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Bilie-By-Nze : Le Déshabilleur Accusé de Ona Ondo, Mais Jamais Vu en Action !

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Le week-end dernier, dans le cadre de sa tournée nationale intitulée “Tout se dire”, Alain-Claude Bilie-By-Nze, président de la plateforme politique Ensemble pour le Gabon et potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2025, a fait une étape à Mouila. Lors de cette rencontre avec la population, Bilie-By-Nze a pris l’opportunité de répondre une nouvelle fois à une accusation vieille de plus de 30 ans, une rumeur qui persiste et qui continue d’alimenter les débats politiques au Gabon.

L’incident remonte à 1994, lorsqu’une manifestation étudiante à l’Université Omar Bongo (UOB) a pris une tournure dramatique. Le recteur de l’époque, Daniel Ona Ondo, aurait été déshabillé publiquement, un acte qui a fait l’objet d’une accusation qui poursuit encore aujourd’hui Alain-Claude Bilie-By-Nze. Selon certains témoins, Bilie-By-Nze aurait été l’un des principaux responsables de cet acte. Une étiquette qu’il traîne depuis des années, et qui a alimenté des rumeurs à son égard.

Face à ces accusations récurrentes, Bilie-By-Nze a fermement réaffirmé sa position lors de son passage à Mouila. « Je n’ai jamais touché Ona Ondo. Je n’ai jamais déshabillé Daniel Ona Ondo », a-t-il déclaré, répondant ainsi une fois de plus aux spéculations qui pèsent sur lui depuis des décennies. Il a expliqué que cette accusation s’inscrit dans un contexte politique particulier, notamment son opposition active à l’époque à l’administration d’Omar Bongo, et ses prises de position en faveur de l’opposant Paul Mba Abessolo, après les élections contestées de 1993.

« Ils savent que je n’ai rien fait de tel, mais parce qu’ils ne savent pas comment m’attaquer, ils ressortent systématiquement cette histoire », a poursuivi Bilie-By-Nze. Selon lui, ces accusations sont un moyen de déstabiliser son action politique et de l’attaquer sur des faits anciens, faute d’arguments solides contre ses prises de position actuelles. Le leader politique a également souligné l’attitude de certains journalistes, qu’il estime être au courant de la vérité mais qui, selon lui, n’ont jamais pris la parole pour clarifier les faits.

Une autre partie de son discours a consisté à rappeler qu’il a travaillé avec Daniel Ona Ondo bien après cet incident. En 2016, alors qu’il était ministre de la Communication, Bilie-By-Nze a été nommé dans le gouvernement d’Ona Ondo. Il a également précisé qu’il avait eu la fille de l’ex-recteur dans son cabinet pendant trois ans, ce qui, selon lui, témoigne de la fausseté des accusations portées contre lui. « Si j’étais celui qui l’avais humilié, pensez-vous qu’il m’aurait accepté dans son gouvernement ? », a-t-il souligné.

Cependant, malgré les nombreuses explications de Bilie-By-Nze, des questions demeurent sans réponse : pourquoi Daniel Ona Ondo, n’a-t-il jamais pris la parole pour démentir publiquement ces accusations ? Pourquoi n’a-t-il jamais rétabli la vérité concernant cet incident, une vérité qui aurait permis de mettre fin à des décennies de rumeurs ?

En dépit de cette absence de démenti officiel, Bilie-By-Nze reste serein et continue de défendre sa version des faits. Pour lui, ce n’est pas son passé politique, ni les accusations anciennes, qui doivent définir son avenir. Il souhaite désormais que son action politique soit jugée sur ses réalisations actuelles et son engagement en faveur du Gabon, et non sur des événements d’un autre temps.

Ce débat sur l’incident de 1994 persiste, mais Alain-Claude Bilie-By-Nze a une fois de plus réaffirmé sa version des faits devant la population de Mouila, dans une ambiance pré-électorale où chaque parole compte. Alors que la campagne présidentielle approche, avec des enjeux politiques importants après la transition entamée en août 2023 suite au coup d’État militaire qui a renversé Ali Bongo Ondimba, Bilie-By-Nze espère que ses actions et sa vision pour l’avenir du Gabon seront jugées à leur juste valeur.

