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La Fédération SAMBA Célèbre la Richesse Culturelle Gabonaise au CES Nelson Mandela

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Dans une explosion de couleurs, de rythmes et de fierté, la Fédération Culturelle et Artistique SAMBA a illuminé le CES Nelson Mandela, lors de son événement annuel le vendredi 10 Mai 2024 dès 10h30 minutes. Sous le thème : “Jeune, Célèbre ton Patrimoine”, les élèves ont été transportés dans un voyage vivant à travers la riche culture du Gabon, mettant en valeur la danse traditionnelle et le patrimoine culturel immatériel du pays.

Depuis 2019, la Fédération SAMBA s’est engagée dans une mission louable de préservation et de promotion de la culture gabonaise à travers des initiatives ciblant les jeunes, notamment en milieu scolaire. Cette année, le CES Nelson Mandela a eu l’honneur d’accueillir cet événement emblématique, qui a duré plus de trois heures et a suscité une adhésion massive de la part des élèves.

Sous le regard bienveillant de la délégation du Ministère de la Culture, des Arts, de la Jeunesse et des Sports, et celle du Ministère de l’Education Nationale chargé de la Formation Civique, auxquelles s’est ajoutée la délégation de l’UNESCO, ainsi que celles des fédérations et associations à caractère culturels, il a été fort et bien souligner l’importance cruciale de renforcer le lien des jeunes avec leur héritage culturel. “C’était vraiment incroyable de voir notre culture prendre vie sous nos yeux”, a déclaré Nziengui Nnaji, un élève enthousiaste.

L’événement a été marqué par la mise en exergue d’une variété de danses traditionnelles gabonaises, telles que Lingwala, Ikoku, Obouss, Elombo, Magnala, Ndjobi, Gnèmbet, Bwiti, et bien d’autres encore, un véritable voyage onirique à travers les neuf provinces du Gabon et de ses communautés. De plus, une pièce de théâtre captivante sur le Mariage coutumier, interprétée par les élèves du CES Nelson MANDELA, a ajouté une dimension théâtrale à cette grande messe culturelle.

“La diversité de nos danses est tout simplement époustouflante, et cela nous rappelle à quel point notre culture est riche et précieuse”, a partagé Essomeyo Athena, une autre élève émue par l’événement.

La conclusion spectaculaire de l’événement a vu non seulement les danseurs de la Fédération SAMBA sur scène, en fusion avec les élèves en situation de performance. Cela a souligné l’importance de la culture comme force unificatrice dans la société gabonaise.

Dans une déclaration à la fin de l’événement, Thierry Ndoumou Loudy, président de la Fédération SAMBA, a souligné l’engagement continu de l’organisation envers la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la promotion de la diversité des expressions culturelles du Gabon.
“Cette édition a été un grand succès, mais nous savons que notre travail ne fait que commencer. Nous sommes déjà impatients de préparer l’édition prochaine pour continuer à célébrer notre héritage culturel avec les jeunes générations”, a-t-il déclaré avec enthousiasme.

En fin de compte, l’événement au CES Nelson Mandela a brillamment démontré que la culture est bien plus qu’une série de traditions ; elle est un fil conducteur qui unit les individus et inspire aux échanges, à la transmission et à la célébration de la culture et de l’identité.

Mihi…

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Baloo Live : le Gabon en sons, Oliver N’Goma en prélude au rap game

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Vendredi soir sur Twitch, la scène urbaine gabonaise a occupé le devant de la scène. Le célèbre animateur et créateur de contenu hip-hop Baloo a consacré une émission spéciale au rap made in Gabon. Pour l’occasion, il recevait Lestat XXL, figure emblématique du mouvement, à la fois ancien rappeur et archiviste engagé via son média XXL au Mic.

Une ouverture marquée par l’émotion : hommage à Oliver N’Goma

L’émission a débuté sur un hommage vibrant à feu Oliver N’Goma, légende de l’afro-zouk, proposé par Lestat XXL. Ce choix a touché Baloo, qui a partagé un souvenir personnel : plus jeune, en Martinique, il écoutait Oliver sans savoir qu’il était gabonais. Une anecdote qui a déclenché une discussion sincère sur la visibilité des artistes africains à l’international.

Lestat XXL a alors posé le constat :

« Oliver N’Goma est la plus grande star de la musique gabonaise, commercialement parlant. »

Un moment fort, prolongé par la diffusion de deux morceaux cultes : “Icole” et “Bané”, qui ont suscité une vague de nostalgie et de fierté dans le chat Twitch.

Quinze ans après sa disparition, Oliver N’Goma continue d’inspirer la scène musicale, notamment à travers les nombreux remix, samples et réinterprétations de ses titres, preuve de la puissance de son héritage.

Cinq heures de live pour célébrer 30 ans de rap gabonais

Ce clin d’œil à la mémoire a donné le ton d’un live dense, d’une durée de près de cinq heures, mêlant anecdotes historiques, extraits de morceaux cultes, présentations de jeunes artistes et débats sur l’évolution du rap gabonais.

Lestat XXL, reconnu pour son travail de mémoire via XXL au Mic, a retracé les grandes lignes de l’histoire du rap gabonais, en évoquant notamment les années fondatrices, les figures marquantes, les rivalités artistiques et la construction d’une identité locale face à l’influence du rap français et américain.

Baloo, passeur entre les scènes africaines et la diaspora

Depuis plusieurs mois, Baloo multiplie sur Twitch les émissions consacrées aux scènes rap du continent africain. Après le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la RDC, il était naturel que le Gabon rejoigne la série.

Cette démarche traduit une volonté claire : créer des ponts entre les cultures, les générations et les diasporas, en offrant à chaque scène locale un espace d’expression digne et documenté.

