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Eze Maestro – Aimons-nous vivants : un hymne à l’amour et à la solidarité avant la mort
Après avoir marqué les esprits avec La Gabonaise, l’artiste ivoirien Eze Maestro confirme son ascension. Signé sous le label Wendy Karamel Production, de la productrice gabonaise Wendy Karamel, il revient avec un nouveau titre plein de sens : Aimons-nous vivants. Plus qu’une simple chanson, c’est un appel à la solidarité et à l’amour sincère.
Figure montante du Zouglou, un style emblématique en Côte d’Ivoire qui a su séduire le public depuis des décennies, mais aussi d’autres terres d’Afrique, notamment le Gabon, grâce à des groupes tels que Yodé & Siro, Espoir 2000, Les Garagistes ou encore Magic System, Eze Maestro insuffle une énergie nouvelle et une fraîcheur artistique qui interpelle.
Réalisé par Zongo Film & Mister Now, le clip expose un contraste saisissant : l’indifférence à l’égard des vivants face à la démesure accordée aux funérailles.
Avec des paroles simples mais poignantes, l’artiste dénonce :
« Celui-là c’est mon cousin, c’est moi qui vais payer son cercueil. (…) Quand c’est les funérailles, on est toujours prêt à cotiser. On a jamais vu ça en Afrique. »
Le message est clair : soutenir les vivants plutôt que d’investir dans la mort.
« Souvent dans la famille, y’a des jeunes qui sont diplômés. La famille va jamais cotiser pour leur trouver du travail. Mais quand il s’agit d’enterrer, là, on est prêt à dépenser des millions. »
Avec émotion, Eze Maestro souligne encore :
« Maman n’a jamais dormi dans maison carrelée. Mais le jour de sa mort, c’est dans son tombeau qu’on met carreaux. »
Et de conclure dans un refrain entêtant :
« Aimons-nous vivants Ooh. Aimons-nous vivants Ooh. »
Porté par la voix vibrante d’Eze Maestro et la touche artistique de Wendy Karamel, Aimons-nous vivants s’impose comme un hymne à l’amour, au partage et à la solidarité, appelant chacun à célébrer ses proches de leur vivant. Une chanson qui interpelle particulièrement le Gabon, marqué récemment par tout le buzz autour du décès tragique du footballeur international Aaron Boupendza.

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Dementos – Askel Geste : le clip séduit dès sa sortie

Libreville, 17 octobre 2025 – Après le succès remarqué de l’audio, le clip de Askel Geste signé Dementos était attendu avec impatience par le public. Sorti ces dernières heures, il reçoit déjà un bel accueil et semble parti pour confirmer la popularité du morceau.
En musique, la sortie d’un clip marque souvent l’apothéose d’un titre à succès. C’est le cas ici pour Dementos, dont le titre Askel Geste cumule déjà plus d’un million de vues en moins de quinze jours. Le clip vient donc prolonger cet engouement, là où d’autres, comme Tantine de Waza No Limite, ont connu un accueil plus mitigé. Ce dernier avait vu la version visuelle freiner le succès initial de la chanson, à cause de critiques largement partagées par le public.
Conscient de l’attente, Dementos a choisi de rester fidèle à l’esprit du morceau et à l’ambiance qui l’a rendu viral sur les réseaux sociaux, notamment TikTok. Sous la direction du réalisateur AF Feelmz, le clip plonge dans une atmosphère festive et urbaine, mêlant danse, groove et bonne humeur. Le visuel, loin des artifices, traduit avec justesse l’énergie populaire du titre.
Les premiers chiffres confirment déjà l’engouement : plus de 50 000 vues en moins de 24 heures, et les projections laissent envisager le cap des 100 000 vues dans les 48 heures ainsi qu’un possible million de vues dans les prochaines semaines. Une dynamique prometteuse qui place Askel Geste parmi les productions locales les plus suivies du moment.
Sur les réseaux sociaux, les retours sont unanimes : les internautes saluent la simplicité du concept, la cohérence entre le son et l’image, et la capacité de Dementos à conserver son authenticité. En somme, le clip de Askel Geste réussit le pari de prolonger le succès de l’audio, confirmant ainsi la montée en puissance de Dementos sur la scène urbaine gabonaise.
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« SAADA » : Mea entre amour, tension et confession

