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Gabon : Lancement officiel du premier label RSE « Entreprise Durable 241 »

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Libreville, 23 août 2025 – Le Gabon a franchi, vendredi 22 août, une étape majeure dans la promotion de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) avec le lancement officiel du premier label national, Entreprise Durable 241 (ED241). La cérémonie, organisée en partenariat avec la Direction générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (DGEPN) et l’ONG Réseau Gabonais pour l’Environnement et le Développement Durable (RGEDD), a réuni un large éventail d’acteurs institutionnels et économiques.

Un cadre national inédit pour la RSE

Dans son allocution, le Directeur général de la DGEPN a salué « une étape historique » pour le pays, rappelant que « la RSE n’est plus une option, mais une exigence dans un monde confronté aux défis climatiques, à l’érosion de la biodiversité et aux inégalités sociales ».

Il a lancé un appel solennel : « Saisissez cette opportunité, engagez-vous, candidatez au label ED241 et devenez des champions de la durabilité au Gabon. Ensemble, faisons en sorte que Entreprise Durable, Avenir Viable devienne une réalité pour notre pays et pour les générations futures ».

Le label ED241 se veut un référentiel national crédible, aligné sur les standards internationaux mais adapté aux réalités locales. Il repose sur trois piliers : environnement, social et gouvernance, l’environnement constituant le socle principal.

Les entreprises candidates devront « réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et contribuer aux objectifs climatiques du Gabon », « mettre en place des politiques efficaces de gestion des déchets et de recyclage », « protéger la biodiversité » et « développer des projets verts et des innovations durables ».

« Ces actions sont à la fois une contribution à la lutte mondiale contre le changement climatique, un levier de compétitivité pour nos entreprises et un atout pour l’image du Gabon sur la scène internationale », a ajouté le Directeur général.

Une initiative signée Afane Edou

Le label ED241 est une initiative de Tchouido Afane Edou, via son ONG RGEDD, avec laquelle il mène depuis plusieurs années des actions de promotion de la RSE au Gabon. Devant les participants, en qualité de pionnier en RSE au Gabon, il a présenté les grands axes du label, notamment :

▪︎ le contexte et la justification d’un label gabonais,

▪︎ les cinq piliers du label ED241,

▪︎ l’évaluation ESG des entreprises,

▪︎ la pondération des dimensions ESG adaptée au Gabon,

▪︎ la procédure et l’échelle de notation,

▪︎ les justificatifs recommandés,

▪︎ la déontologie et la confidentialité,

▪︎ ainsi que les avantages concrets pour les entreprises et la procédure de candidature.

Son message clé a résonné comme une ambition continentale : « Nous avons pour ambition d’être le plus grand label au monde. Le Gabon ne doit plus être certifié à l’extérieur, mais plutôt certifier l’extérieur ».

Une mobilisation institutionnelle et économique

Aux côtés de la DGEPN et de l’AGANOR, plusieurs institutions ont marqué leur soutien, notamment le ministère des PME/PMI et de l’Entrepreneuriat ainsi que l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI).

De nombreuses grandes entreprises opérant au Gabon étaient également présentes et se sont engagées à accompagner le processus, parmi lesquelles : COMILOG, ECOBANK, UBA, OLAM, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), EDG, la SETRAG, la Façade Maritime du Champ Triomphal (FMCT), la Société Équatoriale des Mines (SEM), JC Decaux, NAME RECYCLING, ainsi que plusieurs autres acteurs privés. Toutes ont exprimé un vif intérêt à intégrer le label et à valoriser leurs efforts de durabilité dans un cadre national reconnu.

Des perspectives prometteuses

Avec ED241, le Gabon envoie un signal fort : bâtir une économie responsable et compétitive où les entreprises créent de la valeur économique tout en contribuant activement à la protection de l’environnement, au progrès social et à la bonne gouvernance.

Le cycle des Café-Verts de la RSE, également lancé à cette occasion, offrira un espace de dialogue et de partage d’expériences pour sensibiliser, valoriser les bonnes pratiques et co-construire des solutions adaptées à chaque secteur.

Après un échange de questions-réponses, Afane Edou a su conquérir l’auditoire, qui a salué l’initiative par de vives acclamations.

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YÊMÏ / Investir dans la recherche scientifique : l’AREF, catalyseur de l’excellence scientifique en Afrique

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Cette semaine, YÊMÏ, présentée par L’OPS avec le concours du Dr Angué Marcia épouse Pemengoye, médecin conseil de l’émission et traductrice en anglais pour l’un des invités, s’est penché sur les défis du financement et du développement de la recherche scientifique en Afrique centrale. L’émission a mis en lumière le rôle de l’Africa Research Excellence Fund (AREF) dans le soutien aux chercheurs locaux et la promotion de la recherche francophone de qualité.

