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Michaël Anicet : L’héritier gabonais de Michaël Jackson

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Jean Anicet Ngadi, plus connu sous le nom de “Michaël Anicet”, est une figure emblématique de la scène artistique gabonaise. Depuis les années 90, cet artiste talentueux perpétue l’œuvre de son idole, le légendaire Michaël Jackson, à travers la danse.

L’histoire d’amour de Michaël Anicet avec la musique de Michaël Jackson remonte aux années 80. Comme beaucoup de jeunes de cette époque, il a été profondément marqué par le talent et le génie créatif du “Roi de la Pop”. L’arrivée de Michaël Jackson au Gabon en 1992 a été un moment décisif pour Ngadi. Présent parmi la foule en liesse venue accueillir la star à l’aéroport international Léon MBA de Libreville, cette rencontre a renforcé sa passion pour la danse et l’a inspiré à créer son propre groupe de danse en 1992.

Malgré les fluctuations de la popularité et les évolutions de la scène artistique, Michaël Anicet a su maintenir son engagement envers la danse et l’héritage de Michaël Jackson. Après une période plus discrète dans les années 2000, sa visibilité a resurgi avec force à la fin de cette décennie, notamment après le décès de son idole en 2009. Devenu plus qu’un simple imitateur, Michaël Anicet est devenu un véritable héritier de la star américaine.

En 2011, il a été honoré à Dubaï en remportant le prix du “Best Michaël Jackson d’Afrique Noire”, témoignant ainsi de sa reconnaissance au-delà des frontières du Gabon. Son influence se ressent également dans les rues de Libreville, où de nombreux jeunes s’inspirent de son style et de sa passion pour la danse.

Pour célébrer son parcours exceptionnel, un livre intitulé “Michaël Anicet virtuose de la danse” a été récemment publié par l’écrivain gabonais Armel Oyama. Cet ouvrage retrace la carrière remarquable de Ngadi en tant que chorégraphe et son dévouement à maintenir l’héritage de Jackson vivant au Gabon.

Chaque année, Michaël Anicet organise un spectacle dédié à Michaël Jackson, fusionnant avec talent la danse traditionnelle gabonaise et les pas emblématiques du “Roi de la Pop”. Cette combinaison unique offre une expérience artistique riche qui séduit un public varié, illustrant la créativité et l’innovation de Michaël Anicet dans son art.

Il a transcendé la limitation en créant sa propre identité artistique, tout en gardant Michaël Jackson comme fondement de son travail. Aujourd’hui, il excelle dans la danse traditionnelle gabonaise tout en explorant les danses urbaines, fusionnant ainsi les influences locales et internationales dans son expression artistique.

En conclusion, Michaël Anicet est bien plus qu’un simple imitateur de Michaël Jackson. Il est un artiste talentueux qui a su créer une fusion harmonieuse entre les cultures, tout en rendant un vibrant hommage à son idole. Sa contribution à la culture gabonaise et son influence sur la scène artistique locale sont incontestables et continuent d’inspirer de nombreux jeunes artistes.

Mihi…

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Législatives et locales 2025 : un face-à-face décisif entre Bilie-By-Nze et Oligui Nguema sur la crédibilité du processus électoral

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Libreville, 19 septembre 2025 – À plus d’une semaine du premier tour du double scrutin législatif et local prévu le 27 septembre 2025, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience au Palais du Bord de mer Alain-Claude Bilie-By-Nze, président du parti Ensemble pour le Gabon (EPG). Cette rencontre s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État de favoriser un processus électoral apaisé, inclusif et respectueux des principes démocratiques.

Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’audience était l’occasion de porter directement au président de la République les préoccupations exprimées la veille, lors d’une conférence de presse au ton particulièrement ferme. L’ancien Premier ministre a rappelé que l’EPG présente une vingtaine de candidats répartis dans six provinces et que ceux-ci doivent pouvoir concourir dans un climat d’équité et de transparence.

« Les élections présidentielles étant désormais derrière nous, le pays est pleinement engagé dans le processus des élections législatives. (…) En tant que leader de l’opposition gabonaise, j’assume pleinement ma place et mon rôle. Dans une République, chacun doit pouvoir jouer sa partition et contribuer au fonctionnement de la démocratie », a-t-il déclaré à l’issue de son entretien avec le Chef de l’État.

Des critiques précises sur l’organisation du scrutin

Lors de sa conférence de presse du 17 septembre, Bilie-By-Nze avait tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’il considère comme de « graves irrégularités » dans l’organisation des élections. Il a notamment pointé :

▪︎ la publication tardive des listes définitives de candidats, en violation du délai légal de 30 jours avant le scrutin ;

▪︎ l’absence de chiffres précis sur le nombre d’électeurs inscrits, globalement et par circonscription, qui compromet la transparence ;

▪︎ le flou persistant sur le financement public des campagnes, qui défavorise les indépendants et les petites formations ;

le choix de la date du scrutin, jugé « inapproprié » car en pleine rentrée scolaire, au risque de désorganiser le système éducatif en mobilisant de nombreux enseignants-candidats.

