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Big Varane et Zang : une collaboration audacieuse avec “Millionnaire”

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Zang, producteur légendaire de la scène musicale gabonaise, continue d’écrire son histoire. Connu pour avoir marqué les années 2000 avec le mythique Raaboon et pour ses incursions dans des genres variés, comme le gospel aux côtés de Bénédicte Wora, il prouve une fois encore son talent de dénicheur de talents. Cette fois-ci, il mise sur un jeune chanteur prometteur : Big Varane.

Polyvalent et inspiré, Big Varane se distingue par sa capacité à embrasser divers styles, notamment la musique urbaine. Avant sa collaboration avec Zang, il s’était déjà fait remarquer avec des titres accrocheurs comme Bam Bam et Jaja, tout en collaborant avec des artistes établis, tels que Puma-R.

Avec Zang à ses côtés, Big Varane s’apprête à franchir un nouveau cap dans sa carrière en dévoilant Millionnaire, un titre afro-RnB ambitieux, prévu pour ce mardi 10 décembre. Les fans impatients peuvent déjà en découvrir un extrait sur la chaîne YouTube de l’artiste, une mise en bouche prometteuse avant la sortie officielle.

Sur la chaîne YouTube de Big Varane, découvrez l’extrait de “Millionnaire” et la version intégrale dès le 10 décembre !

Cette collaboration entre l’expérience de Zang et la créativité de Big Varane témoigne d’une nouvelle dynamique dans la musique gabonaise. Ensemble, ils pourraient bien redéfinir les codes de la scène locale et capter l’attention d’un public encore plus large. À suivre de près.

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Mathieu Mboumba Nziengui s’éteint : l’UPG perd son président à la veille des échéances électorales

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Le président de l’Union du peuple gabonais (UPG), Mathieu Mboumba Nziengui, est décédé ce lundi 4 août 2025 en fin d’après-midi, à son domicile de Bikélé, dans la banlieue sud de Libreville. Selon une source familiale, l’ancien ministre d’État a succombé à un arrêt cardiaque, plongeant sa famille et ses proches dans la stupeur.

D’après les témoignages recueillis, jusqu’à 16 heures ce lundi, le septuagénaire était en pleine forme. Il partageait des instants de tranquillité avec les siens lorsqu’un malaise soudain l’a terrassé. Retraité de l’enseignement universitaire, spécialisé en psychologie du travail à l’Université Omar Bongo (UOB), Mathieu Mboumba Nziengui s’est effondré devant sa femme et ses enfants. Malgré les tentatives de réanimation, il n’a pas repris connaissance. Sa dépouille a été acheminée dans une maison de pompes funèbres de Libreville, sous les regards attristés de ses proches.

Originaire de Ndendé, il avait succédé en 2011 à Pierre Mamboundou, fondateur et figure historique de l’UPG, décédé le 16 octobre de cette même année. Sa désignation, en tant que premier secrétaire, répondait aux statuts du parti. Mais cette succession, bien que légitime sur le plan organique, avait provoqué une crise de leadership qui a profondément ébranlé l’unité de la formation politique fondée à Paris le 14 juillet 1989.

Depuis cette fracture, plusieurs anciens proches de Mamboundou ont formé leurs propres courants. Malgré quelques tentatives de rapprochement ces dernières années, l’UPG n’a jamais réussi à retrouver sa cohésion d’antan.

Et alors que les élections législatives et locales approchent à grands pas, la disparition de Mathieu Mboumba Nziengui vient fragiliser un peu plus encore un parti déjà en lambeaux. Privée de son dernier pilier, l’UPG semble aujourd’hui sans boussole et mal préparée à affronter les prochaines échéances électorales.

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Lekindou, territoire oublié : plus de 50 ans d’indifférence d’État

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Aux confins du Gabon, à la frontière avec la République du Congo, le village de Lekindou crie son indignation. Ce cri vient de loin. D’un demi-siècle d’oubli, d’un demi-siècle de promesses creuses, d’un demi-siècle sous le règne de deux présidents issus d’une même famille. Cinquante années à attendre l’eau potable, des soins de base, une école décente, une route carrossable. En vain.

« Sommes-nous des Gabonais comme les autres ? », interroge un habitant, la voix étranglée. À Lekindou, on ne cherche pas des privilèges, mais simplement le droit à la dignité.

Une frontière comme miroir du pays… terni

Situé sur l’axe Mourembou–Malinga, Lekindou est l’une des portes du pays. Et pourtant, il ne reflète ni puissance ni souveraineté. La gendarmerie, censée garantir l’autorité de l’État, n’a pas de caserne : ses agents logent chez l’habitant. Les deux écoles — publique et protestante — menacent de s’effondrer. Et le dispensaire ? Un bâtiment vide, qui n’a de sanitaire que le nom.

« Ici, si une femme fait une hémorragie ou si un enfant fait une crise, on l’installe sur une moto, on prie, et on roule vers Malinga ou Mouila », rapporte une habitante. Une réalité qui choque, indigne, révolte — à juste titre.

La République a-t-elle des enfants illégitimes ?

