantu Hôtel se veut un lieu où l’identité culturelle gabonaise se vit et se ressent, du design des chambres aux services proposés.

L’établissement propose vingt chambres thématiques (Mukudji, Éléphant, Baleine…), un mobilier conçu par des artisans locaux tels que Montana (pyrogravure) et MBA (ébénisterie), un rooftop avec vue sur l’océan, une salle de sport, une boutique de souvenirs (Esprit du Gabon), ainsi qu’un restaurant connecté à l’enseigne culinaire d’origine, perpétuant une tradition gastronomique raffinée.

Un levier pour la dynamique touristique

Le Ministre du Tourisme et le maire du 4e arrondissement ont visité la boutique souvenirs de l’hôtel, vitrine des produits locaux et de l’image du pays.
L’inauguration du Bantu Hôtel intervient à un moment stratégique pour le secteur. Elle coïncide avec l’entrée en vigueur du e-Visa touristique gratuit, opérationnel du 1er juillet au 30 septembre 2025, ainsi que le lancement de la 2ᵉ édition de la Caravane Touristique du Gabon. Dans ce contexte, l’établissement apparaît comme un partenaire naturel pour l’hébergement des visiteurs internationaux, notamment en raison de sa proximité avec Michel Marine, point d’embarquement vers Pointe Denis.

Le Ministre, en apposant sa signature dans le livre d’or, témoigne de son soutien à l’initiative et à la mise en valeur des savoir-faire locaux.

Le Ministre, le maire du quatrième arrondissement et les responsables de l’hôtel Bantu réunis pour cette visite officielle.
En conjuguant tradition, excellence hôtelière et ambition touristique, le Bantu Hôtel illustre avec justesse la volonté du gouvernement et du président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, de positionner le Gabon comme une destination à la fois accessible, authentique et haut de gamme, à travers la valorisation de sa trame culturelle.

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Alexis Abessolo est bien vivant : fin d’une rumeur morbide

En quelques heures, son nom s’est retrouvé au cœur d’un emballement numérique mêlant émotion, incompréhension et confusion. Le 31 juillet au soir, une rumeur folle se propage sur les réseaux sociaux : Alexis Abessolo serait mort. Ni source officielle, ni preuve tangible. Juste une annonce virale, relayée avec empressement par certains internautes, provoquant une onde de choc dans le paysage culturel gabonais.
Face à l’ampleur de la rumeur, la vérification s’impose. Contactée par notre rédaction, la chanteuse Chantal’O – proche collaboratrice de l’artiste au sein du groupe Mbala – coupe court à toute spéculation :
« Il est vivant. »
Simple, direct, sans détour.
Quelques heures plus tard, Alexis Abessolo lui-même reprend la main, publiant un message rassurant sur ses réseaux sociaux :
« Je publie ce message pour apaiser vos cœurs et rétablir la vérité, face à une rumeur infondée circulant sur la toile, annonçant à tort mon décès. Me voici, bien vivant, et profondément touché par votre sollicitude. Merci à chacune et chacun d’entre vous. Que la paix vous accompagne. »
Un démenti clair, posé, qui contraste avec le déferlement d’informations non vérifiées. Une mise au point saluée par les nombreux fans de l’artiste, soulagés de voir que leur icône musicale est toujours parmi eux.
Une figure majeure de la scène musicale gabonaise
Alexis Abessolo n’est pas un artiste ordinaire. Il est l’un des piliers du mvett musical, un genre hérité des traditions orales fang, qu’il a su moderniser sans le dénaturer. Son parcours débute au sein du groupe estudiantin Mbala, avec lequel il enregistre deux albums. C’est avec le titre « Mvet 2000 » que le grand public le découvre véritablement.
En 2002, il entame sa carrière solo. Son premier album rencontre un succès éclatant avec des titres comme « Akal Fam », « Mvet 2000 phase 2 » et « Felissa », dont le clip marquant met en scène l’humoriste Serge Abessolo. Deux ans plus tard, il enchaîne avec un second album qui contient notamment « Tapala » et « Ton public », ce dernier revisité à l’occasion de la présidentielle de 2005.
Loin d’être figé dans une époque, l’artiste a prouvé sa capacité à évoluer : il revient sur le devant de la scène il y a deux ans avec le titre « Terre-Mère », sur fond d’Amapiano, démontrant qu’il sait dialoguer avec les tendances actuelles sans perdre son identité musicale.
Une attente forte du public
Auteur de plusieurs projets à succès, Alexis Abessolo incarne à la fois la mémoire et le renouvellement de la musique gabonaise. Chacun de ses retours est scruté, attendu. Sa capacité à allier profondeur culturelle et audace musicale en fait une référence pour plusieurs générations.
Cette rumeur aura au moins eu un effet : rappeler à quel point Alexis Abessolo reste central dans le cœur du public gabonais. Pour la gloire de la musique nationale, on espère qu’il se remettra au plus vite, pour offrir à nouveau des tubes à un public qui ne l’a jamais oublié.
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Aubameyang, le retour d’une idylle marseillaise

