Connect with us

Events

Législatives 2025 : Brice-Constant Paillat, l’atout maître de l’UDB à Lastourville entre expertise d’État et enracinement local

Publié il y a

le

par

À l’approche des scrutins législatifs et locaux de 2025, l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) a officialisé le 3 août dernier la liste de ses candidats. Parmi eux, une figure retient particulièrement l’attention : Brice-Constant Paillat, investi pour le premier siège de la circonscription de Lastourville. Son profil incarne la synthèse entre une solide carrière au sein de l’administration publique et un engagement local constant, faisant de lui un des atouts majeurs de l’UDB dans cette campagne.

Né en 1968 à Moanda (Haut-Ogooué) et originaire de Lastourville (Ogooué-Lolo), Brice Paillat est issu de cette génération de hauts fonctionnaires formés au Gabon et profondément enracinés dans les réalités locales. Diplômé en droit public de l’Université Omar-Bongo (1993), il intègre ensuite l’École nationale d’administration de Libreville, dont il sort major de la 14ᵉ promotion en tant qu’administrateur civil.

Son parcours dans l’administration gabonaise est à la fois long et éclectique. De la Fonction publique aux Transports, en passant par l’Équipement, la Santé, le Travail ou encore la compagnie nationale Air Gabon, il a successivement été chargé d’études, directeur de cabinet, directeur des ressources humaines, conseiller financier, puis directeur général de la Modernisation de l’État. Avant son entrée au gouvernement en 2020, il occupait le poste stratégique de secrétaire général de l’Assemblée nationale.

Mais au-delà de sa carrière étatique, Brice Paillat s’est illustré par sa proximité avec le terrain. Depuis plusieurs années, il multiplie les actions sociales à Lastourville : financement de permis de conduire pour de nombreux jeunes, amélioration de l’éclairage public avec l’installation de 22 lampadaires solaires dans des lieux clés de la ville — du centre médical au lycée Jean-Arsène Bounguendza, en passant par la gare routière, la CNSS, le CLAC ou encore la Gendarmerie. Ces initiatives traduisent un engagement concret en faveur du développement local et de la sécurité.

Ancien cadre du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Brice-Constant Paillat incarne aujourd’hui le renouveau porté par l’UDB, le parti du Président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema. À travers les idéaux d’inclusivité, de développement et de félicité défendus par l’UDB, il entend mettre son expérience au service d’un projet de reconstruction nationale.

Dans un contexte de recomposition politique, la candidature de Brice-Constant Paillat se présente comme un point d’équilibre entre technocratie assumée, loyauté républicaine et enracinement territorial. Un profil taillé pour défendre, avec crédibilité et efficacité, les intérêts de Lastourville à l’Assemblée nationale.

Advertisement
Commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Events

Makongonio : un crash oublié ressurgit dans un documentaire poignant signé The Maggik Elkana

Publié le

le

par

Le 28 juin 1985, un hélicoptère militaire gabonais s’écrasait en pleine forêt équatoriale, près de Makongonio, non loin de Mbigou, alors qu’il transportait des journalistes et des militaires dans le cadre d’une tournée républicaine du président Omar Bongo. Quarante ans plus tard, ce drame refait surface dans un documentaire inédit bientôt disponible, signé The Maggik Elkana, de son vrai nom Ernan Ndouogho.

Ce jour-là, dix Gabonais perdent la vie, marquant l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire contemporaine du pays. Les victimes – Jean-Philippe Oyono, André Ofounda, Charles Ossouna Ngorogo, Eugène Bindindi, Paul Oll’o Mombey, Mohamed Moungala, Marcel Ango, Faustin Ndong Biyogho, Eugène Mikombo et Antoine Ognanlaga – étaient journalistes ou militaires engagés dans le suivi médiatique et logistique de la tournée du chef de l’État. Leur mission s’est tragiquement interrompue dans les nuages épais de la Ngounié.

Cinq survivants ont pu être extraits vivants de l’appareil ou retrouvés après avoir erré dans la forêt : Pierre Ndouong, Jean-Rémy Mackaya, Valentin Safou, Dieudonné Mbélé, et Huguette Goudjo, cette dernière décédée en 2018. Pendant longtemps, ce crash est resté enfoui dans les marges de l’histoire officielle.

C’est précisément pour briser ce silence que The Maggik Elkana a décidé de braquer sa caméra sur ce pan méconnu de notre mémoire collective. Son documentaire, désormais achevé et bientôt diffusé en avant-première avant une large diffusion, ambitionne à la fois de rendre hommage aux disparus et de raviver la conscience nationale.

Témoignages rares et images fortes

Un teaser diffusé en ligne laissait déjà entrevoir la puissance émotionnelle du film. On y découvre les témoignages bouleversants de Jean-Rémy Mackaya, Pierre Ndouogho, et d’autres acteurs du drame. Leurs récits replongent le spectateur dans l’horreur de l’accident, l’angoisse des heures d’attente, et la lutte acharnée pour survivre dans une forêt dense et menaçante.