L’indignation est d’autant plus grande que les habitants ont l’impression d’être volontairement ignorés. « Nous avons toujours soutenu le pouvoir, mais nous restons invisibles. Il faut avoir un oncle ministre pour exister dans ce pays ? », s’emporte un ancien du village.

Un jeune enseignant confie, sous anonymat : « Je travaille dans une école sans tableau ni craie, je dors dans une pièce sans électricité, je soigne mes élèves à la foi. Et pourtant, je suis fonctionnaire de la République. »

Un regard désormais tourné vers le nouveau pouvoir

Un cadre de la diaspora originaire de Lekindou, aujourd’hui en poste à Libreville, y retourne chaque grande période estivale. Son constat est amer :
« Ce que je retrouve à chaque retour, c’est le même décor : poussière, boue, silence administratif. Depuis l’époque d’Omar Bongo jusqu’à Ali Bongo, rien n’a été fait ici. Nous n’avons récolté que de l’indifférence. »

Aujourd’hui, tous les regards se tournent vers les nouvelles autorités. Car il ne s’agit plus de rattraper le temps perdu, mais d’agir, et vite. Lekindou attend. Et cette attente est une colère contenue, prête à éclater.

« Qu’on ne vienne plus nous chanter la République si elle ne descend jamais jusqu’à nous », glisse une habitante. Les mots sont durs, mais justes. Lekindou ne demande pas l’aumône. Lekindou demande la justice, l’équité, le respect.

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Dr Marcia Angue, voix humaniste et inspiratrice de la santé au féminin — Candidate phare des Awards de la Femme Gabonaise 2025

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Libreville, juillet 2025 – Le compte à rebours est lancé. Ce 31 juillet la salle de conférence de l’immeuble Arambo, accueillera la toute première édition des Awards de la Femme Gabonaise, une cérémonie inédite dédiée à l’audace, au leadership et à l’inspiration que portent les femmes dans la construction du Gabon d’aujourd’hui et de demain. Porté par Gabon Leadership et Eden Vision, avec l’appui du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, cet événement met en lumière des parcours féminins remarquables dans des secteurs clés du développement.

Dans la catégorie Santé, deux figures de premier plan s’illustrent : Dr Stéphanie Ngoua, dermatologue et vénéréologue, connue pour son action auprès des personnes atteintes d’albinisme via l’association ALBA, et Dr Marcia Angue épouse Pemengoye, qui incarne une médecine humaine, rigoureuse et profondément engagée.

Une femme de terrain, de science et de transmission

Chirurgienne, experte judiciaire, ancienne Directrice Médicale de l’hôpital de campagne du Stade, ex-conseillère technique au ministère de la Santé, ancienne Directrice Générale Adjointe du CHU de Libreville, Dr Marcia Angue brille par sa rigueur et sa vision stratégique. Appréciée pour sa capacité à piloter des projets complexes, elle est saluée comme une professionnelle respectée, à l’écoute des équipes et porteuse de solutions durables.

Au-delà des institutions, elle est présidente de l’ONG Les Blouses Blanches Citoyennes (BBC), organisation non gouvernementale, apolitique, à caractère associatif et à but non lucratif, régie par la loi n° 35/62 du 10 décembre 1962 et les textes subséquents. Fondée par un collectif de femmes médecins, d’autres professionnelles de santé et de citoyennes engagées, l’ONG BBC a pour mission d’apporter des soins de santé de qualité par la mise en œuvre de programmes de médecine de proximité dans les zones à faible couverture médicale – qu’elles soient urbaines, périurbaines ou rurales – à travers des caravanes médicales gratuites.

Par ses actions sur le terrain, l’ONG BBC constitue une véritable plateforme dédiée à la promotion du leadership féminin dans le secteur de la santé.

Chaque semaine, dans l’émission Yêmï sur Urban FM, Dr Marcia Angue intervient également comme médecin-conseil, vulgarisant la médecine avec clarté et bienveillance, pour informer et sensibiliser un large public.

Une vision ancrée dans la foi, la transmission et le courage

Présente sur le terrain, influente dans les politiques publiques, investie dans la formation des jeunes générations, Dr Marcia Angue épouse Pemengoye incarne une vision renouvelée de la médecine au Gabon : plus humaine, plus proche, plus engagée.

« Cette nomination représente bien plus qu’une reconnaissance personnelle. Elle honore toutes les femmes qui œuvrent dans l’ombre pour bâtir une santé plus équitable. C’est aussi un appel à ouvrir la voie à une nouvelle génération de femmes qui soignent, dirigent et innovent. »

Elle adresse également un message fort à la jeunesse :

« Croyez en votre potentiel, formez-vous, osez. Le Gabon a besoin de vous. Avec foi en Dieu et travail, tout est possible. »

Comment voter ?

Pour soutenir Dr Marcia Angue dans la catégorie Santé, rendez-vous sur la page Facebook Les Awards de la Femme Gabonaise et écrivez “Dr Marcia Angue” en commentaire sous la publication dédiée.

Ce jeudi 31 juillet, à Arambo, Dr Marcia Angue épouse Pemengoye s’apprête peut-être à écrire une nouvelle page de son parcours d’exception… et à faire rayonner encore un peu plus la voix des femmes dans le système de santé gabonais.

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