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Scandale des Bourses au Gabon : 9 000 Étudiants Fantômes Démasqués par l’ANBG
Le système éducatif gabonais est secoué par un scandale sans précédent, révélant l’existence de près de 9 000 étudiants fantômes ayant frauduleusement bénéficié de bourses d’études. Cette situation alarmante a été mise en lumière par Ruffin Ndjambou, le directeur de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), qui a annoncé le démantèlement d’un réseau organisé.
Une Enquête Éclairante
Dans un communiqué publié le 8 octobre, Ndjambou a détaillé les résultats d’une enquête approfondie menée par l’ANBG. Les faux étudiants, soutenus par un réseau de complices au sein de l’administration, ont profité de la générosité des fonds publics. Ce scandale remet en question les mécanismes de contrôle existants et soulève des préoccupations quant à la gestion des ressources éducatives.
Des Conséquences Dévastatrices
Les effets de cette fraude sont considérables. Des milliers de jeunes, qui auraient dû bénéficier de ces bourses, sont désormais privés des ressources nécessaires pour poursuivre leurs études. Les fonds, détournés vers des étudiants fictifs, compromettent non seulement l’accès à l’éducation mais aussi l’intégrité du système éducatif gabonais.
Appels à la Réforme
La gravité de la situation a suscité des réactions immédiates. Des experts en éducation et des représentants de la société civile appellent à des réformes urgentes pour renforcer les mécanismes de vérification des bourses. Parmi les solutions proposées, l’implémentation de systèmes technologiques avancés de gestion des données des étudiants et la mise en place d’audits réguliers sont jugées essentielles pour prévenir de tels abus à l’avenir.
Vers un Avenir Éducatif Plus Transparent
Alors que le Gabon s’efforce d’améliorer son système éducatif, cet épisode souligne l’importance d’une surveillance rigoureuse de l’utilisation des fonds publics. La lutte contre la fraude et l’amélioration de la transparence sont désormais des priorités indiscutables. Il est impératif de restaurer la confiance du public et d’assurer un avenir meilleur aux étudiants gabonais.
Ce scandale représente non seulement un affront à l’éthique, mais également une opportunité pour le Gabon de repenser ses stratégies éducatives et de construire un système qui serve véritablement ses jeunes générations.

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Beauty Privilège : Marie-Grace sublime la beauté gabonaise au Maroc

Marie-Grace s’impose comme l’une des figures emblématiques de la jeunesse gabonaise au Maroc. Très impliquée dans la promotion de la culture gabonaise, elle est régulièrement invitée par l’ambassade du Gabon à participer à des événements mettant en valeur l’identité culturelle du pays. Aujourd’hui, elle franchit une nouvelle étape en lançant Beauty Privilège, une collection exclusive de maquillage qui marie modernité, sophistication et identité africaine.
Disponible sur WhatsApp, Instagram et TikTok, Beauty Privilège se distingue par une approche novatrice qui dépasse le simple produit cosmétique. Chaque pack inclut :
▪︎ Une séance de maquillage offerte, pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme ;
▪︎ Un cours complet de maquillage, sur un week-end, animé par Marie-Grace en personne ;
▪︎ La livraison gratuite pour les 10 premières commandes ;
▪︎ Un code promo exclusif, permettant de bénéficier d’une réduction spéciale.
Cette formule fait du maquillage un véritable outil d’expression et d’émancipation, offrant aux femmes l’opportunité d’acquérir des techniques professionnelles tout en célébrant l’élégance et la créativité africaines.
« Avec Beauty Privilège, je veux que chaque femme se sente belle tout en portant un peu de notre culture gabonaise avec elle. La beauté n’est pas seulement extérieure, elle reflète aussi notre identité et nos valeurs », confie Marie-Grace.
Miss Margot : une égérie inspirante
Pour incarner cette vision, Marie-Grace a choisi Miss Margot, Miss Congo Maroc, comme première égérie de la marque. Grâce à sa notoriété sur les réseaux sociaux et son expérience dans plusieurs concours de beauté au Maroc et au Congo, Miss Margot symbolise la femme africaine moderne : confiante, ambitieuse et rayonnante.
Un produit au service de la culture gabonaise
Beauty Privilège ne se limite pas à un projet entrepreneurial, il s’agit d’un véritable vecteur de rayonnement culturel. À travers cette initiative, Marie-Grace partage son héritage gabonais et ses valeurs, tout en séduisant un public international. Les produits sont également accessibles aux Gabonaises vivant au pays, qui peuvent se les faire livrer en contactant directement Marie-Grace.
La beauté comme moteur d’inspiration
Entrepreneure, danseuse et ambassadrice culturelle, Marie-Grace fait de Beauty Privilège un pont entre élégance moderne et richesse culturelle. Chaque pack devient un symbole d’émancipation et d’inspiration pour les jeunes femmes africaines, tout en contribuant à faire briller le Gabon sur la scène internationale.
Un lancement officiel remarqué
Le lancement officiel de Beauty Privilège by BBM s’est récemment tenu au Maroc. Dans la vidéo de présentation, l’égérie Margot Ondoka incarne avec élégance et assurance l’esprit de la collection. Cet événement confirme l’ambition de Marie-Grace : inspirer la jeunesse gabonaise et africaine et laisser une empreinte durable dans l’univers de la beauté.
« Avec Beauty Privilège, je souhaite offrir plus qu’un maquillage : une expérience qui fait rayonner notre culture et donne confiance à chaque femme », ajoute-t-elle.
Une aventure à suivre
L’enthousiasme suscité par le lancement de Beauty Privilège laisse présager un bel avenir pour la marque. Les prochaines semaines et les prochains mois seront déterminants pour mesurer son évolution sur le marché et son impact auprès des femmes au Maroc, au Gabon et dans toute la diaspora.
Claire / Mihi...
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Élections législatives et locales : Brice-Clotaire Oligui Nguema appelle à une campagne pacifique et à la participation citoyenne

