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Santé / Yêmï : Jessica Medza Allogo et Pepo for Boobs au cœur d’Octobre Rose
Pour le lancement de la nouvelle saison de Yêmï, l’émission de santé publique sur Urban FM, Jessica Medza Allogo était l’invitée de la semaine pour présenter Pepo for Boobs, son initiative citoyenne dédiée à la sensibilisation et au dépistage précoce des cancers féminins. Aux côtés de Lops, animatrice de l’émission, et du médecin-conseil Dr Marcia Angué épouse Pemengoye, Jessica a détaillé les actions concrètes menées lors de cette campagne et souligné l’importance de la collaboration entre entreprises, associations et institutions publiques.
Pepo for Boobs : un projet citoyen, solidaire et créatif
Lancée en 2023 par Jessica Allogo, fondatrice des Petits Pots de l’Ogooué, Pepo for Boobs combine alimentation, art et solidarité. Chaque année, un fruit est choisi pour créer une confiture spéciale dont les revenus sont reversés à des associations telles qu’ASAFAC et ASI, qui accompagnent les femmes malades ou sensibilisent au dépistage.
Cette année, le fruit sélectionné est le bissap, reconnu pour ses propriétés antioxydantes. L’étiquette a été redessinée par l’artiste gabonaise Maricia Nkoghe, mettant en valeur la dimension artistique et thérapeutique de la campagne.
Jessica Allogo explique :
« Même une petite entreprise peut avoir un impact considérable. En mobilisant notre créativité et notre quotidien, nous touchons les gens là où ils vivent, travaillent et se divertissent. La force réside dans l’union : lorsque citoyens, associations et entreprises travaillent ensemble, l’impact devient réel et durable. »
Responsabilité sociétale et partenariat public-privé
L’événement du 4 octobre, organisé à la Chambre de commerce, a été rendu possible grâce à un partenariat public-privé et à l’engagement de la société Perinco, illustrant concrètement la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Dr Marcia Angué souligne :
« Les entreprises ont un rôle central dans la solidarité active. Elles peuvent sponsoriser des campagnes, mettre à disposition des unités mobiles de dépistage et créer des réseaux collaboratifs pour lutter contre des enjeux de santé publique comme les cancers féminins, qui restent l’une des principales causes de mortalité chez les femmes dans notre pays. »
Grâce à ce partenariat, l’association Les Blouses Blanches Citoyennes a pu déployer une unité mobile, offrant à de nombreuses femmes l’opportunité de connaître leur statut de santé et d’accéder facilement aux soins.
Une journée riche et multidimensionnelle
La journée de lancement de Pepo for Boobs a été marquée par plusieurs activités :
Expositions artistiques : l’artiste Marissia a présenté des œuvres inspirées des femmes, alliant art et thérapie.
Pièce de théâtre : les bénéficiaires de l’association ASIÉ ont mis en scène leur engagement pour la prévention et le dépistage.
Panels de médecins et experts : Dr Edou, Ngounou Emini Sabrina (psychologue clinicienne), Abdoulaye Ndiaye (Directeur ASI), Marjolaine Matoka (Chef de service nationale d’éducation et prévention au Ministère de la Santé), et d’autres spécialistes ont présenté des conseils pratiques et des méthodes de dépistage.
Jessica Allogo précise :
« Cette année, nous avons voulu sensibiliser différemment, en combinant panels, conseils nutritionnels, éducation et soutien psychologique. L’objectif est d’aborder plusieurs aspects de la vie quotidienne afin de prévenir efficacement les cancers féminins. »
Sensibilisation et dépistage : un message vital
Dr Marcia Angué rappelle que 90 % des cancers détectés tôt sont guérissables. Elle encourage toutes les femmes à pratiquer l’autopalpation mammaire, à connaître leurs habitudes de vie et à effectuer un examen annuel pour détecter d’éventuelles lésions précancéreuses.
Octobre Rose : une mobilisation collective
À travers Yêmï, l’initiative de Jessica Allogo démontre que citoyens, associations et entreprises peuvent unir leurs forces pour protéger les femmes gabonaises. Le partenariat avec Perinco illustre l’importance de la RSE, tandis que les institutions publiques accompagnent la démarche avec des programmes de dépistage et de sensibilisation.
Comme le résume Dr Angué :
« Octobre Rose, c’est l’affaire de tous. Informer, sensibiliser et mobiliser la communauté autour du dépistage précoce est essentiel. Des campagnes comme Pepo for Boobs transmettent ce message de manière vivante, créative et proche du public. »
Mot de la présentatrice
Lops conclut :
« Pepo for Boobs est un exemple inspirant de ce que la collaboration entre citoyens, associations et entreprises peut accomplir. Ensemble, nous sauvons des vies et faisons passer des messages essentiels. Continuons à sensibiliser, prévenir et soutenir toutes les femmes dans cette lutte. »
À noter : Yêmï est diffusée sur Urban FM (104.5) et peut être écoutée en direct ou en replay via l’application disponible sur Playstore. L’émission est diffusée du lundi au vendredi à 11h00.

