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Management et mise en relation entre artistes Ivoiriens et Gabonais : Wendy Karamel montre la voie.

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En Afrique, le milieu culturel est en ébullition. Il regorge de nombreux acteurs qui aident au développement des acteurs culturels. Parlant principalement de musique, les tâches et les métiers se ont une place de choix. Au côté des artistes, on peut voir des managers, des attachés de presse, des agents et j’en passe. Pour le cas du management, dans tout son ensemble, on peut dire que ce pan est ” essentiel ” à la gestion du plan de carrière des artistes : présent à tous les étages du développement des créateurs des œuvres de l’esprit, ce métier connecte l’ensemble des services.

C’est en tenant compte de cette réalité, que Wendy Karamel a décidé de se lancer dans le management artistique. Sa première grande expérience a commencé au Casino Croisette de Libreville, dans l’an 2005 à l’an 2010. Dans cet espace de loisirs, Wendy Karamel officiait en qualité de manager.

Expérience, qui permet à la demoiselle de côtoyer le gotha artistique gabonais. Naturellement, elle se lie d’amitié avec certains et fini par travailler avec eux en qualité de manager. Avec le temps, son besoin du gagner du terrain en dehors du Gabon se manifeste. Alors, elle décide alors de s’installer à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour faire sa mue, en 2017.

Six ans plus tard, son nom est connu dans le milieu du showbiz Ivoirien. Dans ce cercle, elle collabore avec Molare, Jules Beco, Rita Kahouin, Kerozen et beaucoup d’autres.

Devenue manager du groupe gabonais doublement primé au dernier African Talent Awards 2022, Afrik’an Legend, la jeune dame décide de tracer un pont culturel entre la Côte d’Ivoire et le Gabon. Sa stratégie, mettre les artistes des deux pays en relation et aider à leurs communications. Récemment mise au point, celle-ci a permis au groupe Afrik’an Legend à travers son leader, Mister Vibe, d’effectuer une tournée médiatique en début d’année à Abidjan, et collaborer avec des artistes ivoiriens.

À la suite de cette campagne ” réussie “, ” la go 5 étoiles “, comme les artistes aiment à l’appeler, est désormais sollicitée. Comme une demoiselle qui se fait désirer, Wendy Karamel étudie les demandes ” au cas par cas “, avant de donner une suite.

En ce début de semaine, Wendy Karamel semble avoir répondu à un de ses compatriotes au vu de son actualité, en terre ivoirienne. Il s’agit de l’artiste qui célèbre ses 30 ans de carrière tout au long de cette année, Arnold Djoud. Sur des vidéos qui font le tour de la toile depuis quelques heures, on peut voir Wendy Karamel au côté de Arnold Djoud, lors de sa visite chez Molare.

Joint au téléphone par la rédaction de Akûm Radio, au sujet de ses activités en Côte d’Ivoire, Wendy Karamel a capté l’attention en sortant la phrase suivante : ” Ce n’est que le début “.

Mihi…

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Législatives et locales 2025 : un face-à-face décisif entre Bilie-By-Nze et Oligui Nguema sur la crédibilité du processus électoral

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Libreville, 19 septembre 2025 – À plus d’une semaine du premier tour du double scrutin législatif et local prévu le 27 septembre 2025, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience au Palais du Bord de mer Alain-Claude Bilie-By-Nze, président du parti Ensemble pour le Gabon (EPG). Cette rencontre s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État de favoriser un processus électoral apaisé, inclusif et respectueux des principes démocratiques.

Pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’audience était l’occasion de porter directement au président de la République les préoccupations exprimées la veille, lors d’une conférence de presse au ton particulièrement ferme. L’ancien Premier ministre a rappelé que l’EPG présente une vingtaine de candidats répartis dans six provinces et que ceux-ci doivent pouvoir concourir dans un climat d’équité et de transparence.

« Les élections présidentielles étant désormais derrière nous, le pays est pleinement engagé dans le processus des élections législatives. (…) En tant que leader de l’opposition gabonaise, j’assume pleinement ma place et mon rôle. Dans une République, chacun doit pouvoir jouer sa partition et contribuer au fonctionnement de la démocratie », a-t-il déclaré à l’issue de son entretien avec le Chef de l’État.

Des critiques précises sur l’organisation du scrutin

Lors de sa conférence de presse du 17 septembre, Bilie-By-Nze avait tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’il considère comme de « graves irrégularités » dans l’organisation des élections. Il a notamment pointé :

▪︎ la publication tardive des listes définitives de candidats, en violation du délai légal de 30 jours avant le scrutin ;

▪︎ l’absence de chiffres précis sur le nombre d’électeurs inscrits, globalement et par circonscription, qui compromet la transparence ;

▪︎ le flou persistant sur le financement public des campagnes, qui défavorise les indépendants et les petites formations ;

le choix de la date du scrutin, jugé « inapproprié » car en pleine rentrée scolaire, au risque de désorganiser le système éducatif en mobilisant de nombreux enseignants-candidats.