On aurait dit une scène de concert. Ce mercredi, l’aéroport marseillais a été envahi par une foule en liesse venue acclamer Pierre-Emerick Aubameyang, accueilli comme une rock-star par les supporters de l’Olympique de Marseille.
À 36 ans, l’attaquant gabonais s’apprête à signer son grand retour dans le club phocéen, un an après l’avoir quitté. Fumigènes, chants, drapeaux… Dès sa descente d’avion, Aubameyang a retrouvé l’amour de tout un peuple. « Auba, Auba ! » résonnait sous les cris d’admiration. Visiblement ému, l’ex-capitaine d’Arsenal a salué la foule avec le sourire de celui qui revient chez lui.
Et pour cause : lors de son passage à Marseille en 2023-2024, il avait marqué 30 buts, délivré 11 passes décisives, et surtout conquis les cœurs. Son départ avait laissé un goût d’inachevé. Mais sa déclaration « Marseille, c’est chez moi » n’a jamais cessé de résonner.
Ce retour, non encore officialisé, pourrait redonner un second souffle à l’OM, en quête d’un nouveau souffle offensif. Sous la direction de l’actuel coach, Aubameyang pourrait être l’élément-clé d’un projet ambitieux pour reconquérir la scène française et européenne.
Plus qu’un transfert, c’est une passion ravivée entre un joueur et sa ville. Le Vélodrome n’attend plus que lui.
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Ludacris, l’Américain devenu Gabonais, reçoit L’Oiseau Rare à Libreville

Depuis son arrivée à Libreville il y a quelques jours, Ludacris est au centre de toutes les attentions. Véritable attraction nationale, le célèbre rappeur et acteur américain, connu pour ses tubes planétaires comme Area Codes, Act a Fool ou encore sa participation à la franchise Fast and Furious, fait vibrer la toile et les rues de la capitale gabonaise.
Naturalisé gabonais depuis le 2 janvier 2020, Christopher Brian Bridges, de son vrai nom, n’a jamais caché son attachement au pays d’origine de son épouse, Eudoxie Mbouguiengue. La cérémonie de naturalisation s’était déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères de l’époque, Alain-Claude Bilie-By-Nze, lors d’un séjour familial marquant aussi leur 5e anniversaire de mariage. Ce jour-là, sa mère et ses filles ont également obtenu la nationalité gabonaise. Ludacris avait alors qualifié ce moment de « magnifique surprise » et de « belle manière de commencer l’année ».



Depuis, la star américaine ne cesse de témoigner de son affection pour le Gabon. Des pas de danse sur des musiques locales aux déclarations enthousiastes sur son lien avec le pays, il affiche fièrement son identité gabonaise. Cette fois-ci, accompagné de sa famille, il sillonne Libreville pour découvrir ses richesses culturelles et humaines, allant même jusqu’à jouer au football avec les jeunes du quartier populaire de « Trois quartiers ». Ces scènes, largement relayées sur les réseaux sociaux, participent à renforcer la proximité entre l’artiste et la population locale.

Mais l’un des temps forts de son séjour s’est produit dans la nuit du 29 juillet, lorsqu’il a reçu chez lui à Libreville L’Oiseau Rare, figure montante et artiste gabonais le plus en vue actuellement. La rencontre, immortalisée en images, suscite déjà de nombreuses spéculations : simple échange entre passionnés de musique ou prémices d’un projet d’envergure ? Une collaboration musicale entre les deux artistes serait en discussion… à moins que l’on assiste à une surprise encore plus inattendue : la participation de L’Oiseau Rare dans un prochain Fast and Furious.
Du côté des artistes locaux, l’effervescence est palpable. Rodzeng, l’un des piliers du rap gabonais, multiplie les appels sur les réseaux sociaux pour proposer un featuring à Ludacris, espérant que cette visite historique donnera naissance à des passerelles entre les scènes hip-hop gabonaise et internationale.
Au-delà du buzz, la présence de Ludacris illustre une autre réalité : celle d’un lien sincère et durable entre une star mondiale et un pays africain dont il se sent désormais citoyen à part entière. Entre ancrage familial, gestes de proximité avec la jeunesse, et intérêt pour la musique locale, Ludacris impose une nouvelle manière d’incarner l’identité gabonaise au-delà des frontières.
La rédaction / Luce