Depuis sa fondation en 2016, l’ONG FEMACT s’est affirmée comme force motrice dans la promotion de l’éducation et de la santé des jeunes au Gabon. Grâce à une série de projets novateurs et à des partenariats stratégiques, FEMACT transforme la vie des jeunes et contribue à une société plus informée et responsable.
Une Vision d’Éducation et de Sensibilisation
FEMACT a pour mission d’accompagner les jeunes Gabonais vers un avenir meilleur en leur offrant des outils éducatifs adaptés et des informations fiables. L’ONG se distingue par son approche inclusive et son utilisation judicieuse des technologies numériques pour toucher un large public.
WANTO : L’Éducation Sexuelle à Portée de Main
En 2019, FEMACT a lancé l’application mobile WANTO, soutenue par l’Ambassade de France via le projet PISCCA. WANTO offre des informations précises et fiables sur la santé sexuelle et reproductive, facilitant l’accès des jeunes filles à des connaissances essentielles pour leur bien-être. L’application a été saluée pour sa capacité à répondre aux besoins éducatifs dans un environnement numérique accessible.
Des Projets Variés au Service des Jeunes
Au-delà de WANTO, FEMACT mène plusieurs autres projets visant à renforcer l’éducation et la sensibilisation parmi les jeunes Gabonais :
Programme d’Apprentissage par la Lecture : Ce club de lecture inter établissements, réalisé en collaboration avec l’Ambassade des États-Unis et la maison d’édition Nouveaux Horizons, vise à promouvoir la lecture et l’apprentissage chez les jeunes issus de milieux défavorisés.
Sensibilisation au Harcèlement Scolaire : En partenariat avec le Lycée de Mikolongo, FEMACT sensibilise les élèves et le personnel éducatif à l’importance de créer un environnement scolaire sûr et respectueux.
Distribution de Livres Scolaires : Cette initiative vise à améliorer l’accès aux ressources éducatives dans les lycées publics, en distribuant des livres scolaires pour soutenir l’apprentissage des élèves.
ALLO URBAN : Un programme éducatif diffusé sur la radio Urban FM, permettant de toucher un large public avec des informations pertinentes et éducatives.
Vers une Société Plus Informée et Responsable
L’impact de FEMACT va bien au-delà de l’éducation individuelle. En influençant positivement les comportements des jeunes, l’ONG contribue à bâtir une société gabonaise plus informée et responsable. Chaque jeune sensibilisé par les initiatives de FEMACT devient un vecteur de changement, capable de partager ses connaissances et de promouvoir des comportements sains dans son entourage.
L’Initiative QG Jeune : Une Nouvelle Étape Prometteuse
L’une des dernières initiatives gérées par FEMACT est QG Jeune, une plateforme éducative et interactive développée en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour la Population (UNFPA). QG Jeune se consacre à la santé sexuelle et reproductive, mais aussi à des thématiques telles que l’environnement, la participation citoyenne, et la lutte contre les addictions.
Grâce à son format interactif, QG Jeune propose des quiz, des vidéos éducatives, et des forums de discussion où les jeunes peuvent poser leurs questions de manière anonyme. Cette approche permet de rendre l’apprentissage ludique et engageant, captant ainsi l’attention des jeunes et renforçant leur compréhension des sujets abordés.
L’engagement de FEMACT dans la promotion de l’éducation et de la santé des jeunes fait de cette ONG un acteur incontournable du développement au Gabon. Par ses actions, FEMACT continue d’inspirer et d’éduquer, ouvrant la voie à un avenir plus prometteur pour la jeunesse gabonaise.
Dans le cadre de son dernier numéro, l’émission Yêmï sur Urban FM 104.5 a consacré un dossier complet à l’obésité et au surpoids, des réalités en nette progression au Gabon, comme dans le reste du monde. La présentatrice Lops, accompagnée du médecin-conseil Dr Marcia Angué épouse Pemengoye, a exposé les enjeux de santé, les facteurs de risque, ainsi que les solutions de prévention et de prise en charge.
« Entre changements des habitudes alimentaires, sédentarité croissante et nouvelles tendances de consommation, les risques augmentent. Mais la bonne nouvelle, c’est que les solutions évoluent aussi », a rappelé Lops, avant d’introduire les explications du Dr Angué sur les définitions clés.
