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CAN 2025 : Une qualification pour rêver plus grand ?

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Le Gabon s’est qualifié pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévue au Maroc, après une campagne éliminatoire solide. Une victoire symbolique contre la République Centrafricaine (1-0), malgré l’absence de plusieurs cadres, a permis aux Panthères de terminer deuxièmes du groupe B derrière le Maroc. Cette qualification, bien qu’étant déjà un succès, ouvre surtout la porte à une question cruciale : le Gabon peut-il enfin dépasser le cap des quarts de finale, son plafond historique atteint en 1996 et 2012 ?

Des bases prometteuses malgré les défis

Sous la houlette de Thierry Mouyouma, l’équipe nationale a fait preuve d’une grande résilience. En dépit des absences notables de figures emblématiques comme Pierre-Emerick Aubameyang, Mario Lemina ou Denis Bouanga, des joueurs tels que Guelor Kanga et Jacques Ekomie ont pris leurs responsabilités. La cohésion du groupe s’est montrée solide face à des adversaires coriaces, soulignant la profondeur du talent gabonais.

Avec l’arrivée attendue de Noha Lemina, ainsi que la possibilité d’une réintégration des cadres expérimentés, Mouyouma pourrait disposer d’un effectif équilibré entre jeunesse et expérience, capable de relever le défi marocain. La gestion des transitions générationnelles sera un enjeu central pour garantir la compétitivité de l’équipe.

Le retour du National Foot, une aubaine ?

La reprise du championnat gabonais après une longue interruption, due à des problèmes financiers, constitue un facteur clé dans la préparation des Panthères. Cette relance représente pour Thierry Mouyouma une opportunité d’élargir son vivier, en découvrant de nouveaux talents locaux capables de briller sur la scène continentale. Le retour du National Foot pourrait ainsi fournir des solutions inattendues et renforcer un groupe déjà prometteur, en intégrant de jeunes joueurs ambitieux et en leur offrant une plateforme pour s’imposer.

En outre, cette reprise du championnat permettra à certains cadres, comme le défenseur Bruno Écuélé Manga, actuellement sans club, de retrouver la compétitivité nécessaire pour revenir en équipe nationale. L’intégration de joueurs comme Écuélé Manga, qui possède une grande expérience internationale, pourrait apporter un renfort précieux à la défense gabonaise et offrir au sélectionneur des solutions supplémentaires pour les défis à venir.

Le moment de rêver plus grand

Si les souvenirs des quarts de finale de 1996 en Afrique du Sud et de 2012 à domicile restent ancrés dans la mémoire collective, le Gabon semble désormais prêt à rêver plus grand. La CAN 2025, qui se déroulera dans un Maroc où le football est roi, offre un cadre idéal pour viser plus haut.

Pour concrétiser cette ambition, il sera crucial de mettre en place une préparation rigoureuse, incluant des matchs amicaux de qualité et une stratégie tactique claire. Les Panthères ont déjà prouvé qu’elles possédaient les moyens de rivaliser avec les meilleures nations africaines, mais il leur faudra transformer ce potentiel en performances historiques.

Le Gabon a-t-il enfin les armes pour franchir ce cap symbolique ? La réponse dépendra autant de la cohésion de l’équipe que de la capacité du staff à exploiter pleinement les opportunités offertes par le retour du championnat national et l’apport de jeunes talents, ainsi que d’anciens cadres retrouvant leur forme. Rêver n’est plus un luxe, c’est une ambition légitime.

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Législatives 2025 : Brice-Constant Paillat, l’atout maître de l’UDB à Lastourville entre expertise d’État et enracinement local

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À l’approche des scrutins législatifs et locaux de 2025, l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) a officialisé le 3 août dernier la liste de ses candidats. Parmi eux, une figure retient particulièrement l’attention : Brice-Constant Paillat, investi pour le premier siège de la circonscription de Lastourville. Son profil incarne la synthèse entre une solide carrière au sein de l’administration publique et un engagement local constant, faisant de lui un des atouts majeurs de l’UDB dans cette campagne.

Né en 1968 à Moanda (Haut-Ogooué) et originaire de Lastourville (Ogooué-Lolo), Brice Paillat est issu de cette génération de hauts fonctionnaires formés au Gabon et profondément enracinés dans les réalités locales. Diplômé en droit public de l’Université Omar-Bongo (1993), il intègre ensuite l’École nationale d’administration de Libreville, dont il sort major de la 14ᵉ promotion en tant qu’administrateur civil.

Son parcours dans l’administration gabonaise est à la fois long et éclectique. De la Fonction publique aux Transports, en passant par l’Équipement, la Santé, le Travail ou encore la compagnie nationale Air Gabon, il a successivement été chargé d’études, directeur de cabinet, directeur des ressources humaines, conseiller financier, puis directeur général de la Modernisation de l’État. Avant son entrée au gouvernement en 2020, il occupait le poste stratégique de secrétaire général de l’Assemblée nationale.

