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Recharge Visa : Les Utilisateurs Gabonais Victimes de Frais Bancaires Injustifiés ?

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L’essor des paiements numériques au Gabon a conduit à une adoption croissante des applications de recharge Visa. Ces applications permettent aux utilisateurs de transférer des fonds depuis leur carte Visa vers un portefeuille électronique, facilitant les achats et les paiements en ligne. Cependant, des disparités importantes dans les frais bancaires appliqués par différentes banques suscitent frustration et colère chez les utilisateurs.

Une Application Pratique, mais à Quel Prix ?

Les applications de recharge Visa fonctionnent simplement : l’utilisateur ouvre l’application, sélectionne l’option de recharge, choisit de payer avec une carte Visa, saisit les informations de sa carte, et confirme la transaction. Les fonds sont alors transférés de la carte Visa vers le compte de l’application.

Ces applications collaborent avec des opérateurs de téléphonie mobile comme Airtel et Moov et passent par des banques locales telles que UBA et Orabank pour les transactions financières. Cependant, les frais bancaires varient considérablement d’une banque à l’autre, laissant les utilisateurs perplexes et mécontents.

Des Frais Qui Font Grincer des Dents

Un exemple concret illustre cette disparité :

  • Orabank :
  • Montant net : 99 472 XAF
  • Frais Orabank : 7 528 XAF
  • Frais de service RV : 2 000 XAF
  • Total : 102 000 XAF
  • UBA :
  • Montant net : 99 405 XAF
  • Frais UBA : 595 XAF
  • Frais de service RV : 2 000 XAF
  • Total : 102 000 XAF

Comment expliquer une telle différence de frais, avec Orabank facturant 7 528 XAF contre seulement 595 XAF pour UBA, pour des montants nets similaires ? Cette question reste sans réponse claire pour de nombreux utilisateurs, qui voient leurs coûts augmenter de manière inexplicable.

Pourquoi de Telles Disparités ?

Plusieurs facteurs pourraient expliquer ces écarts, mais ils ne justifient pas nécessairement l’ampleur de la différence :

  1. Politique Tarifaire et Stratégie Commerciale :
    Les banques adoptent des politiques tarifaires en fonction de leurs stratégies commerciales. UBA pourrait chercher à attirer plus de clients en offrant des frais plus bas, tandis qu’Orabank pourrait justifier ses frais plus élevés par des services supplémentaires ou des coûts opérationnels plus importants.
  2. Coûts Opérationnels :
    Les coûts liés au traitement des transactions et à la gestion des infrastructures varient, mais la différence de plus de 6 000 XAF reste difficile à comprendre pour les utilisateurs.
  3. Accords et Partenariats :
    Les conditions des accords entre les banques et les applications de paiement peuvent influer sur les frais. UBA pourrait bénéficier de conditions plus favorables ou de volumes de transactions plus élevés.
  4. Réglementations et Conformité :
    Les exigences réglementaires et les coûts de conformité peuvent également jouer un rôle, mais ne suffisent pas à justifier de telles disparités.

La Colère des Utilisateurs

Les utilisateurs des applications de recharge Visa expriment leur frustration face à ces frais disparates. “Pourquoi dois-je payer plus chez Orabank pour le même service ?” s’interroge Didier, un utilisateur régulier de l’application. “C’est injuste et incompréhensible.”

Cette colère est d’autant plus palpable que les applications de recharge Visa sont censées offrir une solution pratique et économique pour gérer les fonds. Au lieu de cela, elles deviennent une source de stress financier supplémentaire pour de nombreux Gabonais.

Vers une Réforme des Frais Bancaires ?

Face à cette situation, les utilisateurs appellent à une plus grande transparence et à une harmonisation des frais bancaires. “Nous demandons aux banques et aux régulateurs de revoir ces politiques tarifaires. Il est temps de mettre fin à ces injustices,” déclare Marie, une autre utilisatrice mécontente.

En conclusion, les disparités de frais entre les banques pour les applications de recharge Visa au Gabon mettent en lumière des questions urgentes et une colère grandissante parmi les consommateurs. Pour regagner leur confiance, les banques doivent répondre à ces préoccupations et adopter des pratiques tarifaires plus équitables.