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Lekindou, territoire oublié : plus de 50 ans d’indifférence d’État

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Aux confins du Gabon, à la frontière avec la République du Congo, le village de Lekindou crie son indignation. Ce cri vient de loin. D’un demi-siècle d’oubli, d’un demi-siècle de promesses creuses, d’un demi-siècle sous le règne de deux présidents issus d’une même famille. Cinquante années à attendre l’eau potable, des soins de base, une école décente, une route carrossable. En vain.

« Sommes-nous des Gabonais comme les autres ? », interroge un habitant, la voix étranglée. À Lekindou, on ne cherche pas des privilèges, mais simplement le droit à la dignité.

Une frontière comme miroir du pays… terni

Situé sur l’axe Mourembou–Malinga, Lekindou est l’une des portes du pays. Et pourtant, il ne reflète ni puissance ni souveraineté. La gendarmerie, censée garantir l’autorité de l’État, n’a pas de caserne : ses agents logent chez l’habitant. Les deux écoles — publique et protestante — menacent de s’effondrer. Et le dispensaire ? Un bâtiment vide, qui n’a de sanitaire que le nom.

« Ici, si une femme fait une hémorragie ou si un enfant fait une crise, on l’installe sur une moto, on prie, et on roule vers Malinga ou Mouila », rapporte une habitante. Une réalité qui choque, indigne, révolte — à juste titre.

La République a-t-elle des enfants illégitimes ?

L’indignation est d’autant plus grande que les habitants ont l’impression d’être volontairement ignorés. « Nous avons toujours soutenu le pouvoir, mais nous restons invisibles. Il faut avoir un oncle ministre pour exister dans ce pays ? », s’emporte un ancien du village.

Un jeune enseignant confie, sous anonymat : « Je travaille dans une école sans tableau ni craie, je dors dans une pièce sans électricité, je soigne mes élèves à la foi. Et pourtant, je suis fonctionnaire de la République. »

Un regard désormais tourné vers le nouveau pouvoir

Un cadre de la diaspora originaire de Lekindou, aujourd’hui en poste à Libreville, y retourne chaque grande période estivale. Son constat est amer :
« Ce que je retrouve à chaque retour, c’est le même décor : poussière, boue, silence administratif. Depuis l’époque d’Omar Bongo jusqu’à Ali Bongo, rien n’a été fait ici. Nous n’avons récolté que de l’indifférence. »

Aujourd’hui, tous les regards se tournent vers les nouvelles autorités. Car il ne s’agit plus de rattraper le temps perdu, mais d’agir, et vite. Lekindou attend. Et cette attente est une colère contenue, prête à éclater.

« Qu’on ne vienne plus nous chanter la République si elle ne descend jamais jusqu’à nous », glisse une habitante. Les mots sont durs, mais justes. Lekindou ne demande pas l’aumône. Lekindou demande la justice, l’équité, le respect.

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Dr Marcia Angue, voix humaniste et inspiratrice de la santé au féminin — Candidate phare des Awards de la Femme Gabonaise 2025

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Libreville, juillet 2025 – Le compte à rebours est lancé. Ce 31 juillet la salle de conférence de l’immeuble Arambo, accueillera la toute première édition des Awards de la Femme Gabonaise, une cérémonie inédite dédiée à l’audace, au leadership et à l’inspiration que portent les femmes dans la construction du Gabon d’aujourd’hui et de demain. Porté par Gabon Leadership et Eden Vision, avec l’appui du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, cet événement met en lumière des parcours féminins remarquables dans des secteurs clés du développement.

Dans la catégorie Santé, deux figures de premier plan s’illustrent : Dr Stéphanie Ngoua, dermatologue et vénéréologue, connue pour son action auprès des personnes atteintes d’albinisme via l’association ALBA, et Dr Marcia Angue épouse Pemengoye, qui incarne une médecine humaine, rigoureuse et profondément engagée.

Une femme de terrain, de science et de transmission

Chirurgienne, experte judiciaire, ancienne Directrice Médicale de l’hôpital de campagne du Stade, ex-conseillère technique au ministère de la Santé, ancienne Directrice Générale Adjointe du CHU de Libreville, Dr Marcia Angue brille par sa rigueur et sa vision stratégique. Appréciée pour sa capacité à piloter des projets complexes, elle est saluée comme une professionnelle respectée, à l’écoute des équipes et porteuse de solutions durables.

