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Nicksi 2 Nicksa rend hommage à Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA : Un modèle de réussite pour la jeunesse gabonaise

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Le rappeur gabonais Nicksi 2 Nicksa a créé un morceau percutant, “Biographie Musicale”, qui fusionne rap et rumba pour raconter l’ascension de Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition du Gabon. À travers ce titre, l’artiste rend hommage à un homme qui a franchi les obstacles de la vie et de la politique gabonaise pour atteindre les plus hautes fonctions de l’État. Ce morceau est à la fois un hommage et un modèle d’inspiration pour la jeunesse du pays, leur offrant un exemple tangible de réussite par le travail et la persévérance.

Biographie Musicale débute en retraçant les premières années de Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA, fils d’un père instituteur, qui grandit dans une famille modeste à Ngouoni, dans le Haut-Ogooué. Son parcours scolaire, marqué par la discipline, le conduit à étudier dans différentes villes du pays, du primaire au secondaire. Cette rigueur de vie le mène finalement à rejoindre l’armée nationale gabonaise. Ce n’est pas un hasard si le Président Omar Bongo Ondimba l’a remarqué et pris sous son aile, en le nommant aide de camp. Un lien de confiance se tisse entre les deux hommes, propulsant OLIGUI NGUEMA vers de nouveaux horizons.

La chanson poursuit en abordant la période où, perçu comme une menace par Ali Bongo Ondimba, OLIGUI NGUEMA est envoyé à l’étranger comme attaché militaire, une sanction qui se révélera finalement bénéfique pour lui. Durant cette épreuve, il bénéficie du soutien indéfectible de son épouse, Zita OLIGUI NGUEMA, un appui essentiel dans sa résilience et dans l’élargissement de son réseau de soutien.

Le morceau prend son tournant majeur en abordant l’événement du 30 août 2023, où Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA devient Président de la Transition après un coup d’État pacifique. Dans son discours, il affiche des priorités claires : restaurer l’État de droit, lutter contre la corruption et réformer les institutions. Son engagement pour un Gabon plus transparent et démocratique devient le cœur du message de la chanson.

Ce titre, produit par La Peste Production, marque un tournant pour Nicksi 2 Nicksa, qui signe ici son premier projet en attendant la sortie des œuvres des autres artistes du label. Le clip de Biographie Musicale accompagne le morceau, dévoilant des images marquantes du parcours d’OLIGUI NGUEMA, qui, au-delà de sa carrière, incarne l’idée de persévérance et d’effort personnel, des valeurs essentielles pour une jeunesse gabonaise en quête d’exemplarité.

Avec ce morceau, Nicksi 2 Nicksa invite les jeunes à croire en leur potentiel et à s’engager dans leur parcours personnel, tout en portant un regard critique sur les enjeux politiques du Gabon. Biographie Musicale ne se contente pas d’être une chanson ; elle devient un appel à la transformation, un message d’espoir pour ceux qui souhaitent contribuer au renouveau du pays.

Produit par un label dynamique, La Peste Production, cette première œuvre annonce de belles choses pour l’avenir musical du Gabon. En mettant en avant un artiste aussi engagé et prometteur, ce projet marque le début d’une série de productions qui pourraient bien influencer la scène musicale gabonaise dans les années à venir.

En résumé, Biographie Musicale est bien plus qu’un hommage à Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA : c’est un récit de réussite, une invitation à l’engagement et un modèle pour une jeunesse en quête d’exemplarité.

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« On est degba » : Magic System questionne l’amitié à l’épreuve de la trahison

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Toujours fidèle à sa vocation de chroniqueur social, Magic System signe son retour avec « On est degba », un titre qui ausculte sans détour les fractures au sein des relations humaines. Premier single extrait de leur 12ᵉ album Doni, doni, déjà disponible, cette chanson marque une nouvelle étape dans la carrière du groupe ivoirien, qui célèbre cette année 30 ans de présence sur la scène musicale africaine.

Dans On est degba, Magic System met en lumière la trahison dans l’amitié, ces liens rompus par les non-dits, les confidences dévoilées et les changements d’alliance. Les paroles, ancrées dans le vécu quotidien, interpellent : « Même si aujourd’hui on ne se parle plus, est-ce une raison pour devenir mon sorcier ? » ou encore « Nos ennemis sont devenus ses amis ». Une écriture directe qui rappelle la capacité du groupe à transformer les réalités sociales en messages universels.

Deux jours après la publication du clip officiel, « On est degba » cumule moins de 250 000 vues sur YouTube. Un chiffre qui, bien que provisoire, pourrait évoluer pour mieux refléter l’aura de Magic System, dont la longévité continue de fédérer plusieurs générations de mélomanes.

Ce premier extrait annonce l’album Doni, doni, un projet de 12 titres déjà sorti, dont le titre, signifiant doucement, doucement, résume un parcours bâti dans la patience et la persévérance. Né à Anoumabo, quartier populaire d’Abidjan, Magic System a traversé les échecs et la débrouille avant d’imposer son zouglou sur les scènes africaines et internationales.

Le projet aborde des thématiques variées telles que la religion, l’émigration clandestine, l’argent, avec pour fil conducteur l’amitié, pilier central de l’album. Pour se renouveler, le groupe s’est entouré d’artistes de la nouvelle génération, notamment Didi B, Tamsir et Noémie, dans une dynamique de brassage artistique visant à apporter un regard neuf à sa musique.

