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Chérie Yoni Tsango Ngoussi, une voix pour la compréhension citoyenne de la nouvelle constitution au Gabon

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À l’approche du référendum du 16 novembre 2024, Chérie Yoni Tsango Ngoussi, présidente de l’ONG LADIES CLUB For Leadership and Development, s’est distinguée par son engagement à sensibiliser la population gabonaise aux enjeux de la nouvelle constitution. Invitée récemment de l’émission matinale Dafreshmorning sur la radio Urban FM, elle a rappelé que ce vote pourrait marquer un tournant décisif pour l’avenir du pays, dans le cadre de la transition assurée par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).

Depuis un an, l’ONG LADIES CLUB FOR LEADERSHIP AND DEVELOPMENT œuvre pour l’éducation populaire et l’autonomisation financière des femmes, avec un accent particulier sur la promotion du leadership féminin. Mais cette fois, l’engagement de Mme Tsango Ngoussi s’étend à l’ensemble de la communauté, qu’elle encourage à s’approprier les nouvelles dispositions constitutionnelles.

“Faire un choix objectif, sans manipulation”

Dans son message, Mme Tsango Ngoussi a insisté sur l’importance d’un choix objectif pour tous les Gabonais, affirmant : « Il serait bien que chacun s’intéresse à la constitution, car elle détermine notre avenir collectif avec la transition en cours. » Elle a souligné le danger de se laisser manipuler par des discours politiques et a préféré rester neutre quant au vote, en raison de sa mission éducative avec LADIES CLUB.

Un accent mis sur l’article 33

Lors de son intervention sur Dafreshmorning, Chérie Yoni Tsango Ngoussi a particulièrement mis en lumière l’article 33 de la nouvelle constitution. Elle a expliqué que cet article engage l’État à mieux encadrer les droits sociaux, notamment en promettant de garantir une bonne fois pour toutes des conditions dignes pour les femmes qui accouchent dans les hôpitaux gabonais. Cet engagement vise à éliminer le phénomène courant des femmes retenues en établissement faute de moyens financiers, une réalité qu’elle qualifie de “fléau”.

Les autres articles au cœur de la campagne de terrain

En raison de la durée limitée de l’émission, Mme Tsango Ngoussi n’a pu aborder tous les articles qu’elle présente habituellement aux citoyens dans le cadre de sa campagne de terrain. Pour ceux qui la suivent de près, il est important de rappeler les autres dispositions qu’elle cite régulièrement lors de ses échanges avec la population, soulignant qu’elles incarnent les aspirations du peuple gabonais. Ces articles incluent notamment :

L’élargissement des libertés et des droits fondamentaux (articles 10 à 26).

L’engagement de l’État pour l’égalité, l’équité et la bonne gouvernance (articles 27 à 40).

La consécration des valeurs de la République, pour une culture d’excellence partagée (article 9).

L’inclusion et la participation de tous les groupes d’intérêts, garantissant une démocratie véritablement pluraliste.

La limitation des mandats présidentiels, permettant une alternance politique et prévenant les successions dynastiques.

L’exclusivité de la nationalité gabonaise pour la fonction suprême, afin de prévenir tout conflit d’intérêts.

Pour Mme Tsango Ngoussi, ces modifications représentent « l’espoir d’un Gabon plus équitable et démocratique ». Elle a également mis en avant des aspects sociaux touchant directement les citoyens.

“Le vote est l’arme que l’État nous donne pour faire bouger les lignes”

Interrogée sur sa propre position, elle a maintenu son impartialité, tout en réaffirmant l’importance de ce vote : « Le vote est l’arme que l’État nous donne pour faire bouger les lignes. C’est pourquoi nous devons tous aller voter », a-t-elle déclaré avec conviction. Cependant, Mme Tsango Ngoussi pourrait donner sa position quant au vote en faveur du “oui” ou du “non” dans les prochaines heures, si son enthousiasme pour le projet de la nouvelle constitution, qui marque le départ d’un nouveau Gabon, fait battre encore plus fort son patriotisme.

Vidéo montrant le passage de Chérie Yoni Tsango Ngoussi dans Dafreshmorning, où elle explique la nouvelle constitution et sa campagne d’éveil citoyen.

L’initiative de Chérie Yoni Tsango Ngoussi est un exemple de mobilisation citoyenne qui dépasse les clivages politiques, visant à renforcer la conscience collective sur l’importance de ce texte fondamental. Pour elle, chaque Gabonais, en s’appropriant ces nouvelles dispositions, contribue à construire le Gabon de demain.

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Stand Up Party 11 à Douala : les humoristes gabonais à l’assaut de la scène panafricaine

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Douala, 12 juin 2025, 18h. La capitale économique camerounaise se prépare à vibrer ce jeudi soir au rythme de l’humour avec la 11e édition du Stand Up Party, le spectacle comique le plus suivi en Afrique subsaharienne. Plus de 800 spectateurs sont attendus à La Falaise Diamond (Bonanjo), tandis que plus de 130 000 internautes suivront la retransmission en ligne. Réservations au 675 198 192 / 696 148 472.

Créé par l’humoriste camerounais Markus, l’événement a gagné une renommée continentale en alliant des pointures de la scène humoristique à de jeunes talents prometteurs. Chaque édition est une fête du rire, de la créativité et du dialogue culturel africain.

