Clips
Inga Paula, Didi B et Supherman rendent hommage à DOUK SAGA dans ” Jaloux la “
Décédé le 12 octobre 2006, Stéphane Hamidou Doukouré dit DOUK SAGA a révolutionné la musique ivoirienne et africaine, avec son coupé-décalé. Un style de musique pensé pour égayer un peuple ivoirien qui pansait les blessures de la guerre, dans les années 2000. Le succès que rencontre l’artiste, avec cette révolution musicale qui s’inscrit dans la durée, lui confère un respect accordé au plus grand. C’est pourquoi, 14 ans après sa mort, les plus jeunes lui rendent encore hommage. À l’exemple du trio formé de Inga Paula, Didi B et Supherman qui chante ” DOUK SAGA STORY “.
” DOUK SAGA STORY “, est le titre par lequel Inga Paula, Didi B et Supherman rendent hommage à DOUK SAGA. La chanson qui est le fruit d’une inspiration spontanée de Inga Paula est liée à la curiosité de la chanteuse, avant que ses compères intègrent le projet.

Pour la petite histoire, Inga Paula qui a toujours voulu ” écrire ” sur du coupé-décalé a vu son rêve se réaliser, quand elle a écouté une musique d’un certain Ibrahim, en pleine séance studio. En effet, c’est en appréciant sa musique que l’artiste a composé un couplet entier de ” DOUK SAGA STORY “, en l’espace de 20 minutes.
Ce titre qui rend hommage au ROIS du coupé-décalé, dévoilé il y a quelques semaines, représente le côté glamour du défunt. Pour mieux représenter cette image, les artistes ont eu l’ingenieuse idée de reprendre quelques scènes mythiques d’un des clips de Stéphane Hamidou Doukouré ” Douk Saga en Fête “. Ainsi, on peut voir dans le clip toute l’expression du boucantier qu’il représentait : le beau et le chic.
Mihi…

Clips
Jey Rspctme & JOY : “Molo-Molo”, le hit dancehall du projet Festival Music Collaboration

Dans le cadre du projet Festival Music Collaboration, lancé par le label Direct Prod le 12 juin dernier, plusieurs titres ont vu le jour dans une ambiance résolument groove et métissée. Parmi eux, “Molo Molo”, fruit de la rencontre entre Jey Rspctme (Gabon) et JOY (Cameroun), s’impose comme l’un des morceaux les plus prometteurs, avec un savoureux mélange de R&B sensuel et de dancehall chaloupé.
Dans ce duo parfaitement équilibré, chacun déploie son univers : Jey Rspctme, fidèle à son style, impose sa voix douce et soyeuse, tandis que JOY ajoute une touche envoûtante avec son timbre séducteur. La fusion opère à merveille, donnant naissance à un titre à la fois lent dans le tempo mais intense dans l’énergie.
“Molo Molo”, c’est une invitation à ralentir le rythme, à se reconnecter à l’essentiel dans les relations humaines : la douceur, le respect et l’écoute. Un message fort dans un monde qui va toujours plus vite.
Le clip, peut-être pas à la hauteur des attentes en matière de réalisation ou de créativité visuelle, nous transporte tout de même dans une ambiance urbaine et chaleureuse, symbole du métissage culturel que célèbre le Festival Music Collaboration à Libreville. Bien que le morceau ne soit pas encore massivement plébiscité, il pourrait très vite gagner les pistes de danse à l’approche de la saison estivale.
Un hit en devenir, à suivre de très près.
Clips
Laurianne Ekondo & Josey : deux voix, un seul cœur dans Mutema

Initialement annoncé en 2023 dans le cadre du Festival Music Collaboration, Mutema faisait partie des morceaux attendus du projet panafricain porté par le label Direct Prod. Mais comme d’autres titres, il avait disparu des radars, laissant place aux rumeurs à Libreville : des désaccords avec certains mécènes auraient mis le projet en pause.
Ce jeudi 12 juin 2025, Mutema renaît enfin, porté par deux icônes féminines : Laurianne Ekondo, figure du patrimoine gabonais, et Josey, star ivoirienne. Le clip, réalisé par Adah Akenji, met en scène un dialogue artistique entre la Côte d’Ivoire et le Gabon, sur fond de rythmes tradi-modernes.
Laurianne Ekondo y fait briller le Tandima par sa voix puissante, les pas des danseurs et les ornements visuels évoquant la forêt gabonaise. Josey, quant à elle, impose son élégance à travers son flow, son accoutrement et des éléments culturels typiquement ivoiriens. Ensemble, elles unissent leurs identités pour célébrer la diversité et la richesse de l’héritage africain.
Mutema « cœur » en langues bantoues, incarne une Afrique multiple, féminine et unie. Derrière cette réussite, le label Direct Prod et son fondateur Edgar Yonkeu peuvent se réjouir d’avoir su réunir deux reines de la musique pour raviver un projet mis en veille.
Quand les voix de deux reines s’unissent, l’Afrique rayonne.
Une collaboration majeure qui fait honneur à la mission du Festival Music Collaboration : fédérer les cultures africaines par la musique.
Clips
Ikoku + Élone = “Terminus” : AFRIK’AN LEGEND lance une vibe club enracinée

Le groupe gabonais AFRIK’AN LEGEND continue d’imposer sa signature musicale avec “Terminus”, un single qui mêle héritage culturel et modernité urbaine. Ce morceau est le fruit d’une fusion inédite entre l’Ikoku, rythme du sud-est gabonais, et l’Élone, tempo traditionnel du nord du pays, rarement exploité dans les productions actuelles.
Cette alliance donne naissance à une vibe singulière et percutante, pensée pour faire vibrer aussi bien les clubs que les esprits attachés à l’identité musicale gabonaise. Ce mélange des rythmes, baptisé Ikoku Vibe, devient ici un terrain d’expression affirmé pour le groupe.
« L’Élone est une perle oubliée. Le fusionner à l’Ikoku, c’est faire dialoguer deux mémoires culturelles », explique Mister Vibe, membre du groupe et co-producteur du titre.
Musicalement, “Terminus” s’appuie sur une production afro-urbaine moderne, avec des éléments électroniques, des percussions locales, et un groove calibré pour les dancefloors. Le morceau est co-produit par Mister Vibe et Matt Estrass Beat, et mixé par By Village, ingénieur du son basé en Europe.
Déjà plébiscité sur TikTok et dans les clubs, ce titre illustre la volonté du groupe de réconcilier tradition et innovation, en imposant une vision contemporaine de la musique gabonaise. À travers “Terminus”, AFRIK’AN LEGEND ne se contente pas de représenter une culture : il la réinvente, et l’exporte.
Leur premier album est attendu avec impatience : s’il prolonge cette dynamique, il pourrait bien redessiner la carte sonore du Gabon.