Selon le médecin-conseil, le surpoids correspond à un indice de masse corporelle (IMC) compris entre 25 et 29,9 kg/m², tandis que l’obésité, définie par un IMC supérieur ou égal à 30, est considérée comme une maladie chronique nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire. « L’obésité est un syndrome multifactoriel, influencé par la génétique, l’environnement, le mode de vie et le stress », a précisé le Dr Angué.
Les conséquences de l’obésité sont multiples : maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, stéatose hépatique, syndrome d’apnée du sommeil, mais aussi impacts psychologiques et sociaux. L’excès de poids peut provoquer anxiété, repli sur soi, stigmatisation et complexes durables, surtout chez les enfants. Le médecin-conseil insiste : « Le surpoids n’est pas une faute morale. C’est une situation de santé qui mérite accompagnement, bienveillance et respect. »
L’émission a également abordé les approches pratiques pour prévenir et gérer l’obésité. Les mesures hygiéno-diététiques restent centrales : alimentation riche en fibres, fruits, légumes, légumineuses, poissons et viandes blanches, réduction des aliments ultra-transformés et des boissons sucrées, combinées à 20 minutes d’activité physique trois fois par semaine. La prise en charge doit être globale et progressive, intégrant suivi médical, accompagnement psychologique et éducation nutritionnelle.
Le rôle des traitements innovants, comme les agonistes du GLP-1 (Ozempic, Saxenda, Mounjaro), a aussi été clarifié. Initialement destinés aux diabétiques, ces médicaments peuvent, sous supervision médicale stricte, favoriser la perte de poids et apporter un effet protecteur sur le plan cardiovasculaire et métabolique.
Enfin, l’émission a mis en lumière les initiatives locales, avec le programme national de lutte contre les maladies non transmissibles et les centres de santé de proximité, offrant dépistage, programmes nutritionnels et activités physiques pour sensibiliser et accompagner les populations.
En conclusion, Lops rappelle : « Prendre soin de son corps, c’est protéger sa santé et son avenir. » Un message fort qui résonne face à l’essor de l’obésité et du surpoids, véritable enjeu de santé publique au Gabon.
Suspendu à titre conservatoire par l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) pour avoir appelé au rejet de la taxe forfaitaire d’habitation, le député de la Zadié-Mekambo, Fiacre Mpako Ngoma, a réagi publiquement. Sa sortie, ferme et politiquement lourde de sens, déplace le débat au-delà de la seule question fiscale, en mettant en cause le fonctionnement interne du parti présidentiel.
La décision, prise le 13 décembre 2025 à travers la note n°00001/UDB/SG, reproche au parlementaire d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux un message qualifié « d’incitation à la révolte contre la taxe d’habitation proposée par le gouvernement ». Le Secrétariat général de l’UDB justifie la sanction par la nécessité de préserver la discipline interne, rappelant que « le cadre d’expression d’un député (…) est l’Assemblée nationale ». En attendant l’avis définitif du Conseil de discipline, l’élu est interdit de toute activité au nom du parti.
Mais loin de se contenter d’une défense procédurale, Fiacre Mpako Ngoma a choisi l’offensive politique. Dans une lettre adressée au président fondateur de l’UDB, largement relayée sur la toile, il dénonce ce qu’il considère comme une dérive idéologique et organisationnelle du parti. Il accuse certains responsables d’instrumentaliser l’UDB à des fins personnelles, au détriment de la vision fondatrice censée incarner le renouveau politique post-transition.
Le député pointe également la présence, au sein de l’UDB, d’anciens cadres du Parti démocratique gabonais (PDG), qu’il qualifie de « transhumance politique opportuniste ». Selon lui, cette cohabitation non assumée fragilise la crédibilité du parti et risque de rompre le lien de confiance avec les populations. Il annonce par ailleurs la tenue prochaine d’une conférence de presse pour dénoncer le népotisme, la désorientation idéologique et des pratiques qu’il juge contraires aux valeurs affichées des Bâtisseurs.
Cette séquence intervient dans un contexte social sensible. Adoptée en Conseil des ministres le 4 décembre 2025, la taxe forfaitaire d’habitation, prévue pour 2026 et prélevée via les factures d’électricité de la SEEG, suscite une vive contestation. Pour de nombreux ménages, déjà confrontés à la cherté de la vie, la mesure apparaît comme une charge supplémentaire difficilement soutenable.
