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“C’est comment ?” : Mani Bella expérimente le “Mbolé” en le rajeunissant
Mani Bella, de son vrai nom Véronique Mani Bella, est une artiste camerounaise moderne, qui puise son inspiration dans le terroir de son pays. Dans ce registre de chanteuse tradi-moderne, qui sied à son univers, Mani enchaîne les tubes en se remettant à jour à chacune de ses sorties.
De repos ces derniers temps, du fait de sa nouvelle maternité, la chanteuse qui a donné de l’allant au Bikutsi s’essaie au Mbolé. Pour cette nouvelle expérience, à travers le titre “C’est comment ?”, l’ambassadrice culturelle du Cameroun en sonorité, partage la joie et la ferveur qu’impose l’exécution de ce rythme. Né au quartier Nkoldongo à Yaoundé, le Mbolé qui s’apparente au Bikutsi est une musique d’animation qui s’exécute dans des veillées de deuil. Naturellement présenté dans une atmosphère festive, sur les images de Bell Dominique, le Mbolé de Mani Bella s’adapte aux influences musicales du moment, par une approche urbaine.
S’appuyant sur les bases de ce rythme pour le rajeunir, la chanteuse rend tout d’abord hommage à l’icône par excellence du Mbolé qui n’est autre que Sa Majesté Junior Abega. En effet, dans ses paroles, ce nom revient plus d’une fois. Avec la même énergie, des célébres danseurs urbains tels que Maxime La Vitesse et Moctar apportent une fraîcheur à l’exécution des pas de danse du Mbolé.
Jeune, mais expérimentée dans la musique, par sa longévité de treize ans de carrière, Mani Bella se renouvelle pour plaire aux jeunes auditeurs, sans pour autant laisser en marge son public de la première heure. Souhaitons un bon retour au devant de la scène à une artiste qui plaît au public pour son audace et son inventivité.
Mihi…
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Shan’l signe un retour remarqué avec “Mytho”, son premier single chez Keyzit
Libreville, 1er novembre 2025 – Après plusieurs années de silence, la chanteuse gabonaise Shan’l signe son grand retour sur la scène musicale avec le titre Mytho. Ce nouveau single, produit sous son nouveau label Keyzit, marque une étape importante dans la carrière de celle qui s’était imposée comme l’une des figures majeures de la pop urbaine féminine en Afrique francophone.
Un long silence après le succès d’Eklektik 2.0
Depuis la sortie de son deuxième album Eklektik 2.0, il y a près de cinq ans, Shan’l s’était faite discrète, hormis le titre Commando, dévoilé il y a deux ans. Une période de recul que l’artiste semble avoir mise à profit pour repenser son art, son image et son rapport à un public désormais partagé entre fidélité et curiosité.
Une chanson au message fort
Dans Mytho, Shan’l aborde un thème universel : la désillusion amoureuse. À travers une interprétation sincère et empreinte d’émotion, la chanteuse évoque les blessures des femmes trompées par des menteurs, tout en appelant à la vigilance dans les relations sentimentales. Le clip, récemment dévoilé, illustre avec intensité ce message, entre douleur, dignité et renaissance.
Un retour dans un paysage musical transformé
Toujours aussi charismatique, Shan’l conserve la technique et la voix qui ont fait d’elle une référence. Mais son retour intervient dans un environnement artistique profondément renouvelé. De jeunes talents comme Emma’a et bien d’autres ont su s’imposer, apportant une nouvelle énergie à la scène gabonaise. Shan’l devra donc reconquérir un public désormais habitué à la diversité et à la fraîcheur de cette nouvelle génération.
Des débuts prometteurs
Le clip de Mytho a enregistré plus de 20 000 vues en moins de 15 heures sur YouTube, un signe encourageant pour un retour très attendu. Si la communication autour du projet se renforce, elle pourrait redonner à Shan’l la visibilité et l’impact nécessaires pour asseoir à nouveau son influence dans la musique urbaine gabonaise et africaine.