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TAKAD 2025 : les distinctions africaines font escale à Abidjan le 27 décembre prochain

Libreville, 18 octobre 2025 – Les TAKAD 2025 (The African Kotas Awards Distinctions) se tiendront le 27 décembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire. L’annonce a été faite par le président du comité d’organisation, Hercule Nzé Souala, lors d’un point de presse tenu le vendredi 17 octobre à Akanda, dans le nord de Libreville.
Né au Gabon sous le nom de Kotas Awards, l’événement est désormais panafricain, visant à valoriser toutes les sphères de la société africaine, de la culture au sport, en passant par l’économie, les affaires et le leadership politique.

« Nous ne pouvons pas espérer une Afrique grande si nous ne valorisons pas ceux qui font la fierté du continent africain. C’est pour cela que nous allons à Abidjan pour récompenser les élites africaines », a déclaré M. Nze Souala.
Une portée continentale et sociétale
Pour cette sixième édition, 17 pays africains seront représentés, touchant un public estimé à 700 millions de personnes. Artistes, humoristes, entrepreneurs, sportifs et acteurs sociaux sont déjà inscrits sur www.takad.online, avec plus de 700 candidatures.
Le vote du public, ouvert le 1er novembre, désignera le grand gagnant, baptisé « TAKAD d’Or », qui recevra 25 millions de FCFA.
« Les nominés doivent appeler leurs fans à voter et à multiplier les votes pour eux », a précisé Hercule Nze Souala, ajoutant que « toute grande initiative demande du courage ».
Des distinctions qui reflètent la diversité africaine
Parmi les personnalités honorées : Chefs d’État comme Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Alassane Dramane Ouattara (Côte d’Ivoire), hommes d’affaires influents tels qu’Aliko Dangote et Tony Elumelu, ainsi que icônes culturelles et sportives comme Didier Drogba, Magic System, Samuel Eto’o et Pierre Claver Akendengué.
Une équipe gabonaise aux commandes
L’équipe fondatrice reste à la coordination, avec Francky Obiang, Prince Boussombo, et Black-Choco, animatrice principale des Kotas Awards, maintenue à la présentation. Elle a lancé un appel à la solidarité entre acteurs culturels gabonais, invitant à adopter l’esprit de compétition continentale.



Pour Hercule Nze Souala, les TAKAD représentent une “Coupe d’Afrique des Nations” de la réussite africaine, célébrant artistes, entrepreneurs et leaders. Depuis 2018, plus de 300 acteurs culturels gabonais ont été récompensés.

Les TAKAD 2025 s’annoncent ainsi comme l’un des plus grands rendez-vous culturels et sociétaux africains de l’année, mêlant prestige, innovation et fierté panafricaine.
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Black History Arts : Afrik’an Legend attendu au Musée National pour un concert exclusif

Libreville, 16 octobre 2025 – Le 31 octobre prochain, le Musée National du Gabon se prépare à accueillir un événement musical d’exception avec le retour sur scène du groupe Afrik’an Legend. Porteur du style Ikoku Vibe, le groupe incarne une fusion harmonieuse de chant, de danse et d’expression culturelle gabonaise, inspirée des rythmes et symboles identitaires du pays. Cette approche singulière met en lumière le rythme Ikoku, véritable signature artistique qui distingue Afrik’an Legend sur la scène musicale africaine.
Inscrit dans le cadre du concept Black History Arts, initié par No, ce rendez-vous culturel met à l’honneur des artistes dont le talent et la prestance contribuent à célébrer la créativité et la mémoire des cultures africaines. Après le passage remarqué de Tris, c’est donc au tour d’Afrik’an Legend de faire vibrer la scène du Musée National à la fin du mois d’octobre.

Avec une capacité limitée à 100 places, le concert s’annonce intimiste, promettant une connexion directe entre le groupe et son public. La billetterie ouvre le 20 octobre, avec des tarifs fixés à 10 000 FCFA pour les places simples et 25 000 FCFA pour les places VIP. Les réservations peuvent être effectuées aux numéros 074 36 07 83 et 065 66 14 97.
Loin d’un spectacle ordinaire, cette soirée offrira l’occasion au public de (re)découvrir les titres phares du groupe, à l’instar de C’est comment ? Mughangu ou Terminus, tout en savourant des créations inédites et plusieurs surprises scéniques soigneusement préparées. L’événement promet de conjuguer performance artistique et immersion culturelle, dans une atmosphère à la fois festive et profondément enracinée dans les sonorités gabonaises.
Fort d’un rayonnement international et d’un ancrage affirmé dans la scène nationale, Afrik’an Legend poursuit son ascension. Après une prestation remarquée à Dubaï aux côtés de Fally Ipupa, le groupe réaffirme sa volonté de porter haut la musique gabonaise, en explorant de nouvelles sonorités tout en restant fidèle à l’esprit Ikoku.
Présenté sous la forme d’un concert privé, le show du 31 octobre s’annonce comme une expérience musicale rare, mêlant émotion, énergie et authenticité. Il marquera une nouvelle étape dans la vision artistique d’Afrik’an Legend, celle d’un collectif déterminé à faire du rythme Ikoku un ambassadeur culturel du Gabon et un vecteur de fierté sur les scènes du monde entier.
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Gabon : AREF et l’USTM lancent un programme de formation pour jeunes chercheurs en santé