En sanctionnant un député pour une prise de position publique sur une question d’intérêt général, l’UDB relance un débat central : celui de la marge de liberté des élus face à la discipline partisane. La réponse du Conseil de discipline sera déterminante, mais la sortie de Fiacre Mpako Ngoma a déjà ouvert une brèche politique que le parti présidentiel devra gérer avec prudence.
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre 2025, le Gabon a réaffirmé son engagement dans la riposte contre le VIH, où la communication joue un rôle central. Yêmï, émission de santé publique diffusée sur Urban FM 104.5, a consacré son numéro de la semaine à cette problématique majeure. LOPS, conceptrice et présentatrice, était accompagnée comme d’habitude de Dr Marcia Angué épouse Pemengoye, médecin conseil de l’émission, et a reçu comme invitée Dr Raissa Okouyi Ndong, directrice du Programme national de lutte contre le VIH et les IST (PLIST), pour informer et sensibiliser le public sur les stratégies de prévention, les avancées et les actions menées sur le terrain.
Une riposte de proximité
Au cours des échanges, Dr Raïssa a fait savoir que les équipes du PLIST ont mené des actions sur plusieurs sites de Libreville pour se rapprocher des communautés. Le 1er décembre, à la gare routière, 300 personnes ont été dépistées en une seule journée. Cette forte mobilisation traduit l’intérêt et la prise de conscience des populations pour la prévention du VIH. Les dépistages ont été accompagnés de consultations médicales gratuites, de distribution de traitements antirétroviraux, de médicaments pour infections opportunistes et de bons de gratuité pour les examens biologiques tels que le CD4 et la charge virale.
D’autres sites populaires et bien connus ont également été mobilisés : Delta Postal, marché Banane (PK08), marché de Kinguélé, Carrefour Rio, CHU FJE, CHRE de Melen, avec un programme qui s’étendra jusqu’au 19 décembre 2025.
Dr Marcia Angué : « Ces initiatives permettent de rapprocher les populations des services de santé. Le dépistage de proximité et l’éducation à la prévention sont essentiels pour limiter la propagation du virus. »
Dr Raissa Okouyi Ndong : « Aujourd’hui, c’est l’hôpital qui va vers la communauté. Les équipes médicales et psychosociales dépistent, conseillent et initient le traitement immédiatement si un cas positif est détecté. »
Depuis 2015, le Gabon applique la stratégie « Tester et traiter le jour même ». Les résultats des tests rapides sont disponibles en 15 à 20 minutes, suivis d’un entretien avec un psychologue et d’une consultation médicale pour déterminer l’éligibilité au traitement.
Indétectable = Intransmissible
L’émission a rappelé qu’une personne bien suivie peut devenir indétectable, c’est-à-dire que le virus est contrôlé et ne circule plus dans le sang, réduisant tout risque de transmission.
Dr Ndong : « Indétectable = Intransmissible. Le traitement protège à la fois la personne et son entourage. C’est un message d’espoir pour les femmes enceintes et les couples sérodifférents. »
Jeunes et familles : acteurs clés
Bien que vulnérables, les jeunes Gabonais présentent une séroprévalence relativement basse (1,5 %), avec une prédominance féminine. Dr Ndong recommande : se protéger, se faire dépister et connaître le statut de son partenaire. Pour les parents, le message est clair : dialoguer ouvertement, écouter et accompagner leurs enfants afin de renforcer la prévention dès le foyer.
Un appel à une riposte multisectorielle
La lutte contre le VIH ne relève pas uniquement du ministère de la Santé. Une synergie entre Communication, Éducation, Affaires sociales, communautés religieuses, médias et citoyens est indispensable.
Dr Ndong : « Sans coordination et financement adéquat, la riposte est difficile. Il faut des moyens pour la sensibilisation, les tests et la prise en charge globale. »
L’émission Yêmï souligne que dépistage, prévention, traitement et accompagnement communautaire restent essentiels. LOPS conclut :
« Chaque acteur, chaque famille et chaque citoyen a un rôle à jouer. La prévention commence avec la connaissance et l’information. »