Une reconquête en marche
Entre maturité artistique et désir de reconquête, Shan’l semble prête à ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière. Le public, lui, reste dans l’attente d’un nouvel album, annoncé depuis plusieurs mois, qui pourrait bien confirmer que la Kinda n’a rien perdu de sa superbe.
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Dementos – Askel Geste : le clip séduit dès sa sortie
Libreville, 17 octobre 2025 – Après le succès remarqué de l’audio, le clip de Askel Geste signé Dementos était attendu avec impatience par le public. Sorti ces dernières heures, il reçoit déjà un bel accueil et semble parti pour confirmer la popularité du morceau.
En musique, la sortie d’un clip marque souvent l’apothéose d’un titre à succès. C’est le cas ici pour Dementos, dont le titre Askel Geste cumule déjà plus d’un million de vues en moins de quinze jours. Le clip vient donc prolonger cet engouement, là où d’autres, comme Tantine de Waza No Limite, ont connu un accueil plus mitigé. Ce dernier avait vu la version visuelle freiner le succès initial de la chanson, à cause de critiques largement partagées par le public.
Conscient de l’attente, Dementos a choisi de rester fidèle à l’esprit du morceau et à l’ambiance qui l’a rendu viral sur les réseaux sociaux, notamment TikTok. Sous la direction du réalisateur AF Feelmz, le clip plonge dans une atmosphère festive et urbaine, mêlant danse, groove et bonne humeur. Le visuel, loin des artifices, traduit avec justesse l’énergie populaire du titre.
Les premiers chiffres confirment déjà l’engouement : plus de 50 000 vues en moins de 24 heures, et les projections laissent envisager le cap des 100 000 vues dans les 48 heures ainsi qu’un possible million de vues dans les prochaines semaines. Une dynamique prometteuse qui place Askel Geste parmi les productions locales les plus suivies du moment.
Sur les réseaux sociaux, les retours sont unanimes : les internautes saluent la simplicité du concept, la cohérence entre le son et l’image, et la capacité de Dementos à conserver son authenticité. En somme, le clip de Askel Geste réussit le pari de prolonger le succès de l’audio, confirmant ainsi la montée en puissance de Dementos sur la scène urbaine gabonaise.
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« SAADA » : Mea entre amour, tension et confession
Après s’être présentée au public avec Tout donné, son premier single aux plus de 300 000 vues sur YouTube, Mea revient avec SAADA. Ce titre, à la fois envoûtant et émouvant, confirme la montée en puissance de la chanteuse d’Eben Entertainment, désormais l’un des nouveaux visages de la scène urbaine gabonaise.
Si Tout donné explorait les marques d’une trahison et d’une résilience, SAADA s’aventure dans un autre registre : l’amour, dans toute sa beauté et sa complexité. Mea s’y livre sans filtre, entre passion et fragilité, avec un texte d’une sincérité rare. Les paroles, « Ohh ne me résiste pas / S’il te plaît, dis-le moi / Je suis condamné », traduisent un abandon total, une vulnérabilité assumée.
Sorti le 10 octobre, le clip illustre cette intensité émotionnelle par une mise en scène sobre mais profondément symbolique. On y voit Mea évoluer entre moments de tendresse et scènes conflictuelles, où la tension amoureuse se fait palpable. Certaines séquences plus introspectives la montrent seule et vulnérable, exprimant sa colère dans une chambre, avant de se retrouver avec son compagnon face à un psychologue, tentant ensemble de mettre des mots sur leur relation en déséquilibre.
Sous la direction artistique d’Eben Entertainment, la réalisation soigne chaque détail, mariant jeu d’acteur et esthétique raffinée. Ce travail visuel renforce la dimension émotionnelle du morceau, déjà portée par une production musicale subtile et moderne.
Avec SAADA, Mea ne se contente pas de chanter l’amour : elle le vit, le questionne et le met en scène. Une performance sincère et puissante, qui confirme que la renaissance d’Eben Entertainment n’est pas un hasard, mais bien une nouvelle ère.