Un épisode marquant revient sur le rôle crucial de Pierre Ndouogho, dont la connaissance de la forêt a permis de guider les survivants vers le salut, nourrissant les blessés, les soignant avec des plantes, et affrontant les dangers de la brousse pour chercher du secours.

Une œuvre mémorielle nécessaire

Interrogé par notre rédaction, le réalisateur explique :

« C’est une page de l’histoire de notre pays qui a été trop peu racontée et qui, au fil du temps, s’efface dans la mémoire collective. »

Il insiste :

« Que la nation honore celles et ceux qui ont vécu ce drame, et surtout qu’elle se souvienne de celles et ceux qui ont servi leur pays… parfois, au prix de leur vie. »

Un film pour l’Histoire, un geste pour la République

En revisitant ce drame, Makongonio ne se contente pas de documenter un fait divers tragique. Il s’inscrit dans une démarche de mémoire nationale, à un moment où le Gabon entre dans une Nouvelle République, résolument tournée vers l’honneur rendu aux filles et fils du pays, conformément à la vision du président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema.

Ce documentaire, au-delà de son importance historique, est aussi un appel à la reconnaissance, une invitation à graver dans nos mémoires le nom de ces journalistes et militaires tombés en mission. Pour l’histoire, pour la vérité, pour guérir : la sortie de ce film est un acte fort de justice mémorielle.

Makongonio : se souvenir, c’est aussi honorer.

Continue Reading

Events

Présidentielle 2025 au Cameroun : Maurice Kamto définitivement écarté de la course

Publié le

le

par

Au Cameroun, le Conseil constitutionnel a rejeté mardi 5 août la candidature de Maurice Kamto à l’élection présidentielle prévue le 12 octobre. Principal opposant au président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 et candidat à un huitième mandat, Kamto ne participera pas au scrutin.

Arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, l’ancien président du MRC avait quitté son parti en juin pour se présenter sous l’étiquette du Manidem, une formation disposant d’élus. En effet, le code électoral camerounais interdit aux partis sans représentation parlementaire ou municipale de présenter un candidat. Elecam avait écarté fin juillet sa candidature pour « pluralité d’investitures » au sein du Manidem. Le Conseil constitutionnel a jugé son recours recevable mais « non justifié au fond ».

En réaction, le président du Manidem, Anicet Ekane, a dénoncé une décision politique. Le président par intérim du MRC, Mamadou Mota, y voit une « négation du processus démocratique ».

Le Conseil a validé douze candidatures, dont celles de Cabral Libii (PCRN) et Joshua Osih (SDF). La journée a été marquée par une forte présence policière à Yaoundé et des arrestations autour de l’institution.

Ce scrutin intervient dans un contexte tendu, entre crise anglophone, chômage des jeunes (74 %) et division persistante de l’opposition. Un collectif de partis a promis un candidat unique, sans avancer de nom.

Human Rights Watch a exprimé ses inquiétudes, dénonçant une répression accrue depuis 2024 et un climat défavorable à une élection libre et équitable.

Continue Reading

Events

Angélique Kidjo, première chanteuse africaine à recevoir une étoile à Hollywood

Publié le

le

par

L’icône béninoise Angélique Kidjo a récemment été sélectionnée pour recevoir une étoile sur le mythique Hollywood Walk of Fame en 2026. Elle devient la première artiste vocale africaine à figurer sur cette célèbre avenue, aux côtés de 35 autres personnalités retenues cette année par la Chambre de commerce de Hollywood.

Kidjo rejoint ainsi les figures africaines Lupita Nyong’o, Charlize Theron et Basil Rathbone, déjà immortalisées sur le trottoir légendaire entre Hollywood Boulevard et Vine Street.

Cette distinction s’ajoute à une carrière exceptionnelle, marquée par cinq Grammy Awards, le Polar Music Prize en 2023 et des prestations marquantes comme celle du Festival de jazz de la Défense, ou encore son concert en hommage à Jimmy Carter à Atlanta.

Mais Angélique Kidjo, c’est aussi une voix engagée. Ambassadrice de l’UNESCO, elle dirige la fondation Batonga qui soutient l’éducation des adolescentes africaines. Artiste hyper-sensible, elle affirme transformer ses émotions en messages d’espoir :

« À travers ma musique, j’ai toujours réussi à transformer ma sensibilité en un message d’espoir et de force pour chacun d’entre nous. »

Elle confiait récemment combien sa mère, disparue en 2021, lui manquait terriblement. Elle aurait aimé l’avoir à ses côtés lors de l’inauguration à Los Angeles.

Pour celle que Myriam Makeba appelait « la reine de la musique africaine », chaque distinction est une responsabilité :

« Vous recevez un prix, et il faut continuer le travail après. »

Son étoile vient ainsi célébrer l’Afrique, la musique, l’humanité — et une femme qui inspire.

Continue Reading