« Si les autorités veulent une démocratie de façade, nous ne jouerons pas ce jeu. Nous voulons que la loi soit respectée, que les conditions soient clarifiées et que tous les compétiteurs partent à égalité », avait-il averti.

Dialogue et appel au vivre-ensemble

En réponse, le président Oligui Nguema a réaffirmé son engagement en faveur de la consolidation de la démocratie et de l’organisation d’élections libres et inclusives. Il a salué la franchise des échanges avec l’opposition et souligné l’importance du dialogue politique comme outil de cohésion nationale.

Cette rencontre, qui intervient à quelques jours du premier tour et à moins d’un mois du second tour prévu le 11 octobre 2025, pose les jalons d’un processus électoral que le pouvoir veut crédible et apaisé. Elle met également en lumière une opposition décidée à maintenir la pression pour garantir le respect des règles du jeu démocratique.

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«Je n’ai qu’un seul enfant : l’UDB » : Oligui Nguema tranche dans la chiffonerrie politique PDG vs UDB

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À l’aube de la campagne des élections législatives et locales du 27 septembre, la scène politique gabonaise semblait plongée dans une chiffonerrie sans fin entre le Parti Démocratique Gabonais (PDG) et l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). Mais une déclaration du président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, chef de fil et président fondateur de l’UDB, a mis fin à toute ambiguïté et fixé le cap de cette campagne.

L’UDB, le parti d’Oligui Nguema

Lors du lancement officiel de la campagne de l’UDB, le président de la République a été clair et sans détour :

« Je n’ai qu’un seul enfant : l’Union Démocratique des Bâtisseurs. »

Cette phrase, simple mais lourde de sens, a dissipé toutes les spéculations sur l’allégeance du chef de l’État. Alors que le PDG cherchait à se présenter comme le prolongement naturel de la présidence, Oligui Nguema a naturellement choisi son propre parti, l’UDB, comme son unique projet politique.

Quand les mots présidentiels font la loi

Durant la campagne préélectorale, Mays Mouissi, secrétaire général de l’UDB, avait déjà affirmé :

« Brice-Clotaire Oligui Nguema n’a qu’un seul parti, un seul président, un seul parti. »

Ses propos trouvent désormais un écho direct et définitif dans la bouche du président fondateur lui-même.

Du côté du PDG, les réactions avaient été vigoureuses. Angélique Ngoma et Carmélia Ntoutoume Leclercq avaient insisté sur l’héritage historique et l’esprit du parti, rappelant leur rôle important lors de l’élection présidentielle et tentant de légitimer leur position dans la campagne. Mais face à la déclaration d’Oligui Nguema, ces postures semblent désormais secondaires : le choix du président est clair et sans appel.

Une campagne clarifiée et unifiée

Avec ce message présidentiel, l’UDB, parti fondé et dirigé par Oligui Nguema, se présente désormais comme la seule formation politique directement soutenue par le chef de l’État. Les candidats peuvent aborder la bataille électorale avec un avantage moral et politique certain, tandis que le PDG doit repenser sa stratégie face à ce soutien explicite à un autre parti.

Un mot d’ordre : unité et détermination

Oligui Nguema a fixé le cap : l’UDB n’est pas seulement un parti parmi d’autres, c’est le projet politique qu’il incarne personnellement. Les “Bâtisseurs” se lancent dans la campagne avec discipline, clarté et détermination, portés par l’étendard présidentiel.

La chiffonerrie politique laisse place à un message limpide : dans cette campagne, le président a choisi son camp, et il n’y a qu’un seul enfant légitime pour porter son héritage politique.

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Gabon : 18 000 candidats prêts pour les élections législatives et locales

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À la veille du lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives et locales jumelées, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a fait le point à la presse sur les enjeux des scrutins des 27 septembre (1er tour) et 11 octobre (2e tour).

Au total, plus de 18 000 Gabonais briguent un mandat électoral, illustrant l’importance de ces élections qui marquent la fin de la transition ouverte après le coup d’État du 30 août 2023. Parmi eux, 1 600 candidats, titulaires et suppléants, convoitent les 145 sièges de députés, dont deux réservés pour la diaspora – une première historique pour le pays.

Les élections locales mobilisent 17 000 candidats pour les conseils municipaux et départementaux. Ces élus joueront un rôle clé, puisqu’ils éliront au suffrage indirect les maires, les présidents des assemblées départementales et les sénateurs.

La campagne se distingue par la prédominance des candidatures indépendantes. Sur plus de 105 partis, seule une vingtaine présentent des candidats. Les principaux duels se joueront entre le Parti démocratique gabonais (PDG), ex-parti unique, et l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), parti de l’actuel chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema.

Pour assurer la transparence, 1 500 observateurs nationaux et internationaux seront présents lors du dépouillement, aux côtés de la presse.

« Le 27 septembre ne sera pas seulement un jour de vote ; il sera l’illustration éclatante de la maturité démocratique de notre Nation », a déclaré Hermann Immongault, soulignant la responsabilité collective des Gabonaises et des Gabonais.

Ces élections représentent une étape majeure dans la recomposition du paysage politique gabonais et dans le retour complet à l’ordre constitutionnel.

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