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Shawn André Oyini : L’art de sublimer la culture gabonaise à travers la mode

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À seulement 25 ans, Shawn André OYINI incarne une nouvelle génération de créateurs gabonais décidés à faire rayonner leur culture à l’échelle internationale. À travers sa marque OYIN STUDIO, il allie modernité, tradition et savoir-faire, en proposant des créations uniques où le luxe rencontre l’authenticité africaine.

Un parcours inspirant entre Paris et Dubaï

Shawn André Oyini crée devant des ornements dédiés à une œuvre de mode.

Né le 17 mars 1999 à Libreville, Shawn André OYINI découvre sa passion pour la mode dès l’adolescence. « Depuis l’âge de 12-13 ans, je prenais plaisir à expérimenter des looks, à oser et à customiser mes vêtements. C’était un moyen d’être moi-même tout en me démarquant », confie-t-il. Cette passion, d’abord personnelle, se transforme rapidement en vocation, nourrie par une curiosité créative et un esprit entrepreneurial.

Après des études en management et culture de la mode à Paris entre 2017 et 2020, Shawn perfectionne l’aspect technique et manuel du métier à Dubaï entre 2021 et 2024. Son talent est vite reconnu : en 2022, il remporte une récompense à RUNWAY DUBAI, une compétition qui célèbre les créateurs visionnaires autour du thème “Athlete Avant-Garde”. Une première consécration pour le jeune designer, qui inscrit déjà son nom parmi les talents émergents.

OYIN STUDIO : Une marque pour tous, un style unique

Fondée avec une vision claire, OYIN STUDIO propose des pièces à la fois luxueuses et accessibles. Cette approche permet à la marque d’atteindre une clientèle variée, tout en célébrant une esthétique moderne et universelle. « Nos créations sont conçues pour s’adresser à un large public, tout en conservant un caractère unique », explique Shawn.

Le logo, un peigne afro, symbolise la beauté, l’identité culturelle et la fierté, avec le O du manche représentant OYIN.

L’identité gabonaise et africaine joue un rôle central dans ses créations. Motifs, logos et objets culturels se retrouvent subtilement intégrés, offrant des collections qui honorent les racines tout en séduisant une audience mondiale. Le raphia, emblème du patrimoine artisanal gabonais, apparaît sur certaines pièces, symbolisant ce lien fort entre tradition et innovation.

Valoriser la culture gabonaise à l’international

Mannequin lors de l’événement Runway Dubai, une représentation artistique, portant une création de Shawn.

Pour Shawn André OYINI, OYIN STUDIO n’est pas simplement une marque de mode : c’est un moyen de valoriser la culture gabonaise et africaine. À travers des collaborations avec des artisans locaux, l’intégration de techniques traditionnelles et la participation à des événements internationaux, il entend promouvoir un savoir-faire unique. « Chaque création est une histoire, une manière de mettre en lumière la richesse de notre patrimoine », affirme-t-il.

Shaw André Oyini soulève fièrement son trophée lors de l’événement Runway à Dubaï.

Ses ambitions sont claires : positionner OYIN STUDIO comme une référence incontournable de la mode africaine tout en collaborant avec des créateurs du monde entier. « Mon objectif est d’allier créativité et modernité pour attirer l’attention sur notre culture et inspirer d’autres jeunes créateurs », précise-t-il.

Un avenir prometteur pour la mode gabonaise

Avec OYIN STUDIO, Shawn André OYINI redéfinit les codes de la mode au Gabon. Entre tradition et modernité, ses créations témoignent d’une ambition forte : placer le Gabon sur la carte mondiale de la mode. À travers son travail, il ouvre la voie à une nouvelle génération de créateurs, tout en offrant une vitrine contemporaine à l’identité culturelle africaine.

Pour ce jeune talent, l’aventure ne fait que commencer. Entre défilés internationaux et nouvelles collaborations, OYIN STUDIO s’impose déjà comme un acteur clé de la mode africaine en devenir. Une marque à suivre de très près.

