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Yêmï démarre fort sur Urban FM : la santé publique au cœur du premier numéro
L’émission Yêmï a fait ses premiers pas ce lundi 12 mai sur les ondes de Urban FM 104.5, avec une thématique de fond : la santé publique. Porté par LOPS à la présentation et Dr Marcia Angue épouse Pemengoye en qualité de médecin-conseil, ce premier numéro a ouvert un débat riche et accessible à tous.
Une émission utile, un sujet essentiel
Pour introduire l’échange, LOPS a invité Dr Marcia à rappeler la définition de la santé publique selon l’OMS : « l’art et la science de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé par des efforts collectifs ». Ce champ vaste inclut l’éducation, la prévention, l’assainissement, la sécurité sanitaire et bien plus.
Le cadre gabonais mis en lumière
Au Gabon, la santé publique repose sur deux documents de référence :
▪Le Plan national de développement sanitaire 2024-2027,
▪La Politique nationale de santé.
Deux outils d’action publique directement alignés avec le pilier 4 du projet de société du Président Brice-Clotaire Oligui Nguema, qui fait de la réforme du système de santé une priorité. Une ambition saluée par les acteurs du terrain, alors que le Chef de l’État multiplie les initiatives concrètes.
Prévenir, éduquer, impliquer
Pour LOPS, « la santé publique, c’est l’affaire de tous ». Une approche partagée par Dr Marcia, qui insiste sur l’engagement des entreprises via la responsabilité sociétale (RSE), la santé au travail et les actions communautaires. À l’image des campagnes contre le paludisme ou des initiatives d’assainissement urbain.
Les publics cibles ? Les populations, les décideurs, les soignants, les entreprises, mais aussi les médias et influenceurs qui participent à la diffusion des messages de prévention.
Des attentes fortes pour le système de santé
Dans la rubrique entretien, Dr Marcia a aussi formulé plusieurs attentes :
▪Des médicaments accessibles,
▪Un renouvellement du plateau technique,
▪Une formation spécialisée du personnel,
▪L’intégration de nouveaux métiers (biostatisticiens, ingénieurs biomédicaux, cybersécurité santé),
▪Et la lutte contre les déserts médicaux dans les zones reculées.
Autant de pistes pour mieux anticiper les crises sanitaires, comme cela pourrait être le cas lors d’une épidémie.
À suivre…
Diffusée du lundi au vendredi à 11h00 sur Urban FM 104.5, Yëmi s’annonce comme un rendez-vous d’information et de sensibilisation incontournable. Et si la santé publique est le thème de cette semaine de lancement, un nouveau sujet sera à l’honneur dès la semaine du 19 au 23 mai 2025, pour le deuxième numéro.

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Déguerpissements à Plaine Orety : Ndong Sima face à des usurpateurs qui cherchent à salir son nom ?

Accusé par certains membres de la société civile d’avoir été à l’origine des récents déguerpissements à la Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima sort de son silence. Dans une mise au point sans détour, il dénonce des propos « infondés » relayés par « des individus en quête de lumière » qui se présentent comme « porte-parole du Président de la République ».
« Le Président a un porte-parole officiel. Il n’a nul besoin d’usurpateurs pour exposer sa pensée », assène-t-il. Et d’ajouter : « Le mélange des genres est toxique. Que chacun reste à sa place ! »
Pour se défendre, Ndong Sima pose trois questions de logique :
« Si j’avais eu les informations sur les personnes déjà dédommagées, pourquoi n’ai-je pas moi-même réquisitionné le génie militaire ? Pourquoi ai-je fait procéder à un inventaire précis ? Pourquoi ai-je saisi le tribunal pour obtenir des ordonnances d’expulsion ? »
L’ancien chef du gouvernement affirme avoir « toujours respecté les procédures » à la tête d’un État de droit, et rappelle qu’il a organisé « de nombreuses réunions sur ce dossier à la Primature ».
Selon lui, « l’accélération du dossier, 30 jours après [son] départ », prouve qu’on le soupçonnait à tort de freiner les projets.
Parti pour raisons de santé le 1er juin, après avoir été « cordialement reçu par le Président », il se dit « en convalescence ».
Il conclut en appelant au respect strict des règles et avertit que « les déclarations irresponsables des membres de la société civile seront portées devant les tribunaux dès [son] retour au Gabon ». Cette mise au point éclaire les tensions autour du dossier Plaine Orety et invite à une gestion responsable et transparente des opérations à venir.
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Didier Ndong reçu par Mouyouma : un retour chez les Panthères se précise

Le vendredi 13 juin 2025 à Libreville, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a rencontré Didier Ndong Ibrahim, milieu de terrain d’Estaghal FC, dans le cadre d’un possible retour du joueur au sein de la sélection nationale. Selon des sources concordantes relayées par Gaboneco, les échanges entre les deux hommes ont été francs et porteurs d’espoir.
Absent depuis plusieurs mois, Ndong aurait présenté ses excuses au sélectionneur et donné son accord de principe pour se conformer aux nouvelles exigences du staff technique des Panthères. Si aucune annonce officielle n’a encore été faite, son retour pourrait intervenir dès la fenêtre internationale de septembre 2025, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le joueur pourrait ainsi être convoqué pour les deux rencontres déterminantes :
▪︎Seychelles – Gabon, le 1er septembre 2025
▪︎Gabon – Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2025
À la suite de cette rencontre, le joueur s’est exprimé publiquement, dans un message teinté de reconnaissance et d’engagement :
« Les rencontres permettent toujours de mettre la lumière sur tout. Merci Sélectionneur, cher Aîné, pour ce moment… Unis, nous vaincrons pour la Nation, notre Vert-Jaune-Bleu. »
Un retour de Didier Ndong marquerait une étape importante dans la reconstruction de l’équipe nationale, avec l’ambition collective de rallier la Coupe du Monde 2026.
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Centre hospitalier régional de Mouila : alerte sur un hôpital à la dérive

Le Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM), censé être une référence sanitaire dans la province de la Ngounié, est aujourd’hui au centre de graves dysfonctionnements. Selon plusieurs témoignages concordants relayés par Gabon Actu, l’établissement souffre d’une gouvernance défaillante, marquée par la magouille, le laxisme et l’impunité, au détriment des usagers et du personnel.
L’enquête signale notamment des dépenses somptuaires et des doublons de factures liés à l’achat d’équipements médico-techniques. Une pratique orchestrée par quelques initiés qui profiteraient du système, pendant que les agents hospitaliers ne perçoivent plus leurs primes de garde, de responsabilité ou leur quote-part.
Cette gestion opaque alimente une crise de trésorerie persistante. Résultat : les bus de transport du personnel sont inexistants, rendant leurs déplacements difficiles. Les rares ambulances encore présentes sont hors service depuis plusieurs mois, limitant fortement la capacité d’intervention du centre.
Autre dérive inquiétante : la complaisance supposée de certains syndicalistes, accusés de rester silencieux face aux abus en échange de privilèges, dont l’appropriation de véhicules de service. Une situation qui pèse lourdement sur le moral du personnel et nuit à la qualité des soins.
Tant que ces pratiques perdureront, les chances de redressement du CHREM restent minces. Le risque est grand de voir cet hôpital sombrer davantage, au détriment du droit fondamental des populations à un accès équitable à la santé.