L’émission a accueilli Dr. Judicaël Obame Nkoghe, enseignant-chercheur au département de Biologie de l’USTM, ancien bénéficiaire des programmes AREF et membre du collège des experts de l’organisation, ainsi que Dr. Duke Dawn, responsable du développement des chercheurs au sein de l’AREF. Leur entretien s’inscrivait dans le cadre du lancement du Programme francophone de rédaction de demandes de subvention de l’AREF, destiné à renforcer les capacités locales et soutenir l’émergence de talents scientifiques africains.

Une formation internationale et collaborative

La formation, qui s’est déroulée du 13 au 17 octobre, combinait sessions présentielles et ateliers en ligne, répartis en huit modules interactifs de trois heures chacun. Elle a rassemblé des chercheurs gabonais issus de l’USTM, du CIRMF, de l’IMIPDG, de l’USS, du CHUMFEJE et du CERMEL de Lambaréné, ainsi que des participants francophones venus de République Démocratique du Congo, de Centrafrique et du Sénégal.

Cette approche mixte a favorisé l’échange de compétences et d’expériences entre chercheurs, tout en s’adaptant aux contraintes géographiques et logistiques propres au continent africain.

L’AREF : soutenir et structurer la recherche africaine

Pour Dr. Duke Dawn, l’AREF place les talents africains au centre de son action :

« L’AREF agit comme une plateforme ouverte, attentive aux initiatives des chercheurs africains. Nous ne dictons pas les thèmes de recherche, nous accompagnons là où ils excellent déjà. »

Le Dr Angué Marcia souligne :

« L’organisation met à disposition des programmes de financement et des formations pour renforcer les capacités des chercheurs, afin de promouvoir la recherche en Afrique, par les Africains et pour l’Afrique. »

Ainsi, l’AREF ne se limite pas au financement : il offre un cadre structurant permettant aux chercheurs de valoriser leurs projets et de développer leurs compétences dans un environnement compétitif.

Défis et perspectives pour la recherche au Gabon

Pour Dr. Judicaël Obame Nkoghe, le principal obstacle reste le manque de financement et l’absence d’un écosystème structuré :

« Sans un environnement favorable à l’éclosion des talents, il est difficile pour les chercheurs de connaître les opportunités, notamment celles liées aux appels à projets internationaux. »

Il insiste également sur le rôle essentiel du secteur privé :

« Le potentiel du secteur privé au Gabon est largement sous-exploité dans la recherche. Des partenariats public-privé structurés pourraient réduire notre dépendance aux financements externes. »

Selon lui, la mobilisation conjointe des acteurs publics et privés est indispensable pour bâtir une recherche locale durable, capable de répondre aux besoins locaux tout en restant compétitive à l’international.

Priorité aux problématiques locales et aux maladies négligées

Dr. Judicaël Obame Nkoghe rappelle que le financement local permet de répondre directement aux priorités nationales :

« Si le financement venait du Gabon, il serait possible d’insérer des objectifs ciblant les problématiques locales, notamment les maladies tropicales négligées. »

Ces maladies, souvent ignorées par les bailleurs internationaux, constituent un enjeu majeur de santé publique. L’Ops souligne que le soutien local est essentiel pour transformer la recherche en impacts concrets sur la population.

Un appel aux autorités et à la société

Pour Dr. Duke Dawn, les chercheurs africains ont besoin d’un accompagnement structuré, financier et technique :

« Les chercheurs africains sont brillants, ils ont simplement besoin d’un accompagnement structuré pour s’épanouir dans un environnement compétitif. »

Dr. Judicaël Obame Nkoghe complète :

« L’avenir de la recherche en Afrique repose sur une chaîne de volontés : autorités publiques, jeunes chercheurs et entreprises doivent agir ensemble pour que la science devienne un levier de développement. »

Lors de la cérémonie de lancement, il avait également souligné la nécessité de créer des structures nationales solides :

« Avec une vision nationale, nous pourrions fédérer les talents locaux et internationaux et réaliser des merveilles. »

Conclusion

YÊMÏ rappelle que l’Afrique possède un capital scientifique immense, qu’il est urgent de mobiliser pleinement. Comme le résume L’OPS :

« L’Afrique innove, oui, mais elle a surtout besoin que nous croyions en son intelligence collective. »

La formation organisée par l’AREF démontre que l’investissement dans les chercheurs africains peut renforcer les capacités locales, stimuler la collaboration internationale et transformer la recherche scientifique en outil stratégique pour le développement durable du continent.

