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50 ans après : Le combat Ali-Foreman qui a propulsé le Zaïre sur la scène mondiale

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Le 30 octobre 1974, Kinshasa s’apprêtait à vivre un moment inoubliable : le combat entre Mohamed Ali et George Foreman, surnommé “Rumble in the Jungle”. Cet affrontement, au-delà du ring, a marqué un tournant pour le Zaïre, aujourd’hui République Démocratique du Congo, en le propulsant sur le devant de la scène internationale.

Une vitrine pour l’Afrique

Organisé par le président Mobutu Sese Seko, le combat était bien plus qu’un simple match de boxe. Il représentait une opportunité unique de mettre en lumière l’Afrique, souvent méconnue et stigmatisée. La mobilisation autour de cet événement a attiré des millions de téléspectateurs à travers le monde, redéfinissant ainsi la perception de la région.

Le festival Zaïre 74 : une célébration culturelle

En marge du combat, le festival Zaïre 74 a rassemblé des légendes de la musique afro-américaine et africaine. James Brown, Miriam Makeba et BB King, entre autres, ont offert des performances mémorables, créant une atmosphère de communion et de fierté. Ce festival a démontré que l’Afrique était non seulement un lieu de lutte, mais aussi de créativité et de talent.

Une impulsion pour le tourisme

Le succès de cet événement a eu un impact durable sur le tourisme au Zaïre. Les visiteurs du monde entier ont été attirés par la promesse d’une culture riche et d’une histoire fascinante. Bien que le contexte politique ait ensuite changé, l’écho de cet événement continue d’attirer les curieux et les aventuriers.

L’héritage d’Ali

La victoire de Mohamed Ali a également renforcé son statut de héros mondial et de symbole de la lutte pour les droits civiques. Ali a utilisé sa plateforme pour parler des injustices raciales, inspirant des générations à se battre pour leurs droits. Son impact transcende le sport, devenant un phare pour les mouvements de solidarité à travers le monde.

Célébrer un héritage

Quarante ans après ce combat historique, il est essentiel de célébrer l’héritage laissé par cette rencontre. Elle rappelle à la fois la puissance de l’unité culturelle et le potentiel de l’Afrique en tant que destination dynamique et accueillante. Kinshasa, avec ses rues vibrantes et son histoire riche, continue d’attirer ceux qui cherchent à découvrir la beauté et la résilience du continent.

Alors que le monde se remémore ce moment marquant, il est temps de reconnaître le rôle du Zaïre et de l’Afrique dans l’histoire moderne, tout en s’engageant à promouvoir un avenir où ces terres seront célébrées pour leur richesse culturelle et leur potentiel inexploré.

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Élection départementale et locale / retrait de la liste du PDG et interpellation du chef de l’État : Moabi casse-tête démocratique de la 5ème République

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Libreville, 8 novembre 2025 — Les élections locales et départementales à Moabi ont été marquées ce samedi par une décision qui relance le débat sur la transparence et la cohésion politique dans la région : le retrait de la liste du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Face à cette décision, le parti a choisi de se retirer du scrutin, suivi par ses alliés, notamment le Rassemblement des Enfants de la Douigny (RED), parti émergent qui avait déjà obtenu un succès lors des législatives avec la victoire d’Elie Wilfried Boulingui contre l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB).

Des motifs contestés

La Cour administrative a justifié le retrait de la liste PDG en invoquant deux motifs : l’accaparement supposé de militants de l’UDB et la non-participation ou l’absence d’un policier inscrit sur les listes électorales. Ces points avaient pourtant été signalés au préfet et à la commission électorale avant le scrutin. Le PDG dénonce cette décision comme un « coup de théâtre » et suppose un rôle du parti adverse, l’UDB, estimant qu’il s’agit d’une atteinte à la démocratie.

