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Chriss Ayum, une voix qui s’est éteinte trop tôt !
Décédé le 05 janvier 2004 à Paris, à l’âge de trente-trois ( 33 ) ans, Christian Ayum alias Chriss Ayum était un jeune artiste Gabonais à l’avenir prometteur. Actif musicalement de la fin des années 80 jusqu’à sa mort, Chriss Ayum s’est fait connaître du grand public en qualité de membre du groupe Evizo- Star : groupe mythique des années 90, dont la musique était influencée par des rythmes du Congo, comme le Soukouss et Ndombolo.
C’est par sa voix polyvalente, son sens de la créativité et son charme que le natif de Port-Gentil s’est fait un nom, au milieu de ses compères. Le groupe Evizo-Star dont Chriss Ayum est devenu naturellement le lead vocal a fait paraître deux albums sur le marché du disque, dans la période allant de 1992 à 1996 : Jazz à la plantation et V.I.P. De ces albums, vont naître plusieurs classiques de la variété Gabonaise : Chérie Stella, Allô, Séparé et bien d’autres. Ces albums dont le rythme soukouss congolais est dominant, permettent à Chriss Ayum d’exprimer son talent à travers des titres individuels qui rencontrent un fort succès : Mone Fam, N’lem et bien d’autres.
Conscient de son potentiel, l’artiste s’éloigne de ses amis et forme un duo avec un autre membre du groupe, Krate Mounéné. Ensemble, Ils sortent l’album ” Excès De Zèle “, en 1998. Sans surprise, cet album marche et permet à Chriss Ayum d’étendre son talent en s’essayant brillamment dans de la salsa, avec le titre ” Ningo ” et en apportant une touche beaucoup plus moderne dans le Soukouss.
Comme tout artiste qui se sait doué et capable de répondre aux attentes des mélomanes, il décide de se lance dans une carrière solo. Pour aller au bout de son idée, il va s’installer en France afin de travailler avec des cracks de la production. Étant brillant et déterminé, Chriss ne met pas du temps à se faire remarquer. Enrôlé par le label J.P.S Production, comme beaucoup d’artistes Africains, Chriss fait ses débuts en solo auréolé de la sortie d’un album ” Couche d’ozone “, en 2002. Ce premier album, qui annonçait d’autres projets sera le dernier, puisque l’artiste va quitter le monde des vivants deux ans plus tard.
Mihi…

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Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».
« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »
Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »
L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».
Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.
Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».
Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.
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Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.
Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :
▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025
▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025
À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :
« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »
Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.
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Centre hospitalier régional de Mouila : alerte sur un hôpital à la dérive

Le Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM), censé être une référence sanitaire dans la province de la Ngounié, est aujourd’hui au centre de graves dysfonctionnements. Selon plusieurs témoignages concordants relayés par Gabon Actu, l’établissement souffre d’une gouvernance défaillante, marquée par la magouille, le laxisme et l’impunité, au détriment des usagers et du personnel.
L’enquête signale notamment des dépenses somptuaires et des doublons de factures liés à l’achat d’équipements médico-techniques. Une pratique orchestrée par quelques initiés qui profiteraient du système, pendant que les agents hospitaliers ne perçoivent plus leurs primes de garde, de responsabilité ou leur quote-part.
Cette gestion opaque alimente une crise de trésorerie persistante. Résultat : les bus de transport du personnel sont inexistants, rendant leurs déplacements difficiles. Les rares ambulances encore présentes sont hors service depuis plusieurs mois, limitant fortement la capacité d’intervention du centre.
Autre dérive inquiétante : la complaisance supposée de certains syndicalistes, accusés de rester silencieux face aux abus en échange de privilèges, dont l’appropriation de véhicules de service. Une situation qui pèse lourdement sur le moral du personnel et nuit à la qualité des soins.
Tant que ces pratiques perdureront, les chances de redressement du CHREM restent minces. Le risque est grand de voir cet hôpital sombrer davantage, au détriment du droit fondamental des populations à un accès équitable à la santé.