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Présidentielle au Cameroun : Brice-Clotaire Oligui Nguema félicite Paul Biya pour sa réélection et appelle à la paix

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Libreville, 28 octobre 2025 — Le président de la République gabonaise, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a adressé lundi un message de félicitations à son homologue camerounais Paul Biya, réélu pour un huitième mandat à la tête du Cameroun à l’âge de 92 ans. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, le chef de l’État gabonais a salué « l’expression souveraine du peuple camerounais » et a appelé à la préservation de la stabilité dans la sous-région.

« Je tiens à adresser, au nom du peuple gabonais et en mon nom propre, mes félicitations à Son Excellence Paul Biya pour sa réélection à la magistrature suprême du Cameroun. Ce résultat, proclamé par le Conseil constitutionnel, traduit l’expression souveraine du peuple camerounais et marque une nouvelle étape dans la continuité institutionnelle de ce pays frère », a écrit Brice-Clotaire Oligui Nguema.

Dans un ton empreint de diplomatie et de prudence, le président gabonais a également appelé à la retenue et au dialogue dans un contexte de tensions post-électorales. « En ces moments décisifs, j’en appelle à la sérénité et à la préservation de la paix. Le Cameroun est une nation essentielle à la stabilité de notre sous-région ; il est donc de notre devoir collectif d’encourager l’unité et la cohésion afin que ce nouveau mandat s’inscrive sous le signe de la paix et du progrès partagé », a-t-il ajouté.

Au Cameroun, le Conseil constitutionnel a officiellement proclamé la victoire de Paul Biya avec 53,66 % des voix, contre 35,19 % pour son principal adversaire, Issa Tchiroma Bakary. Élu pour la première fois en 1984, le président Biya entame ainsi son huitième mandat à la tête du pays.

Mais ces résultats sont vivement contestés par Issa Tchiroma Bakary, qui affirme avoir remporté l’élection avec 54,8 % des suffrages selon son propre décompte. L’opposant a dénoncé « une mascarade » et a appelé ses partisans à « défendre la vérité des urnes ». Selon l’AFP, des manifestations ont éclaté à Douala et à Garoua, faisant plusieurs morts et blessés. Des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ont également été signalés à la veille de la proclamation des résultats.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réagi lundi en appelant « à la retenue, à l’ouverture d’enquêtes et à la fin des violences », après avoir reçu des informations faisant état de morts, de blessés et d’arrestations dans plusieurs villes.

Alors que la communauté internationale observe la situation avec inquiétude, le message du président gabonais s’inscrit dans une volonté d’apaisement et de coopération régionale. En saluant la « continuité institutionnelle » au Cameroun tout en soulignant l’importance de la paix, Brice-Clotaire Oligui Nguema adopte une position équilibrée, conforme à la ligne diplomatique de Libreville, axée sur la stabilité et la concertation entre États frères d’Afrique centrale.

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Afrik’an Legend : “Nous avons eu peur, mais Dieu a veillé sur nous”, confient les membres du groupe après leur accident de la route

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Le groupe Afrik’an Legend a frôlé le drame dans la nuit du 19 au 20 octobre, alors qu’une forte pluie s’abattait sur Libreville. Selon les premières informations, le véhicule des artistes a dérapé au niveau de la voie de contournement, alors qu’ils quittaient une séance de répétition en préparation de leur concert prévu pour le 31 octobre prochain.

« Nous rentrions des répétitions quand la voiture a glissé à cause de la pluie. Pendant quelques secondes, tout est allé très vite. Nous avons eu peur, mais Dieu a veillé sur nous », raconte Donald MIHINDOU, membre du staff du groupe.

Après cet incident, les artistes ont été conduits dans une clinique de Libreville pour des examens. Les nouvelles se veulent rassurantes. Kassme, membre du groupe, a été le seul légèrement touché, souffrant d’un genou déboîté. « J’ai senti une vive douleur sur le moment, j’ai cru que c’était grave. Mais après les examens, le médecin m’a rassuré. Je devrais bientôt remarcher normalement », confie l’artiste avec soulagement.

De son côté, Tsakydy (La Vybe), également membre du groupe, n’a subi aucune blessure. « C’était un choc émotionnel plus qu’autre chose. Quand on voit la voiture après l’accident, on se dit vraiment que c’est un miracle », témoigne-t-il.

Pour Donald MIHINDOU, l’essentiel est que tout le monde soit en vie. « Plus de peur que de mal. Nous rendons grâce à Dieu pour cette protection. L’équipe reste soudée et concentrée sur le concert du 31 octobre. »

Conscient de l’inquiétude que la nouvelle a pu susciter, le groupe prévoit de s’adresser très bientôt à son public. « Nous avons reçu beaucoup de messages, d’appels, de prières… Nous remercions nos fans, nos amis et nos familles pour tout le soutien. Cela nous a profondément touchés », conclut Donald MIHINDOU, avant d’assurer que Afrik’an Legend sera bien présent sur scène à la fin du mois.

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