Ilombi/Mihi…

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Démolition à Plaine-Orety : Bilie-By-Nze dénonce un État brutal et défaillant

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Invité de la matinale Dafreshmorning sur Urban FM ce lundi 16 juin 2025, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre et désormais figure de l’opposition, est revenu sans détour sur l’actualité nationale. Après avoir brièvement évoqué la récente perte de l’île Mbanié, soulignant que la décision de justice internationale n’a pas été suivie d’une réaction politique forte, c’est bien la situation explosive à Plaine-Orety, marquée par les démolitions de maisons, habitats, commerces, etc. — qui a dominé les échanges. L’opposant n’a pas mâché ses mots, accusant l’État de brutalité, de manque de vision et de faute morale.

« L’État n’assume pas. Le président se tait. Sur le terrain, ceux qu’on dit avoir mandatés rejettent la faute ailleurs », a-t-il déclaré, visiblement outré par l’absence de position claire des autorités sur les déguerpissements en cours derrière l’Assemblée nationale.

Alain-Claude Bilie-By-Nze, sur le plateau de Dafreshmorning (Urban FM), a dénoncé les déguerpissements.

Alors que les pelleteuses continuent de provoquer l’indignation, Bilie-By-Nze dénonce une « brutalité totale », rappelant que certaines destructions ont été effectuées avant même toute décision de justice, ce qui, selon lui, place le gouvernement « en tort » sur toute la ligne. Il fustige également une gestion urbaine sans boussole :

Alain-Claude Bilie-By-Nze, sur le site déguerpi de Plaine-Orety le 10 juin, en contact avec la population.

« Derrière une maison cassée, ce sont des vies que l’on brise. Ici, c’est la population qui précède le développement, et l’État intervient pour détruire, faute d’avoir planifié. »

Autre inquiétude soulevée : le flou sur le début des travaux censés suivre ces démolitions. Pour Bilie-By-Nze, aucune ligne budgétaire dédiée n’apparaît dans la loi de finances 2025, ce qui sème le doute sur la sincérité du projet :

« Si les travaux ne sont pas inscrits dans la loi de finances, de quels projets parle-t-on exactement ? »

Déjà le 10 juin, à son retour de l’étranger, il s’était rendu à Plaine-Orety pour rencontrer les familles sinistrées. Sur place, il avait tenu un discours empreint de solidarité et d’accusations :

« Ce n’est pas pour des écoles ni des hôpitaux. On déloge les populations pour spéculer sur le foncier. J’en ferai une affaire. »

Selon lui, le dossier est ancien, comme tout le monde le sait au Gabon, initié sous Omar Bongo, poursuivi sous Ali Bongo, et aujourd’hui exploité, dit-il, par le nouveau pouvoir au profit d’intérêts privés. Il évoque notamment la présence d’investisseurs libanais en embuscade pour récupérer les terrains.

Dans une démarche concrète, Bilie-By-Nze affirme avoir mis à disposition trois avocats pour accompagner les familles souhaitant porter l’affaire en justice :

« Chacun doit faire sa part. La mienne est de les aider à se défendre. »

Du côté du gouvernement, le ministre du Logement Ludovic Menie Ndong avait tenté de justifier l’opération sur Gabon 1ère, le 8 juin dernier. Il rappelait que la zone est classée d’utilité publique depuis les années 1990, et qu’un décret de février 2024 encadre les expropriations. Il soulignait également que certaines familles avaient été indemnisées et relogées, notamment vers le site d’Alenakiri.

Effectivement, plusieurs témoignages confirment que des habitants avaient bien été dédommagés il y a quelques années et ont quitté volontairement les lieux. Mais d’autres, bien qu’indemnisés, avaient choisi de rester à Plaine-Orety. Ceux-là se retrouvent aujourd’hui visés par les démolitions, sans nouvelle procédure.

Pour Bilie-By-Nze, ces arguments ne suffisent pas à justifier ce qu’il qualifie d’atteinte à la dignité :

« On ne développe pas un pays contre ses citoyens. On le construit avec eux. »

À Plaine-Orety, la fracture entre les discours officiels et la réalité du terrain est béante. Et déjà, dans d’autres quartiers comme Kinguélé ou les PK, la peur grandit. Car ici, les bulldozers ne détruisent pas seulement des structures : ils sapent la confiance dans l’État et brisent l’idée même de justice sociale.

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Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

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Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».

« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »

Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »

L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».

Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.

Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».

Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.

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Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

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Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.

Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :

▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025

▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025

À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :

« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »

Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.

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