Hermenegile Bussa-Busambe, tête de liste PDG au département, a réagi : « Certaines raisons fallacieuses ont été avancées pour contester notre liste. On nous accuse de recruter des militants d’un parti récemment créé, ce qui est impossible. Dès le premier tour des élections, il y avait déjà eu un problème avec l’annulation des élections parlementaires pour les deux sièges. Aujourd’hui, notre liste est à nouveau contestée. »

Il ajoute : « Ce qui se passe à Moabi relève d’un manque de cohésion, alors même que le chef de l’État s’est engagé pour un développement national harmonieux. Les conditions actuelles risquent de compromettre l’intégration de notre écosystème de vie commune. »

Organisation et irrégularités

Selon Judicaël Moudjiedji, candidat PDG au Sénat, l’organisation électorale a posé de sérieux problèmes. À Moabi, trois tours d’élections ont déjà été nécessaires. Le premier, combinant législatives et locales, prévu le 27 septembre, a été annulé pour irrégularités et s’est finalement tenu le 18 octobre.

Le 22 octobre, les candidats ont été invités via WhatsApp par M. le Préfet à soumettre leurs dossiers pour le Sénat, alors que la Commission électorale n’était pas encore opérationnelle. « Nous nous sommes demandé si nous devions soumettre les candidatures, mais nous l’avons fait », explique M. Moudjiedji.

La justice a également été critiquée pour sa « géométrie variable ». Un élu a été retiré de la liste sans demander son retrait, suite à des manœuvres administratives. Sa plainte, déposée dans les délais, n’a pas été examinée, tandis que dans un cas similaire à Mouila, un conseiller a été jugé pour ne pas figurer sur la liste électorale.

M. Moudjiedji ajoute que sa candidature au Sénat, organisée sous forme de ticket, a été annulée par le Conseil d’État. La décision de rectification des erreurs matérielles ne leur a été notifiée qu’un jour avant l’élection, rendant impossible toute modification des candidats.

Réactions des alliés et report de l’élection

Elie Wilfried Boulingui, leader du RED, soutient la position du PDG. Selon lui, « ces décisions ne respectent pas le droit, ignorent les circonstances et constituent une entorse à la démocratie. Le RED ne participera pas à ces scrutins tant que la situation ne sera pas résolue. »

Vers un questionnement sur la démocratie locale

Le retrait de la liste PDG et les problèmes organisationnels soulèvent des questions sur le respect du droit et la transparence des élections locales. Alors que le chef de l’État a engagé le pays dans un processus de développement harmonieux et de réforme institutionnelle, certains observateurs craignent que la cohésion politique à Moabi et dans la région de la Douigny ne soit compromise, et que la confiance du public dans le processus électoral continue d’être fragilisée.

Tsoni / Mihi…

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Conférence de presse de la Présidence : diplomatie, transition et développement au cœur des priorités du Gabon

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Libreville, 8 novembre 2025 – Le vendredi 7 novembre, le porte-parole de la Présidence de la République, M. Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a animé une conférence de presse au Palais Rénovation, réunissant la presse nationale et internationale. Il a présenté les actions du président Brice Clotaire Oligine NGuéma sur les fronts diplomatique, institutionnel, énergétique et économique.

Diplomatie internationale et projets économiques

Selon le porte-parole, le président poursuit une « diplomatie active et souveraine » visant à repositionner le Gabon sur la scène internationale. Lors de son séjour à Rome, il a été reçu par sa sainteté le pape Léon XIV, avec des échanges sur la paix, le dialogue interreligieux et le rôle de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale.

Trois mémorandums d’entente ont été signés avec GKFD Investments Holding, portant sur la construction d’un centre hospitalier moderne et la réalisation d’une Smart City sur 100 000 hectares avec 25 000 logements et infrastructures. Le porte-parole a précisé que le président a également rencontré la première ministre italienne, Giorgia Meloni, pour renforcer les investissements italiens dans l’énergie, les infrastructures, l’industrie lourde et la coopération sécuritaire.

Transition institutionnelle et vie publique

Le porte-parole a souligné que le président suit attentivement l’évolution de la vie publique. Le ministre de la Réforme et des Relations avec les Institutions, M. François Ndong Obiang, a annoncé le réaménagement du calendrier institutionnel, avec un achèvement fixé à décembre 2025, pour la mise en place progressive des institutions prévues par la nouvelle loi fondamentale et le code électoral.

Violences scolaires

Concernant les violences en milieu scolaire, notamment l’affaire Warren Loundou, le porte-parole a déclaré : « Le président appelle à une réponse globale, combinant fermeté et prévention, pour offrir à chaque jeune Gabonais un cadre d’épanouissement sûr et structurant ». L’éducation, la culture, le sport et la formation professionnelle restent au cœur de cette stratégie.

