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Zyon Stylei parle des beautés superficielles dans “Les Margouillats”
“Les Margouillats”, Zyon Stylei s’attaque aux filles dont la beauté est dépendante de l’utilisation des produits cosmétiques et des filtres photo sur les réseaux-sociaux.
Femmes, êtes-vous réellement belles ? Telle est la question que l’on peut se poser en écoutant l’exclusivité de Zyon Stylei, Les Margouillats. Dans cette chanson, le chanteur qui a pour habitude de louer la beauté physique des femmes gabonaises et africaines égratigne les visages superficielles de ces dernières. Les accrocs des produits maquillants et les Snapchateuses se reconnaitront.
La marque DÉPÉMBELÈZE…
Le style développé dans “Les Margouillats” est inspiré d’une des nombreuses interprétations d’un célèbre griot du Sud du Gabon, DÉPÉMBELÈZE. Un dépositaire de la tradition orale qui critiquait les personnes prétentieuses dans une déclamation qui date dans des années 80 et 90. De ce temps jusqu’à nos jours, cette célèbre diatribe de DÉPÉMBELÈZE est nommée “Les Margouillats”. Et ce, en raison de sa répétition constante dans le chant.
Mihi...

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Ba’ponga signe son retour avec Banger, épaulé par le flow de ADB

Libreville, 3 septembre 2025 – Figure emblématique du rap gabonais, Ba’ponga revient sur le devant de la scène avec un nouveau single explosif intitulé Banger. La sortie de ce titre, dévoilé ce 3 septembre, coïncide avec l’anniversaire de l’artiste. Pour marquer l’événement, Ba’ponga a pris le micro et les platines à Urban FM, où il a animé 12 heures de diffusion consacrées à ses morceaux avant de lancer officiellement Banger dès 9h sur la 104.5 FM. La diffusion s’est ensuite poursuivie sur YouTube, élargissant la portée de cette sortie très attendue.
Ce retour intervient dans un contexte particulier : Ba’ponga sort tout juste d’une prestation magistrale le week-end dernier à Tchibanga, performance qui a confirmé son statut d’incontournable de la scène nationale. Avec Banger, l’artiste propose un titre festif et énergique, où son rap incisif fusionne avec la voix d’ADB.
Chanteur RNB et véritable spécialiste des collaborations, ADB apporte une dimension supplémentaire au morceau. Sa présence et son style rappellent l’aura d’un Nate Dogg, référence américaine des duos légendaires. L’alchimie entre Ba’ponga et ADB fonctionne à merveille, donnant à Banger une intensité qui dépasse les frontières locales, tout en restant profondément enracinée dans l’identité gabonaise.
Les premières critiques sont unanimes : la collaboration est réussie et suscite déjà une forte attente autour du clip. Entre egotrip assumé et messages inspirants, le morceau trace la voie du prochain grand projet de Ba’ponga : Canopée, son futur album.
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Shéyi, l’âme Nzébi en afro-fusion : entre héritage et envol solo avec Bola

Et si la relève des grandes voix de la communauté Nzébi était déjà là ? Avec son premier single en solo intitulé Bola, Shéyi, de son vrai nom Harlem Nyamangoyi, bouscule les codes et affirme une identité musicale enracinée et résolument tournée vers l’avenir. Membre du mythique groupe Mouyanga, il explore aujourd’hui une nouvelle voie : celle d’une afro-fusion qui mêle émotion, rythme du terroir et modernité.
Originaire de Louetsi-Bibaka, dans le village de Baposso (province de la Ngounié), Shéyi a grandi bercé par les chants et les contes traditionnels gabonais. Installé aujourd’hui à Libreville, dans le quartier populaire de Ndzeng Ayong, il porte en lui les vibrations de la culture Nzébi. C’est cette fibre qu’il ravive dans Bola, un titre chanté sur un rythme Laka — cadence traditionnelle propre à sa communauté — et habillé d’une production contemporaine signée Marlich.
Avec Bola, Shéyi ne se contente pas de faire vibrer la corde de la nostalgie. Il propose une méditation musicale sur l’exode, la mémoire et l’attachement aux racines. « Même en vivant dans de grandes mégapoles comme Libreville, il ne faut jamais oublier d’où l’on vient », confie-t-il. Ce morceau, déjà relayé sur les réseaux sociaux, trouve un écho auprès d’une jeunesse en quête de repères culturels.
Sa trajectoire artistique prend forme en 2010 lorsqu’il rejoint le groupe Mouyanga. Ce collectif emblématique du patrimoine musical gabonais le forme aux subtilités du chant polyphonique et du travail de scène. Une école d’excellence qui façonne l’artiste et le prépare à l’envol. Aujourd’hui encore, Shéyi continue de collaborer avec le groupe, qu’il considère comme sa première famille artistique.
Artiste autoproduit, il ne se contente pas de Bola. En parallèle, il prépare également le clip du morceau Ikissa, une autre création afro-fusion née de sa collaboration avec Matt Esdras Beatz. Actif sur TikTok et YouTube, Shéyi inscrit progressivement son projet artistique dans une dynamique d’ouverture, tout en restant fidèle à l’essence de son héritage musical.
À l’écoute de Bola, une question s’impose : Shéyi est-il le successeur naturel des grandes figures Nzébi qui ont marqué la scène musicale gabonaise ? Seul l’avenir le dira. Mais une chose est sûre : avec sa voix habitée, sa maîtrise des codes traditionnels et sa capacité à les réinventer, il incarne une relève porteuse d’espoir pour toute une génération.
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Dorena & Miss Keliane – Wami : L’amour trouvé comme une révélation musicale

Sur la scène gabonaise, une nouvelle génération d’artistes émerge avec force et ambition. Porte-étendards culturels d’un Gabon moderne, ces jeunes voix s’inscrivent dans une logique d’internationalisation tout en restant profondément ancrées dans leurs racines. Parmi elles, Dorena, artiste découverte sur le titre Mamé Léa, poursuit son ascension avec une nouvelle collaboration pleine de promesses.
Pour continuer à affirmer sa présence dans l’industrie musicale, Dorena s’est entourée de Miss Keliane, chanteuse chevronnée et visage bien connu du grand public gabonais. Connue pour son hit Donne la passe, Miss Keliane a su s’imposer avec un style vocal original et des paroles sincères, qui lui ont valu une reconnaissance au-delà des frontières gabonaises.
Le fruit de leur rencontre donne naissance à Wami, un titre empreint de tendresse et d’espoir, racontant l’histoire d’un homme ayant enfin trouvé l’amour, après bien des expériences. Sur une instrumentation signée Sirno Beat et Drackster, les deux voix féminines se mêlent harmonieusement, entre la douceur envoûtante de Miss Keliane et l’énergie délicate de Dorena.
« Tu as cherché partout. Tu as trouvé la femme… », confie Miss Keliane, donnant ainsi toute la profondeur émotionnelle au morceau.
Produit par Karlos Management en collaboration avec Franck Berold, Wami est disponible depuis deux mois. Si le titre ne connaît pas encore le succès espéré, il bénéficie d’un potentiel certain. Une stratégie de communication plus poussée – à commencer par cette mise en lumière – pourrait bien permettre à cette ballade afro-fusion de trouver sa place sur les ondes gabonaises et pourquoi pas, internationales.