Mais au-delà de sa carrière étatique, Brice Paillat s’est illustré par sa proximité avec le terrain. Depuis plusieurs années, il multiplie les actions sociales à Lastourville : financement de permis de conduire pour de nombreux jeunes, amélioration de l’éclairage public avec l’installation de 22 lampadaires solaires dans des lieux clés de la ville — du centre médical au lycée Jean-Arsène Bounguendza, en passant par la gare routière, la CNSS, le CLAC ou encore la Gendarmerie. Ces initiatives traduisent un engagement concret en faveur du développement local et de la sécurité.

Ancien cadre du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Brice-Constant Paillat incarne aujourd’hui le renouveau porté par l’UDB, le parti du Président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema. À travers les idéaux d’inclusivité, de développement et de félicité défendus par l’UDB, il entend mettre son expérience au service d’un projet de reconstruction nationale.

Dans un contexte de recomposition politique, la candidature de Brice-Constant Paillat se présente comme un point d’équilibre entre technocratie assumée, loyauté républicaine et enracinement territorial. Un profil taillé pour défendre, avec crédibilité et efficacité, les intérêts de Lastourville à l’Assemblée nationale.

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Angélique Kidjo, première chanteuse africaine à recevoir une étoile à Hollywood

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L’icône béninoise Angélique Kidjo a récemment été sélectionnée pour recevoir une étoile sur le mythique Hollywood Walk of Fame en 2026. Elle devient la première artiste vocale africaine à figurer sur cette célèbre avenue, aux côtés de 35 autres personnalités retenues cette année par la Chambre de commerce de Hollywood.

Kidjo rejoint ainsi les figures africaines Lupita Nyong’o, Charlize Theron et Basil Rathbone, déjà immortalisées sur le trottoir légendaire entre Hollywood Boulevard et Vine Street.

Cette distinction s’ajoute à une carrière exceptionnelle, marquée par cinq Grammy Awards, le Polar Music Prize en 2023 et des prestations marquantes comme celle du Festival de jazz de la Défense, ou encore son concert en hommage à Jimmy Carter à Atlanta.

Mais Angélique Kidjo, c’est aussi une voix engagée. Ambassadrice de l’UNESCO, elle dirige la fondation Batonga qui soutient l’éducation des adolescentes africaines. Artiste hyper-sensible, elle affirme transformer ses émotions en messages d’espoir :

« À travers ma musique, j’ai toujours réussi à transformer ma sensibilité en un message d’espoir et de force pour chacun d’entre nous. »

Elle confiait récemment combien sa mère, disparue en 2021, lui manquait terriblement. Elle aurait aimé l’avoir à ses côtés lors de l’inauguration à Los Angeles.

Pour celle que Myriam Makeba appelait « la reine de la musique africaine », chaque distinction est une responsabilité :

« Vous recevez un prix, et il faut continuer le travail après. »

Son étoile vient ainsi célébrer l’Afrique, la musique, l’humanité — et une femme qui inspire.

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Mbilia Bel : “Koffi Olomidé a saboté ma vie personnelle et professionnelle”

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La chanteuse congolaise Mbilia Bel est sortie du silence pour expliquer la source de ses tensions avec Koffi Olomidé. Dans un témoignage sans détour, elle retrace une série d’actes de sabotage qu’elle lui attribue, remontant jusqu’en 1995.

« Les mésententes ont commencé quand je suis allée chanter à Kisangani. Il a envoyé des gens hurler que j’avais le SIDA, oubliant que je suis aussi une enfant de Kisangani », déclare-t-elle.

La chanteuse évoque ensuite une interférence dans sa vie sentimentale. Un homme béninois intéressé par elle aurait été découragé par Koffi, qui lui aurait dit qu’elle était « trop vieille » et « ne le méritait pas ». L’homme est ensuite venu tout lui raconter.

Le troisième incident, encore plus marquant, se serait produit alors qu’elle était mariée au Gabon. Selon Mbilia Bel, Koffi Olomidé aurait contacté son époux pour lui dire qu’elle était infidèle et qu’il « gaspillait son argent ». Résultat : l’homme l’a quittée.

À cela s’ajoutent d’autres actes qu’elle qualifie de « méchancetés », comme des interventions dans certaines ambassades pour l’empêcher d’obtenir des visas.

Mbilia Bel conclut avec une question amère : « Parfois, tu te demandes : qu’est-ce que je lui ai fait, pour qu’il cherche toujours à me nuire comme ça ? »

Un témoignage rare qui lève le voile sur une hostilité ancienne et profonde entre deux figures majeures de la musique congolaise.

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