« Si les autorités veulent une démocratie de façade, nous ne jouerons pas ce jeu. Nous voulons que la loi soit respectée, que les conditions soient clarifiées et que tous les compétiteurs partent à égalité », avait-il averti.

Dialogue et appel au vivre-ensemble

En réponse, le président Oligui Nguema a réaffirmé son engagement en faveur de la consolidation de la démocratie et de l’organisation d’élections libres et inclusives. Il a salué la franchise des échanges avec l’opposition et souligné l’importance du dialogue politique comme outil de cohésion nationale.

Cette rencontre, qui intervient à quelques jours du premier tour et à moins d’un mois du second tour prévu le 11 octobre 2025, pose les jalons d’un processus électoral que le pouvoir veut crédible et apaisé. Elle met également en lumière une opposition décidée à maintenir la pression pour garantir le respect des règles du jeu démocratique.

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«Je n’ai qu’un seul enfant : l’UDB » : Oligui Nguema tranche dans la chiffonerrie politique PDG vs UDB

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À l’aube de la campagne des élections législatives et locales du 27 septembre, la scène politique gabonaise semblait plongée dans une chiffonerrie sans fin entre le Parti Démocratique Gabonais (PDG) et l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). Mais une déclaration du président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, chef de fil et président fondateur de l’UDB, a mis fin à toute ambiguïté et fixé le cap de cette campagne.

L’UDB, le parti d’Oligui Nguema

Lors du lancement officiel de la campagne de l’UDB, le président de la République a été clair et sans détour :

« Je n’ai qu’un seul enfant : l’Union Démocratique des Bâtisseurs. »

Cette phrase, simple mais lourde de sens, a dissipé toutes les spéculations sur l’allégeance du chef de l’État. Alors que le PDG cherchait à se présenter comme le prolongement naturel de la présidence, Oligui Nguema a naturellement choisi son propre parti, l’UDB, comme son unique projet politique.

Quand les mots présidentiels font la loi

Durant la campagne préélectorale, Mays Mouissi, secrétaire général de l’UDB, avait déjà affirmé :

« Brice-Clotaire Oligui Nguema n’a qu’un seul parti, un seul président, un seul parti. »

Ses propos trouvent désormais un écho direct et définitif dans la bouche du président fondateur lui-même.

Du côté du PDG, les réactions avaient été vigoureuses. Angélique Ngoma et Carmélia Ntoutoume Leclercq avaient insisté sur l’héritage historique et l’esprit du parti, rappelant leur rôle important lors de l’élection présidentielle et tentant de légitimer leur position dans la campagne. Mais face à la déclaration d’Oligui Nguema, ces postures semblent désormais secondaires : le choix du président est clair et sans appel.

Une campagne clarifiée et unifiée

Avec ce message présidentiel, l’UDB, parti fondé et dirigé par Oligui Nguema, se présente désormais comme la seule formation politique directement soutenue par le chef de l’État. Les candidats peuvent aborder la bataille électorale avec un avantage moral et politique certain, tandis que le PDG doit repenser sa stratégie face à ce soutien explicite à un autre parti.

Un mot d’ordre : unité et détermination

Oligui Nguema a fixé le cap : l’UDB n’est pas seulement un parti parmi d’autres, c’est le projet politique qu’il incarne personnellement. Les “Bâtisseurs” se lancent dans la campagne avec discipline, clarté et détermination, portés par l’étendard présidentiel.

La chiffonerrie politique laisse place à un message limpide : dans cette campagne, le président a choisi son camp, et il n’y a qu’un seul enfant légitime pour porter son héritage politique.

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Gabon : 18 000 candidats prêts pour les élections législatives et locales

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À la veille du lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives et locales jumelées, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a fait le point à la presse sur les enjeux des scrutins des 27 septembre (1er tour) et 11 octobre (2e tour).

Au total, plus de 18 000 Gabonais briguent un mandat électoral, illustrant l’importance de ces élections qui marquent la fin de la transition ouverte après le coup d’État du 30 août 2023. Parmi eux, 1 600 candidats, titulaires et suppléants, convoitent les 145 sièges de députés, dont deux réservés pour la diaspora – une première historique pour le pays.

Les élections locales mobilisent 17 000 candidats pour les conseils municipaux et départementaux. Ces élus joueront un rôle clé, puisqu’ils éliront au suffrage indirect les maires, les présidents des assemblées départementales et les sénateurs.

La campagne se distingue par la prédominance des candidatures indépendantes. Sur plus de 105 partis, seule une vingtaine présentent des candidats. Les principaux duels se joueront entre le Parti démocratique gabonais (PDG), ex-parti unique, et l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), parti de l’actuel chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema.

Pour assurer la transparence, 1 500 observateurs nationaux et internationaux seront présents lors du dépouillement, aux côtés de la presse.

« Le 27 septembre ne sera pas seulement un jour de vote ; il sera l’illustration éclatante de la maturité démocratique de notre Nation », a déclaré Hermann Immongault, soulignant la responsabilité collective des Gabonaises et des Gabonais.

Ces élections représentent une étape majeure dans la recomposition du paysage politique gabonais et dans le retour complet à l’ordre constitutionnel.

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