Libreville, 17 septembre 2025 – À l’occasion du lancement de la campagne électorale pour les élections législatives et locales, qui mettront fin à la période de transition, le Président de la République, Chef de l’État et Chef du gouvernement, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a adressé un message à la Nation.
Dans ce message, le Chef de l’État a rappelé son engagement personnel : « Le 27 septembre prochain, j’accomplirai ce devoir civique par procuration, comme le prévoit notre code électoral. Un représentant élu de la diaspora votera en mon nom. Je le fais avec sens du devoir et confiance en nos institutions. »
Il a souligné que ces élections se dérouleront « dans la transparence, comme ce fut le cas pour l’élection présidentielle du 12 avril », précisant que des observateurs nationaux et internationaux seront présents. La couverture médiatique sera supervisée par la Haute Autorité de la Communication afin de garantir « une couverture équitable et professionnelle du processus électoral ».
S’adressant aux candidats, Brice-Clotaire Oligui Nguema a insisté sur la nécessité d’une campagne pacifique et constructive : « Je les invite à mener une campagne fondée sur les idées et les propositions, et non sur les invectives. »
Le Président a également appelé les Gabonais à exercer leur droit de vote avec responsabilité : « À tous les électeurs du Gabon, participons à ce processus. Notre vote est une force. C’est l’outil de notre avenir, celui de nos enfants et de notre pays. »
Il a conclu sur une note d’unité et de foi : « Ensemble, le 27 septembre, témoignons de notre maturité démocratique. Que le Seigneur nous accorde la sagesse d’éloigner de notre chère nation les divisions qui nous minent. Vive la Ve République ! Vive le Gabon uni ! »
Daisie/Mihi…
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De l’avant-première à l’action publique : Makongonio au cœur des échanges avec le Vice-Président du Gouvernement

Libreville, 17 septembre 2025 – Le réalisateur gabonais Ernan Ndouogho, alias The Maggik Elkana, a été reçu le mardi 16 septembre par le Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier. Cette rencontre fait suite à l’avant-première très remarquée de son documentaire Makongonio, projetée le 12 septembre à la Maison Georges Rawiri, en présence de la Première Dame Zita Oligui Nguema, marraine de l’événement.
À l’issue de l’entretien, Ernan Ndouogho a exprimé sa gratitude :
« J’ai été honoré de voir l’intérêt porté par les plus hautes autorités à ce projet qui raconte un moment douloureux, mais essentiel, de notre histoire collective. »
Une œuvre au service de la mémoire
D’une durée de 55 minutes, Makongonio revient sur le crash d’un hélicoptère militaire survenu le 28 juin 1985 près de Makongonio, dans la Ngounié, lors d’une tournée présidentielle d’Omar Bongo. Dix Gabonais – journalistes et militaires – y avaient perdu la vie. Cinq survivants, dont Pierre Ndouogho, livrent leurs témoignages sur ces jours de survie dans la forêt avant l’arrivée des secours.
L’avant-première avait suscité une forte émotion, réunissant rescapés, familles des victimes et personnalités politiques. Plusieurs membres du gouvernement avaient souligné la portée historique et mémorielle de ce documentaire, qui ravive un pan oublié de l’histoire nationale.
Vers une diffusion nationale et internationale
Selon le réalisateur, les échanges avec le Vice-Président ont été « constructifs » et il espère que l’État, après les félicitations et premiers gestes d’encouragements, s’appropriera le projet et permettra sa diffusion au grand public, voire à l’international via les médias et plateformes de streaming.
« Voir ce film diffusé largement serait une manière de prolonger le devoir de mémoire et d’ouvrir la voie à d’autres récits oubliés de notre histoire », a-t-il confié.
Un levier pour d’autres récits oubliés
Cette reconnaissance officielle semble renforcer l’engagement d’Ernan Ndouogho, qui se consacre désormais pleinement au film documentaire. Si le projet se concrétise, il pourrait mettre en lumière d’autres épisodes marquants, mais peu connus, de l’histoire gabonaise, comme nous le disions dans un précédent article, notamment les émeutes de 1964, la crise post-électorale de 1990 ou le drame du ferry Esther Miracle en 2023.
La diffusion nationale de Makongonio serait donc une étape décisive, offrant au public l’occasion de (re)découvrir ce moment crucial de l’histoire du Gabon. Reste à savoir si cette démarche marquera le début d’une véritable politique publique de valorisation et de transmission de la mémoire collective.