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Démolition à Plaine-Orety : Bilie-By-Nze dénonce un État brutal et défaillant

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Invité de la matinale Dafreshmorning sur Urban FM ce lundi 16 juin 2025, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre et désormais figure de l’opposition, est revenu sans détour sur l’actualité nationale. Après avoir brièvement évoqué la récente perte de l’île Mbanié, soulignant que la décision de justice internationale n’a pas été suivie d’une réaction politique forte, c’est bien la situation explosive à Plaine-Orety, marquée par les démolitions de maisons, habitats, commerces, etc. — qui a dominé les échanges. L’opposant n’a pas mâché ses mots, accusant l’État de brutalité, de manque de vision et de faute morale.

« L’État n’assume pas. Le président se tait. Sur le terrain, ceux qu’on dit avoir mandatés rejettent la faute ailleurs », a-t-il déclaré, visiblement outré par l’absence de position claire des autorités sur les déguerpissements en cours derrière l’Assemblée nationale.

Alain-Claude Bilie-By-Nze, sur le plateau de Dafreshmorning (Urban FM), a dénoncé les déguerpissements.

Alors que les pelleteuses continuent de provoquer l’indignation, Bilie-By-Nze dénonce une « brutalité totale », rappelant que certaines destructions ont été effectuées avant même toute décision de justice, ce qui, selon lui, place le gouvernement « en tort » sur toute la ligne. Il fustige également une gestion urbaine sans boussole :

Alain-Claude Bilie-By-Nze, sur le site déguerpi de Plaine-Orety le 10 juin, en contact avec la population.

« Derrière une maison cassée, ce sont des vies que l’on brise. Ici, c’est la population qui précède le développement, et l’État intervient pour détruire, faute d’avoir planifié. »

Autre inquiétude soulevée : le flou sur le début des travaux censés suivre ces démolitions. Pour Bilie-By-Nze, aucune ligne budgétaire dédiée n’apparaît dans la loi de finances 2025, ce qui sème le doute sur la sincérité du projet :

« Si les travaux ne sont pas inscrits dans la loi de finances, de quels projets parle-t-on exactement ? »

Déjà le 10 juin, à son retour de l’étranger, il s’était rendu à Plaine-Orety pour rencontrer les familles sinistrées. Sur place, il avait tenu un discours empreint de solidarité et d’accusations :

« Ce n’est pas pour des écoles ni des hôpitaux. On déloge les populations pour spéculer sur le foncier. J’en ferai une affaire. »

Selon lui, le dossier est ancien, comme tout le monde le sait au Gabon, initié sous Omar Bongo, poursuivi sous Ali Bongo, et aujourd’hui exploité, dit-il, par le nouveau pouvoir au profit d’intérêts privés. Il évoque notamment la présence d’investisseurs libanais en embuscade pour récupérer les terrains.

Dans une démarche concrète, Bilie-By-Nze affirme avoir mis à disposition trois avocats pour accompagner les familles souhaitant porter l’affaire en justice :

« Chacun doit faire sa part. La mienne est de les aider à se défendre. »

Du côté du gouvernement, le ministre du Logement Ludovic Menie Ndong avait tenté de justifier l’opération sur Gabon 1ère, le 8 juin dernier. Il rappelait que la zone est classée d’utilité publique depuis les années 1990, et qu’un décret de février 2024 encadre les expropriations. Il soulignait également que certaines familles avaient été indemnisées et relogées, notamment vers le site d’Alenakiri.

Effectivement, plusieurs témoignages confirment que des habitants avaient bien été dédommagés il y a quelques années et ont quitté volontairement les lieux. Mais d’autres, bien qu’indemnisés, avaient choisi de rester à Plaine-Orety. Ceux-là se retrouvent aujourd’hui visés par les démolitions, sans nouvelle procédure.

Pour Bilie-By-Nze, ces arguments ne suffisent pas à justifier ce qu’il qualifie d’atteinte à la dignité :

« On ne développe pas un pays contre ses citoyens. On le construit avec eux. »

À Plaine-Orety, la fracture entre les discours officiels et la réalité du terrain est béante. Et déjà, dans d’autres quartiers comme Kinguélé ou les PK, la peur grandit. Car ici, les bulldozers ne détruisent pas seulement des structures : ils sapent la confiance dans l’État et brisent l’idée même de justice sociale.

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Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

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Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».

« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »

Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »

L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».

Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.

Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».

Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.

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Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

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Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.

Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :

▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025

▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025

À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :

« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »

Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.

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