Fidèle à une stratégie progressive, Magic System a choisi de ne pas dévoiler les visuels d’un seul bloc. Chaque titre de l’album bénéficiera de son clip, publié au fil des semaines, laissant au public le temps de s’approprier pleinement le projet.

Un retour plus approfondi sur l’album Doni, doni, ses collaborations et sa direction artistique sera proposé dans un prochain article, au moment où Magic System poursuit son dialogue musical avec son public, trois décennies après ses débuts.

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L’Oiseau Rare dévoile “Bonjour” et prépare un show d’envergure pour le 20 décembre

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Figure incontournable de la Ntcham, L’Oiseau Rare continue de marquer la scène musicale gabonaise. Entre projets successifs et prestations scéniques, l’artiste s’impose comme l’un des visages les plus actifs du moment. Le 20 décembre prochain, il est attendu au Palais des Sports de Libreville pour un spectacle annoncé comme l’un des temps forts de l’année, avec l’ambition de rééditer le succès de 2024 devant des milliers de spectateurs.

Une préparation sous forme de mini-festival

Pour offrir à son public un rendez-vous mémorable, L’Oiseau Rare a imaginé une préparation inédite : une série de petites scènes ouvertes destinées à révéler de jeunes talents. Porté par le label Mario d’Africa Dream, le projet a sillonné plusieurs quartiers de Libreville avant de s’achever ce vendredi 12 décembre et samedi 13 décembre à Akanda, Belle Vue et au PK7.
Une approche qui traduit la volonté de l’artiste de partager la scène, mais aussi de créer une dynamique communautaire autour de la Ntcham.

“Bonjour”, un single introspectif tourné à Dubaï

Cette démarche artistique trouve un écho dans son nouveau single “Bonjour”, extrait de son album Afro Ntcham 2. Le clip, tourné dans le désert de Dubaï, aborde des thèmes forts : l’ingratitude dans certaines relations personnelles comme professionnelles, notamment au sein de l’industrie musicale.

Fidèle à ses convictions, L’Oiseau Rare évoque également sa foi, lui qui affirme publiquement appartenir à la religion musulmane. Dans un passage marquant, il confie :
« Personne n’est parfait, je construis mon avenir avec ce que j’ai fait à l’imparfait. »
Puis ajoute :
« Il n’y a que la prière qui peut me sauver. »

Un ton posé, une plume affirmée, et un album lancé

Avec ce titre au rythme moins intense mais chargé d’émotions, L’Oiseau Rare entend démontrer qu’il maîtrise autant le flow que l’écriture. Afro Ntcham 2 s’ouvre ainsi sur une tonalité introspective, donnant le ton pour la suite du projet.
Le public devrait d’ailleurs découvrir plusieurs titres de l’album sur scène lors du spectacle tant attendu du 20 décembre.

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Rodikx déclare la guerre au rap gabonais : qui répondra ?

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Avec son nouveau titre “À la guerre comme à la guerre”, Rodikx revient au premier plan et ravive les tensions au sein du rap gabonais. Alors que la Côte d’Ivoire vit une période marquée par les clashs, l’artiste installé à Dakar depuis plusieurs années signe un come-back agressif qui fait immédiatement réagir les fans et observateurs du milieu. Longtemps absent du pays, il revient en frappant fort, ciblant sans distinction les figures historiques comme les nouvelles têtes d’affiche.

Dès les premières attaques, Rodikx se tourne vers les anciens. Il pointe du doigt Kôba, revenu brièvement après 11 ans d’absence, accusé de manquer de respect à son mentor Ba’ponga. Il rappelle aussi le lien que Kôba entretient avec l’ancien régime d’Ali Bongo, un élément qu’il utilise pour questionner la loyauté et la droiture des artistes.

L’artiste poursuit en égratignant M.O.R et Marless, qui, après avoir lancé des piques au rappeur ivoirien Didi B, ont finalement accepté d’assurer sa première partie lors de son concert à Libreville. Pour Rodikx, cette attitude manque de cohérence et d’honneur, deux valeurs qu’il estime essentielles à la scène rap.

Le courant Ntcham, aujourd’hui incontournable dans l’urbain gabonais, n’est pas épargné. Rodikx fait référence au bad buzz d’Eboloko, évoque la montée rapide de Dementos, perçue comme une menace pour le leadership de L’Oiseau Rare, et critique la collaboration de NG Bling avec Tukinkin, qu’il interprète comme une quête de visibilité après une baisse de régime.

“Je vais vous manger un à un”, lâche-t-il, déterminé à s’imposer. Sa cible suivante est E.J, artiste Ntcham et beatmaker, moqué pour ses fréquentes apparitions en état d’ivresse : “T’es alcoolique ou t’es artiste ?”

Si les réactions se font attendre du côté des artistes cités, Marless a déjà commenté, non sans ironie : “Pousses encore, c’est pas encore ça mais bravo quand même pour le concept.”

Moins de 72 heures après la sortie, les réseaux s’enflamment. Qu’on le soutienne ou qu’on le critique, une chose est indéniable : Rodikx vient de redonner un souffle nouveau et un véritable débat au rap gabonais.

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