Le Gabon : une délégation humoristique remarquée

Cette année, le Gabon est particulièrement bien représenté avec la participation de Yann Koko, Chambre à Louer, Manitou, Kiri Kara et Taxi Jaune. Ces artistes, chacun avec son univers singulier, viendront enrichir une programmation déjà très attendue.

« C’est une grande fierté de porter les couleurs du Gabon à Douala avec mes compatriotes. Le Stand Up Party, c’est un peu comme la CAN de l’humour africain ! Cette édition, je serai à ma deuxième participation, après celle de 2022. », déclare Yann Koko, l’un des humoristes gabonais les plus populaires du moment.

« À moins de deux mois de mon spectacle à Libreville, le 20 juillet, ma participation à l’événement ici à Douala sera comme une phase test de mes nouvelles vannes. », explique Chambre à Louer, entre excitation et stratégie.

Un événement taillé pour le live

Sous la houlette de Markus, le Stand Up Party conserve sa promesse : réunir les publics, transcender les frontières, faire émerger les rires et les idées. La scénographie ambitieuse, la maîtrise logistique et la force de diffusion numérique assurent un show digne des grands standards internationaux.

Le rendez-vous est donc donné : jeudi 12 juin 2025 à 18h, à La Falaise Diamond – Bonanjo. L’humour, ce soir-là, parlera toutes les langues du continent.

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Koffi Olomidé honoré par la SACEM, mais son concert du 19 juillet à Vincennes annulé

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Le légendaire chanteur congolais Koffi Olomidé a été honoré ce 10 juin 2025 à Paris, lors d’une cérémonie officielle, par la SACEM, en recevant le prestigieux titre de Sociétaire Définitif. Ce statut honorifique est réservé aux artistes dont l’œuvre a généré des droits d’auteur importants et durables. Une distinction rare qui consacre plus de quatre décennies de carrière et l’immense influence de l’artiste sur la scène musicale africaine et internationale.

Auteur de classiques comme Loi ou Selfie, Koffi Olomidé devient ainsi l’un des rares artistes africains à recevoir une telle reconnaissance de la part de la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique. C’est aussi un hommage à la richesse de la rumba congolaise, inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Cette nomination a suscité une vague d’émotions sur les réseaux sociaux. De nombreux artistes africains ont salué la reconnaissance d’un « monument vivant », tandis que ses fans espéraient célébrer cette nouvelle lors de son concert prévu le 19 juillet à l’Hippodrome de Vincennes.

Mais cette date a été officiellement annulée, à la surprise générale. Selon l’organisation, des problèmes logistiques et administratifs en sont la cause. Une annonce qui ternit quelque peu ce moment de gloire pour l’artiste, pourtant en pleine lumière.

Entre reconnaissance institutionnelle et aléas de tournée, le parcours de Koffi Olomidé continue d’osciller entre hommage et controverse, preuve que la légende reste toujours aussi présente dans l’imaginaire collectif.

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Démolitions à Plaine-Orety : Bilie By Nze dénonce une spéculation foncière et engage trois avocats pour les sinistrés

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La vague de démolitions qui touche la zone de Plaine-Orety, derrière l’Assemblée nationale, continue de susciter la colère de nombreux habitants. Officiellement présentée comme une opération d’intérêt public liée à l’aménagement de la capitale, l’initiative gouvernementale est désormais au cœur d’un bras de fer politique et social. L’opposant Bilie By Nze est monté au créneau.

De retour d’un déplacement à l’étranger, l’ancien Premier ministre s’est rendu mardi matin sur le site, auprès des familles sinistrées. Dans un discours sans détour, il a exprimé son indignation :

« Je ne suis pas venu faire de la politique. Je suis venu vous aider à réfléchir, à vous organiser, à défendre vos droits. Ce n’est pas juste une question d’eau ou de toit, c’est une question de dignité, de respect. »

Bilie By Nze a annoncé avoir recruté trois avocats pour accompagner les familles concernées. Connaissant bien ce dossier, il accuse le nouveau pouvoir d’instrumentaliser les projets publics au profit d’intérêts privés :

« Ce dossier a commencé sous Omar Bongo, Ali Bongo a continué. Les Libanais veulent ces terres pour construire leurs immeubles. Ce n’est pas pour des hôpitaux ou des écoles. On enlève les populations pour faire de la spéculation foncière et immobilière. C’est la réalité. J’en ferai une affaire. »

Face à lui, le ministre du Logement Ludovic MENIE NDONG a défendu l’action gouvernementale lors d’un plateau spécial diffusé sur Gabon 1ère le 8 juin. Il a rappelé que cette zone est classée d’utilité publique depuis les années 1990, avec plusieurs phases d’indemnisation et de relogement, notamment vers le site d’Alenakiri. Un décret adopté en février 2024 fixe un délai d’un mois pour la mise en œuvre des expropriations.

« L’État a réservé cette zone pour des projets structurants depuis longtemps. Deux titres fonciers y ont été créés, et certaines familles ont été indemnisées. »

Sur le terrain, les familles dénoncent néanmoins des évictions brusques, parfois sans notification officielle ni solution immédiate. Bilie By Nze insiste :

« On ne développe pas un pays contre sa population, mais avec elle. »

Au-delà de Plaine-Orety, d’autres quartiers sont potentiellement concernés. Des habitants de Louis, ou encore des PK, redoutent d’être les prochains à faire les frais de cette politique d’urbanisation accélérée.

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