Après s’être présentée au public avec Tout donné, son premier single aux plus de 300 000 vues sur YouTube, Mea revient avec SAADA. Ce titre, à la fois envoûtant et émouvant, confirme la montée en puissance de la chanteuse d’Eben Entertainment, désormais l’un des nouveaux visages de la scène urbaine gabonaise.
Si Tout donné explorait les marques d’une trahison et d’une résilience, SAADA s’aventure dans un autre registre : l’amour, dans toute sa beauté et sa complexité. Mea s’y livre sans filtre, entre passion et fragilité, avec un texte d’une sincérité rare. Les paroles, « Ohh ne me résiste pas / S’il te plaît, dis-le moi / Je suis condamné », traduisent un abandon total, une vulnérabilité assumée.
Sorti le 10 octobre, le clip illustre cette intensité émotionnelle par une mise en scène sobre mais profondément symbolique. On y voit Mea évoluer entre moments de tendresse et scènes conflictuelles, où la tension amoureuse se fait palpable. Certaines séquences plus introspectives la montrent seule et vulnérable, exprimant sa colère dans une chambre, avant de se retrouver avec son compagnon face à un psychologue, tentant ensemble de mettre des mots sur leur relation en déséquilibre.
Sous la direction artistique d’Eben Entertainment, la réalisation soigne chaque détail, mariant jeu d’acteur et esthétique raffinée. Ce travail visuel renforce la dimension émotionnelle du morceau, déjà portée par une production musicale subtile et moderne.
Avec SAADA, Mea ne se contente pas de chanter l’amour : elle le vit, le questionne et le met en scène. Une performance sincère et puissante, qui confirme que la renaissance d’Eben Entertainment n’est pas un hasard, mais bien une nouvelle ère.
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Sortie de Irréel : Nadège Mbadou explore les rêves et les passions interdites

La scène zouk gabonaise renoue avec l’une de ses icônes. Nadège Mbadou, véritable patronne du genre depuis les années 2000, signe un retour remarqué avec Irréel, son nouveau single dévoilé le 19 septembre. Attendu avec ferveur par ses fans, ce titre témoigne une fois de plus de la capacité de l’artiste à se réinventer tout en préservant l’essence de son art.
Connue pour ses classiques, notamment Tout ça pour vous, qui a contribué à assoir sa notoriété, et son dernier titre sorti il y a un an, You Me, Nadège Mbadou mêle une fois encore élégance et émotion. Fidèle à sa signature artistique, elle marie la douceur du zouk à des sonorités inspirées du kompa pour offrir une expérience musicale immersive et envoûtante.
Cette fois-ci, la chanteuse propose un récit à contre-courant de certains de ses titres passés, tels que Andoure Endi, où elle prêtait sa voix aux femmes blessées par l’infidélité de leurs époux. Avec Irréel, elle inverse la perspective et explore l’autre côté du miroir : celui de la femme qui vit un amour clandestin avec un homme marié. Entre instants volés et solitude habitée par l’imagination, le morceau dissèque les contradictions de cette passion interdite, où se mêlent désir, culpabilité et fantasmes.
Le clip, réalisé par Gasmar, traduit visuellement cette intensité : plans intimistes, silences éloquents et séquences oniriques se succèdent pour plonger le spectateur dans une romance aussi belle que douloureuse.
Les paroles, poétiques et profondément introspectives, résonnent comme des confidences murmurées :
« Je ne veux pas trop parler,
Je ne veux pas trop expliquer,
Je veux juste partir.
[…]
Ce soir, je vais être dans tes souvenirs.
Je vais sentir mon âme tout autour de toi.
Dans mon imagination.
Toi, mon irréel. »
Avec Irréel, Nadège Mbadou rappelle qu’elle reste une voix incontournable du zouk gabonais et qu’elle sait toujours toucher les cœurs avec sincérité. Ce single pourrait bien marquer le début d’un nouveau chapitre dans sa carrière, et pourquoi pas annoncer la sortie d’un album attendu depuis Histoires d’amour (2022). Les prochains mois diront si cette nouvelle étape signe le grand retour de l’artiste sur le devant de la scène musicale.