Une scène en mutation, entre rap, Ntcham et transmission

Au-delà de la rétrospective, l’émission a aussi permis de mettre en lumière les nouvelles dynamiques à l’œuvre au Gabon, notamment l’émergence de la Ntcham, un genre musical urbain dérivé du rap, mêlant codes de rue, expressions locales et esthétiques modernes.

Portée par des artistes comme L’Oiseau Rare, figure montante à l’international, cette tendance illustre l’évolution du hip-hop gabonais, entre enracinement culturel et ouverture mondiale.

Une archive à voir et à revoir

L’émission est disponible en replay sur YouTube depuis le samedi 2 août. Au-delà du divertissement, elle constitue un document de référence, précieux pour les jeunes artistes gabonais, les passionnés d’histoire musicale ou les curieux désireux de découvrir une scène riche mais encore peu médiatisée.

En réunissant Baloo et Lestat XXL autour du rap gabonais, cette soirée a posé les bases d’une nouvelle visibilité, mêlant mémoire, pédagogie et fierté culturelle.

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Alexis Abessolo est bien vivant : fin d’une rumeur morbide

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En quelques heures, son nom s’est retrouvé au cœur d’un emballement numérique mêlant émotion, incompréhension et confusion. Le 31 juillet au soir, une rumeur folle se propage sur les réseaux sociaux : Alexis Abessolo serait mort. Ni source officielle, ni preuve tangible. Juste une annonce virale, relayée avec empressement par certains internautes, provoquant une onde de choc dans le paysage culturel gabonais.

Face à l’ampleur de la rumeur, la vérification s’impose. Contactée par notre rédaction, la chanteuse Chantal’O – proche collaboratrice de l’artiste au sein du groupe Mbala – coupe court à toute spéculation :
« Il est vivant. »
Simple, direct, sans détour.

Quelques heures plus tard, Alexis Abessolo lui-même reprend la main, publiant un message rassurant sur ses réseaux sociaux :

« Je publie ce message pour apaiser vos cœurs et rétablir la vérité, face à une rumeur infondée circulant sur la toile, annonçant à tort mon décès. Me voici, bien vivant, et profondément touché par votre sollicitude. Merci à chacune et chacun d’entre vous. Que la paix vous accompagne. »

Un démenti clair, posé, qui contraste avec le déferlement d’informations non vérifiées. Une mise au point saluée par les nombreux fans de l’artiste, soulagés de voir que leur icône musicale est toujours parmi eux.

Une figure majeure de la scène musicale gabonaise

Alexis Abessolo n’est pas un artiste ordinaire. Il est l’un des piliers du mvett musical, un genre hérité des traditions orales fang, qu’il a su moderniser sans le dénaturer. Son parcours débute au sein du groupe estudiantin Mbala, avec lequel il enregistre deux albums. C’est avec le titre « Mvet 2000 » que le grand public le découvre véritablement.

En 2002, il entame sa carrière solo. Son premier album rencontre un succès éclatant avec des titres comme « Akal Fam », « Mvet 2000 phase 2 » et « Felissa », dont le clip marquant met en scène l’humoriste Serge Abessolo. Deux ans plus tard, il enchaîne avec un second album qui contient notamment « Tapala » et « Ton public », ce dernier revisité à l’occasion de la présidentielle de 2005.

Loin d’être figé dans une époque, l’artiste a prouvé sa capacité à évoluer : il revient sur le devant de la scène il y a deux ans avec le titre « Terre-Mère », sur fond d’Amapiano, démontrant qu’il sait dialoguer avec les tendances actuelles sans perdre son identité musicale.

Une attente forte du public

Auteur de plusieurs projets à succès, Alexis Abessolo incarne à la fois la mémoire et le renouvellement de la musique gabonaise. Chacun de ses retours est scruté, attendu. Sa capacité à allier profondeur culturelle et audace musicale en fait une référence pour plusieurs générations.

Cette rumeur aura au moins eu un effet : rappeler à quel point Alexis Abessolo reste central dans le cœur du public gabonais. Pour la gloire de la musique nationale, on espère qu’il se remettra au plus vite, pour offrir à nouveau des tubes à un public qui ne l’a jamais oublié.

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Aubameyang, le retour d’une idylle marseillaise

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On aurait dit une scène de concert. Ce mercredi, l’aéroport marseillais a été envahi par une foule en liesse venue acclamer Pierre-Emerick Aubameyang, accueilli comme une rock-star par les supporters de l’Olympique de Marseille.

À 36 ans, l’attaquant gabonais s’apprête à signer son grand retour dans le club phocéen, un an après l’avoir quitté. Fumigènes, chants, drapeaux… Dès sa descente d’avion, Aubameyang a retrouvé l’amour de tout un peuple. « Auba, Auba ! » résonnait sous les cris d’admiration. Visiblement ému, l’ex-capitaine d’Arsenal a salué la foule avec le sourire de celui qui revient chez lui.

Et pour cause : lors de son passage à Marseille en 2023-2024, il avait marqué 30 buts, délivré 11 passes décisives, et surtout conquis les cœurs. Son départ avait laissé un goût d’inachevé. Mais sa déclaration « Marseille, c’est chez moi » n’a jamais cessé de résonner.

Ce retour, non encore officialisé, pourrait redonner un second souffle à l’OM, en quête d’un nouveau souffle offensif. Sous la direction de l’actuel coach, Aubameyang pourrait être l’élément-clé d’un projet ambitieux pour reconquérir la scène française et européenne.

Plus qu’un transfert, c’est une passion ravivée entre un joueur et sa ville. Le Vélodrome n’attend plus que lui.

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