Libreville, 15 octobre 2025 – Le Centre Gabonais de l’Innovation (CGI), situé au quartier Batterie 4 dans le premier arrondissement de Libreville, a accueilli le lundi 13 octobre, le lancement du Programme francophone de rédaction de demandes de subvention de l’Africa Research Excellence Fund (AREF). Organisée en partenariat avec l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), cette initiative s’inscrit dans la politique nationale qui place la recherche et l’innovation au cœur du développement du Gabon.
La cérémonie a réuni le recteur de l’USTM, Pr Raphaël Bikanga, les représentants de l’AREF, ainsi que Georgette Ngabolo épouse Mapaga, Secrétaire générale du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a lu l’allocution du ministre empêché.

La recherche, un enjeu stratégique pour le Gabon
Dans son allocution lue par la secrétaire générale, le ministre a rappelé l’importance de la recherche dans le développement national :

« Le financement de la recherche demeure l’un des défis majeurs pour nos universités et institutions scientifiques. Dans un contexte mondial compétitif, la capacité à rédiger des projets de qualité et à mobiliser des ressources constitue une compétence incontournable. »
Il a également insisté sur la dimension transformative du programme :
« Ce programme a pour objectif de doter nos chercheurs et institutions d’outils pour transformer leurs idées en projets compétitifs, en parfaite cohérence avec la vision du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, qui place la recherche et l’innovation au cœur du Plan National de Croissance et de Développement. »
Le ministre a enfin rappelé que l’atelier dépasse la simple dimension technique :
« Au-delà de la formation, cet espace favorisera le réseautage, les échanges et la collaboration, pour créer de nouvelles dynamiques de recherche transnationales et renforcer les synergies entre universités, centres de recherche, bailleurs et partenaires techniques. »
Former des chercheurs compétitifs à l’international
Le programme AREF cible principalement les jeunes chercheurs en santé et sciences biomédicales, doctorants récents ou titulaires d’un master, employés dans des universités ou centres de recherche reconnus en Afrique subsaharienne.



La formation, qui se déroule du 13 au 17 octobre, se fait à la fois en présentiel et en ligne, avec huit sessions interactives de trois heures chacune. Les participants, issus de diverses institutions gabonaises telles que l’USTM, le CIRMF, l’IMIPDG, l’USS, le CHUMFEJE et le CERMEL de Lambaréné, incluaient également des docteurs et doctorants venus de pays comme la République Démocratique du Congo, la Centrafrique, ainsi que des experts sénégalais, illustrant la dimension internationale et collaborative du programme.
Au cours des sessions, les participants rédigent une mini-proposition de subvention et s’exercent à l’évaluation par les pairs. Les thématiques abordées incluent l’identification de niches de recherche, la formulation de questions scientifiques pertinentes, et la compréhension des mécanismes de financement internationaux.
Le Pr Raphaël Bikanga a souligné l’importance stratégique de ce programme :

« Nos chercheurs pourront désormais compétir à armes égales avec d’autres continents et faire entendre la voix d’une recherche africaine enracinée dans nos réalités mais ouverte sur le monde. »
Un soutien concret aux jeunes chercheurs
Au terme d’un processus de sélection rigoureux, 23 chercheurs issus de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne bénéficieront d’un appui financier pour mener à bien leurs projets. Le Dr Judicaël Obama Nkoghe, maître de cérémonie, a qualifié cette initiative de véritable opportunité stratégique pour le développement des compétences scientifiques africaines :
« La recherche post-électorale et scientifique est un enjeu majeur pour le développement du continent et de la sphère francophone. »

Il a également plaidé pour la création d’une agence nationale de la recherche au Gabon, afin de structurer davantage le soutien aux scientifiques et à leurs projets.
Vers un partenariat AREF–USTM
Des discussions sont en cours pour formaliser un partenariat entre l’AREF et l’USTM, visant à promouvoir l’émergence de jeunes chercheurs compétitifs en Afrique francophone. Bien qu’aucun accord officiel ne soit encore signé, cette initiative constitue un signal fort pour la recherche gabonaise, en phase avec la dynamique continentale de professionnalisation de la recherche et d’accès aux financements internationaux.

Comme l’a rappelé Dr Dawn Duke, Responsable du développement des chercheurs AREF :
« Du financement d’études révolutionnaires à la création de réseaux reliant les scientifiques africains à l’échelle mondiale, AREF continue de respecter sa mission : catalyser l’excellence et l’innovation en recherche à travers l’Afrique. »
Avec ce programme, le Gabon se positionne comme acteur clé de la science africaine, promouvant l’excellence scientifique et plaçant la recherche au service du développement durable du pays et du continent.