Au-delà des institutions, elle est présidente de l’ONG Les Blouses Blanches Citoyennes (BBC), organisation non gouvernementale, apolitique, à caractère associatif et à but non lucratif, régie par la loi n° 35/62 du 10 décembre 1962 et les textes subséquents. Fondée par un collectif de femmes médecins, d’autres professionnelles de santé et de citoyennes engagées, l’ONG BBC a pour mission d’apporter des soins de santé de qualité par la mise en œuvre de programmes de médecine de proximité dans les zones à faible couverture médicale – qu’elles soient urbaines, périurbaines ou rurales – à travers des caravanes médicales gratuites.

Par ses actions sur le terrain, l’ONG BBC constitue une véritable plateforme dédiée à la promotion du leadership féminin dans le secteur de la santé.

Chaque semaine, dans l’émission Yêmï sur Urban FM, Dr Marcia Angue intervient également comme médecin-conseil, vulgarisant la médecine avec clarté et bienveillance, pour informer et sensibiliser un large public.

Une vision ancrée dans la foi, la transmission et le courage

Présente sur le terrain, influente dans les politiques publiques, investie dans la formation des jeunes générations, Dr Marcia Angue épouse Pemengoye incarne une vision renouvelée de la médecine au Gabon : plus humaine, plus proche, plus engagée.

« Cette nomination représente bien plus qu’une reconnaissance personnelle. Elle honore toutes les femmes qui œuvrent dans l’ombre pour bâtir une santé plus équitable. C’est aussi un appel à ouvrir la voie à une nouvelle génération de femmes qui soignent, dirigent et innovent. »

Elle adresse également un message fort à la jeunesse :

« Croyez en votre potentiel, formez-vous, osez. Le Gabon a besoin de vous. Avec foi en Dieu et travail, tout est possible. »

Comment voter ?

Pour soutenir Dr Marcia Angue dans la catégorie Santé, rendez-vous sur la page Facebook Les Awards de la Femme Gabonaise et écrivez “Dr Marcia Angue” en commentaire sous la publication dédiée.

Ce jeudi 31 juillet, à Arambo, Dr Marcia Angue épouse Pemengoye s’apprête peut-être à écrire une nouvelle page de son parcours d’exception… et à faire rayonner encore un peu plus la voix des femmes dans le système de santé gabonais.

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Présidentielle en Côte d’Ivoire : Ouattara, la candidature de trop ?

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À 83 ans, Alassane Ouattara a annoncé mardi sa candidature à un quatrième mandat présidentiel, relançant une polémique politique et juridique dans un pays où les tensions restent vives.

« Ce nouveau mandat sera celui de la transmission générationnelle », a-t-il affirmé, promettant la consolidation des acquis. Mais alors que la Constitution de 2016 avait remis le compteur à zéro pour justifier sa troisième candidature en 2020, celle de 2025 soulève une autre question : jusqu’où ira-t-il ?

Le paysage politique est déjà marqué par l’exclusion de plusieurs figures majeures de l’opposition – Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam ou encore Guillaume Soro – empêchés de se présenter. Le pouvoir nie toute instrumentalisation de la justice, mais l’opposition dénonce un verrouillage du jeu électoral.

« Une nouvelle attaque contre la démocratie », dénonce Tidjane Thiam (PDCI). « Un mandat inconstitutionnel », martèle Damana Pickass (PPA-CI). Même Pascal Affi N’Guessan (FPI), pourtant éligible, parle d’une candidature « aussi illégale que la troisième ».

Les tensions montent : arrestations de militants, marches interdites, climat répressif. L’ONU s’est même invitée dans le débat, appelant à garantir les droits politiques des opposants.

Ouattara reste favori, mais à quel prix ? Alors que la jeunesse aspire à un renouveau, cette candidature relance un vieux débat : celui de l’alternance réelle et de la vitalité démocratique.

Et si ce quatrième mandat était celui de trop ?

La rédaction / Bara

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