Énergie et finances publiques

La fourniture d’électricité demeure une priorité. La transition énergétique a permis de stabiliser le réseau grâce à la mobilisation de la SEEG, du ministère de l’Accès universel à l’eau et à l’énergie, et de KarPowerShip, avec l’ajout temporaire d’une centrale flottante de 40 MW et le soutien de Perenco.

Sur le plan économique, le porte-parole a rappelé : « Le décaissement de 28,3 milliards de FCFA et la coopération avec le FMI illustrent notre engagement pour une gestion rigoureuse, transparente et sociale ».

Entre diplomatie, transition institutionnelle, énergie et finances, le porte-parole a insisté sur la vision du président : un Gabon stable, souverain et tourné vers le développement inclusif, plaçant la jeunesse et le bien-être des citoyens au centre des priorités.

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Procès des Bongo Valentin : « La justice sera rendue au nom du peuple gabonais », affirme la Présidence

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Libreville, 7 novembre 2025 — Au Palais Rénovation, le porte-parole de la Présidence de la République, Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a tenu ce vendredi une conférence de presse axée sur les grands dossiers de l’heure, dont le très attendu procès de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils, Nourredin Bongo Valentin.

Alors que la diffusion de vidéos attribuées à Nourredin Bongo Valentin a ravivé le débat public, certains évoquant une “parodie de procès”, le porte-parole de la Présidence a tenu à rappeler la ligne officielle du Palais : la justice gabonaise est souveraine et indépendante, et elle statuera en toute légalité.

« La justice gabonaise demeure souveraine et exercera pleinement ses prérogatives dans cette affaire », a-t-il affirmé d’entrée, insistant sur le respect du cadre légal et institutionnel.

Un procès sous le sceau de la souveraineté

Prévu pour s’ouvrir le 10 novembre 2025, ce procès intervient après plus d’un an d’instruction. Les deux principaux accusés sont poursuivis pour détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et corruption.

Répondant aux interrogations sur une éventuelle absence des prévenus, M. Nzame-Nze Biyoghe a été catégorique :

« Tout est prévu par les textes. Ils seront jugés par contumace s’ils ne comparaissent pas », a-t-il précisé.

Face aux critiques formulées par certains avocats et observateurs étrangers, le porte-parole a tenu à réaffirmer la primauté du droit gabonais :

« Les avocats peuvent dire ce qu’ils veulent… Ces derniers seront jugés. Nous ne sommes pas en France ici », a-t-il déclaré, soulignant la légitimité des institutions nationales.

Des vidéos au cœur d’une enquête

S’agissant des vidéos récemment diffusées sur les réseaux sociaux et présentées comme des enregistrements de Nourredin Bongo Valentin, le porte-parole a appelé à la prudence et au respect du droit.

« J’invite toutes les personnes qui s’estiment lésées à saisir la justice », a-t-il recommandé, précisant que ces contenus peuvent faire l’objet d’une plainte.

M. Nzame-Nze Biyoghe a rappelé que le respect du secret de l’instruction et de la présomption d’innocence constitue une exigence absolue :

« Nous observons la situation avec sérénité et froideur », a-t-il déclaré, tout en assurant que le gouvernement n’a aucun intérêt à l’instrumentalisation de cette affaire.

Selon la Présidence, cette séquence judiciaire s’inscrit dans une démarche de restauration de la confiance du public envers la justice.

« La justice sera rendue au nom du peuple gabonais », a-t-il conclu, ajoutant que le respect du droit demeure la boussole de l’action gouvernementale.

Une conférence à deux volets : politique nationale et internationale

Au-delà du dossier judiciaire, cette conférence de presse a également abordé les axes de la politique nationale et internationale du Chef de l’État. M. Nzame-Nze Biyoghe a évoqué les actions diplomatiques entreprises par le Président de la République, dans une logique de redynamisation des relations bilatérales et de positionnement stratégique du Gabon sur la scène mondiale.

Un développement plus approfondi sur ces aspects fera l’objet d’un prochain article de notre rédaction.

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